Trump joue à la roulette russe économique avec la Chine

La stratégie commerciale de Trump a mené la guerre économique contre la Chine au bord du précipice. Il a frappé fort avec des tarifs douaniers qui ont secoué les marchés mondiaux. Les élites financières paniquaient, criant à la catastrophe et à la récession imminente aux États-Unis. Mais c’était le plan.

Beaucoup ignoraient cette tactique du chaos contrôlé qui caractérise Trump. Pendant que Wall Street tremblait et que les médias prédisaient l’apocalypse économique, le président américain poursuivait son objectif : rééquilibrer les relations commerciales avec la Chine, trop longtemps favorables à Pékin et désastreuses pour l’Amérique profonde.

Face à la menace de rayons vides dans les supermarchés et d’une flambée inflationniste, Trump a changé de tactique. Il a envoyé à Genève ses négociateurs expérimentés – ces hommes que les médias méprisent mais qui comprennent le monde des affaires. Leur mission ? Transformer cette crise en victoire américaine.

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Une approche à deux niveaux pour forcer la Chine à céder

C’est cette approche à deux niveaux qui a forcé la Chine à céder : créer un état d’urgence avec des mesures radicales, puis proposer une porte de sortie négociée. Une stratégie que nos dirigeants européens devraient étudier.

Trump avait compris qu’on n’obtient rien sans montrer qu’on est prêt à tout risquer. Une leçon que nos élites françaises n’ont visiblement jamais apprise.

Un dégel commercial spectaculaire ouvre la voie à une nouvelle ère

L’étonnante désescalade commerciale avec la Chine a jeté les bases de négociations commerciales susceptibles de produire des accords bilatéraux pour réduire les déficits commerciaux américains.

« Nous avons vraiment un nouveau départ avec la Chine, » a déclaré Kevin Hassett, Directeur du Conseil économique national, lors d’une interview à CNN News Central. « C’est comme ça qu’il faut envisager ces négociations. »

Trump a prouvé qu’il sait négocier avec les Chinois. Hassett confirme ce que beaucoup savaient déjà – après quatre ans d’absence, Trump reprend où il s’était arrêté, avec cette capacité à faire plier Pékin.

On nous répétait que les relations étaient « irréparables ». Étrange comme tout s’arrange quand un vrai leader reprend les commandes… Contrairement à Biden qui s’est couché devant Xi pendant quatre ans, Trump n’a eu besoin que de quelques semaines pour réaffirmer la position américaine.

L’équipe économique trumpienne, Hassett en tête, ne s’embarrasse pas de diplomatie inutile. Ils parlent cash, ils négocient dur. Pour eux, c’est simple : l’Amérique d’abord, le reste après. Et ça marche ! Les marchés financiers l’ont bien compris.

Donald Trump

Les médias face à la stratégie commerciale de Trump

Les médias mainstream vous diront peut-être que c’est « dangereux » ou « imprévisible ». Mais les faits sont têtus : quand Trump négocie, l’Amérique gagne. Et quand l’Amérique gagne dans ce rapport de force avec Pékin, c’est tout l’Occident qui respire. Un « nouveau départ » qui risque de faire mal aux mondialistes.

La détente commerciale tant attendue entre Washington et Pékin s’est concrétisée après deux jours de négociations. Les deux superpuissances ont abandonné des tarifs douaniers stratosphériques, les réduisant de 115 points de pourcentage. C’est un tournant radical qui marque la fin d’une approche commerciale maximaliste et chaotique – typique de la méthode Trump.

L’embargo commercial de facto entre les deux plus grandes économies mondiales avait créé une pression économique insoutenable. Nombreux prédisaient une catastrophe imminente, avec des répercussions sur les prix à la consommation et l’emploi.

Mais Trump avait un plan. En poussant la Chine dans ses retranchements économiques, il a forcé Pékin à accepter des concessions que les précédentes administrations n’avaient jamais pu obtenir. Une stratégie du bord du gouffre qui démontre l’efficacité de sa vision non-conventionnelle des relations internationales.

L’establishment médiatique, qui avait ridiculisé cette approche commerciale, reste étrangement silencieux face à ce succès diplomatique majeur. Pendant ce temps, nos entreprises peuvent enfin souffler, après avoir été prises en otage dans ce bras de fer entre géants.

Cette désescalade arrive à point nommé pour l’économie mondiale, mais surtout pour les consommateurs ordinaires qui subissaient les conséquences de cette guerre commerciale. Une victoire que nos élites françaises feraient bien d’étudier plutôt que de s’enfoncer dans leur soumission aux diktats bruxellois.

La méthode Trump : obtenir des victoires rapides pour créer un effet domino

Les discussions commerciales avec d’autres pays se sont intensifiées après l’accord conclu avec le Royaume-Uni. Ce petit arrangement a fourni un modèle clair de ce que Trump recherche dans sa course pour obtenir des accords sur mesure avec les États-Unis.

Plusieurs diplomates étrangers confirment que l’approche britannique sert de référence. L’équipe de Trump ne cache pas sa satisfaction devant la rapidité avec laquelle Londres a saisi l’opportunité.

La méthode Trump apparaît : obtenir des victoires rapides, même modestes, pour créer un effet domino. On peut y voir une application directe de ses principes décrits dans « L’art de la négociation » – commencer par conclure un accord facile pour mettre la pression sur les récalcitrants.

Mais certains s’interrogent : ces accords précipités seront-ils vraiment avantageux pour les États-Unis sur le long terme ? Les alliés traditionnels de Washington pourraient se sentir contraints d’accepter des conditions défavorables par peur de représailles commerciales.

Pour le moment, Trump peut se targuer d’avoir relancé la machine. L’accord britannique, bien que limité en portée, donne l’impression d’un président qui tient ses promesses de campagne sur le front économique international. Une victoire symbolique non négligeable pour sa base électorale.

Un climat de confiance inattendu avec Pékin

L’approche stratégique de Trump instaure un climat de confiance avec Pékin qui semblait impensable il y a quelques semaines. Les conseillers du président voient dans les négociateurs choisis, les paramètres établis et l’attitude sérieuse des deux parties les ingrédients d’un dialogue constructif pour les trois prochains mois.

Reste à savoir si ces échanges déboucheront sur des résultats concrets. Mais comme l’a confié un conseiller à CNN : « C’est quand même vachement mieux que l’impasse totale où on se dirigeait tous les deux. »

Le pragmatisme affiché des deux superpuissances tranche avec la cacophonie diplomatique habituelle. Les marchés financiers, d’abord sceptiques, commencent à réagir positivement face à cette désescalade inattendue qui pourrait recomposer l’échiquier commercial mondial.

« Pour la première fois, on voit vraiment la sortie du tunnel sans avoir à craindre une catastrophe économique », m’a confié un sénateur républicain. « Ça ne veut pas dire qu’on va y arriver, mais c’est déjà bien mieux que là où on était avant. »

De l’annonce du 2 avril sur les droits de douane – qui avait semé la panique sur les marchés – jusqu’à aujourd’hui, le chemin parcouru n’a rien eu de linéaire. Les conseillers de Trump ont toujours juré que tout ça relevait d’une stratégie minutieusement élaborée qui avait anticipé chaque scénario possible.

La déclaration sur la « Journée de Libération » a d’abord provoqué l’effroi dans les milieux financiers. Mais si l’on regarde ce qui s’est joué, on comprend pourquoi Trump n’a jamais douté. Ses proches collaborateurs l’affirment : le président américain avait tout prévu.

Les commentateurs et « experts » des plateaux télé se sont empressés de critiquer cette approche comme chaotique, voire dangereuse. Mais ils font la même erreur qu’à chaque fois : sous-estimer la capacité de Trump à maitriser le chaos apparent pour en faire une arme de négociation redoutable.

Ce qui semblait être des improvisations ou des revirements était soigneusement orchestré. La preuve ? Les résultats obtenus aujourd’hui, que personne dans l’establishment n’avait cru possibles. Trump a encore une fois démontré que son style peu conventionnel produit des résultats concrets pour les Américains.

Et il me semble important de rappeler que pendant tout ce temps, nos médias traditionnels n’ont cessé de répéter que cette stratégie commerciale allait « forcément échouer ». Comme d’habitude, quand il s’agit de Trump, nos journalistes préfèrent les jugements idéologiques aux analyses factuelles. Combien de fois nous faudra-t-il constater qu’ils se trompent ?

La fable de l’insistance rigide sur une stratégie fixe se désintègre face à l’approche de Trump, qui a toujours mis en avant sa « flexibilité » comme atout maître. Dans les cercles privés, Bessent se plaît à décortiquer la théorie des jeux qui anime la méthode Trump. Il vante notamment l' »incertitude stratégique » cultivée par son patron.

Cette façon de maintenir ses adversaires dans le flou n’est pas un défaut de cohérence, mais une arme redoutable. Trump l’a prouvé dans ses négociations avec Pékin. Les Chinois, habitués aux diplomates américains prévisibles, se sont retrouvés déstabilisés face à un président capable de changer d’angle d’attaque sans prévenir.

La force de cette stratégie repose sur son imprévisibilité calculée. Bessent souligne que c’est cette capacité à faire volte-face qui a permis à Trump d’arracher des concessions que personne avant lui n’avait obtenues. Les médias mainstream critiquent ces revirements tactiques, mais ils démontrent une intelligence de négociation rarement vue dans l’establishment politique.

Contrairement aux technocrates qui s’accrochent à leurs protocoles rigides, Trump comprend que dans le monde réel des affaires et de la diplomatie, la souplesse tactique peut valoir plus qu’une stratégie figée. Une leçon que nos élites européennes feraient bien de méditer.

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Pékin

Les coulisses des négociations avec la Chine

Trump a proposé en privé des désescalades majeures avec la Chine, avant même d’en parler publiquement, selon des sources proches du dossier. En parallèle, il a suspendu l’application des tarifs douaniers « réciproques » les plus sévères visant une centaine de pays, une décision passée presque inaperçue dans les médias mainstream.

C’est un Trump stratège qui apparaît dans les coulisses. Pendant que certains le peignaient en va-t-en-guerre commercial, il préparait son recul face à Pékin. Des discussions internes révèlent qu’il envisageait des concessions pour éviter une escalade économique désastreuse.

Une double approche typique du milliardaire : montrer les muscles publiquement tout en préparant les compromis en coulisse. Alors que nos politiques européens s’enfoncent dans des conflits économiques stériles, Trump a compris qu’une désescalade intelligemment orchestrée pouvait être vendue comme une victoire.

Le timing stratégique de Trump

Le moment choisi pour cette retraite stratégique n’était pas anodin. Trump a attendu que les marchés commencent à s’inquiéter avant d’annoncer son recul, maximisant ainsi l’impact positif de son annonce sur les cours boursiers – un indicateur qu’il surveille de près.

Le marché obligataire, les chaînes d’approvisionnement qui clignotent rouge et les avertissements des dirigeants d’entreprises majeures ont été les déclencheurs des revirements de Trump. Quand le président a fait volte-face, il a parfois jeté ses propres conseillers aux loups, quelques heures après qu’ils aient défendu à la télévision qu’aucune exception n’était envisageable.

C’est comme ça que Trump a toujours fonctionné – imprévisible jusqu’au bout. Les marchés financiers n’ont pas menti. Tandis que ses conseillers s’époumonaient sur CNN ou Fox News avec leurs lignes rouges inflexibles, les courbes des rendements obligataires racontaient une autre histoire. Et Trump, l’homme d’affaires avant d’être président, sait lire ces signaux mieux que quiconque.

L’influence des grands patrons américains

Les grands patrons américains ont joué un rôle crucial. Leurs coups de fil paniqués à la Maison Blanche ont sans doute pesé plus lourd que les briefings de ses stratèges. Quand le PDG de Walmart ou de General Motors vous prévient que votre politique commerciale risque de faire flamber les prix dans les supermarchés du Midwest, vous écoutez… surtout si ces États pourraient déterminer votre réélection.

Cette façon de gouverner si particulière à Trump – ce mélange d’instinct, d’écoute sélective et de retournements spectaculaires – explique pourquoi tant d’observateurs conventionnels s’y sont cassé les dents. Ses conseillers le savent : un passage à la télévision peut être rendu obsolète par un tweet présidentiel avant même que le maquillage du plateau n’ait séché. C’est brutal, mais efficace quand il s’agit de garder l’adversaire sur ses gardes.

Pourtant, selon des sources internes, l’administration avait depuis longtemps élaboré une stratégie délibérée pour acculer ses partenaires commerciaux exactement là où elle se trouve aujourd’hui. Pas de hasard dans cette affaire. Le plan de Trump fonctionne comme prévu, et ses détracteurs – qui le qualifiaient d’incompétent – commencent à ravaler leurs critiques. L’homme d’affaires devenu président sait négocier, contrairement à nos technocrates européens qui se contentent de plier face aux pressions chinoises.

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