Trump accueille Netanyahou : la CPI peut bien attendre

Netanyahou, visé par la CPI, est reçu par Trump à la Maison-Blanche pour une réunion stratégique sur l’Iran, Gaza et les tensions économiques. Netanyahou, visé par la CPI, est reçu par Trump à la Maison-Blanche pour une réunion stratégique sur l’Iran, Gaza et les tensions économiques.

Netanyahou défie les accusations en tête-à-tête avec Trump à la Maison-Blanche.

Le Premier ministre israélien, malgré les lourdes charges qui pèsent contre lui à la CPI, poursuit ses déplacements diplomatiques sans être inquiété. Il rencontrera lundi Donald Trump pour une réunion cruciale à Washington, où les deux hommes aborderont plusieurs sujets sensibles, notamment les droits de douane et la situation avec l’Iran.

Tandis que nos élites politiques françaises trouveraient mille excuses pour éviter de voyager face à de telles accusations, Netanyahou, lui, continue de naviguer dans les hautes sphères internationales comme si de rien n’était. Une démonstration de puissance qui en dit long sur la protection dont bénéficient certains dirigeants quand d’autres seraient jetés en pâture.

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Le face-à-face avec Trump s’annonce particulièrement stratégique. Les deux hommes, qui ont toujours entretenu des relations cordiales, partagent cette même capacité à faire fi des critiques et à avancer selon leurs propres règles. Une alliance qui ne manquera pas d’irriter les bien-pensants de la diplomatie internationale.

Les sujets brûlants de la rencontre Netanyahou-Trump

Le bureau du Premier ministre israélien a précisé samedi que Netanyahou et Trump aborderont plusieurs sujets brûlants lors de leur rencontre : droits de douane, libération des otages israéliens, relations avec la Turquie, Iran et – bien sûr – cette fameuse Cour pénale internationale qui s’acharne avec son mandat d’arrêt contre le dirigeant hébreu. 

Fortune de Donald Trump

La Maison-Blanche s’est contentée de confirmer la visite sans dévoiler l’ordre du jour, probablement pour éviter toute polémique avant cette réunion déjà controversée.

Les conséquences économiques pour Israël

Les États-Unis, protectionnistes comme toujours, imposent depuis samedi des droits de douane supplémentaires de 10 % sur l’essentiel de leurs importations mondiales. Mais certains pays vont trinquer davantage dès le 9 avril. La raison ? Un déficit commercial jugé trop important avec l’Oncle Sam.

Israël n’échappe pas à la purge économique américaine. L’État hébreu se retrouvera pénalisé par des droits atteignant 17 %, presque le double du tarif standard. Une façon à peine voilée pour Washington de rappeler qui tient les cordons de la bourse mondiale.

Cette mesure s’inscrit dans la continuité d’une politique américaine qui n’hésite jamais à défendre ses intérêts, quitte à asphyxier ses alliés. Pas étonnant que tant de pays cherchent désormais à s’affranchir de cette dépendance toxique envers le dollar.

Et pendant ce temps, nos dirigeants européens continuent de s’aplatir devant les exigences d’un partenaire qui ne se gêne pas pour nous taxer quand ça l’arrange. Une nouvelle preuve, s’il en fallait, que les grandes puissances n’hésitent jamais à sacrifier leurs « amis » sur l’autel du profit.

L’annonce de la venue de Netanyahou tombe mal, alors que la situation s’embrase à Gaza où l’armée israélienne a musclé ses interventions. Dans ce chaos grandissant, l’espoir d’un cessez-le-feu s’éloigne chaque jour davantage, tandis que le dossier nucléaire iranien devient une poudrière prête à exploser.

La situation à Gaza et le dossier nucléaire iranien

Comme d’habitude, nos dirigeants restent spectateurs d’une situation qui pourrait dégénérer à tout moment. Ils préfèrent dérouler le tapis rouge plutôt que d’exiger des comptes sur les bombardements qui ne cessent pas.

Nos impôts serviront encore à financer la sécurité d’un Premier ministre controversé dans son propre pays, pendant que les Palestiniens comptent leurs morts… Mais qui s’en soucie vraiment dans les couloirs du pouvoir ?

Les vérités cachées du conflit Israël-Palestine

Le président américain a rapidement révélé sa stratégie. Après avoir proposé des négociations à Téhéran concernant le programme nucléaire iranien, il a également brandi la menace d’une intervention militaire en cas d’échec diplomatique. Une approche qui mêle ouverture au dialogue et fermeté, dans la continuité d’une tradition américaine de pression sur les régimes hostiles.

De son côté, l’Iran refuse logiquement de négocier avec un revolver sur la tempe. Les autorités iraniennes se disent ouvertes au dialogue avec Washington, mais rejettent catégoriquement l’idée de pourparlers sous la menace et la pression – une position de dignité que beaucoup de dirigeants occidentaux feraient bien d’imiter.

L’hypocrisie américaine dans les relations internationales

Cette nouvelle crise témoigne encore une fois de l’hypocrisie américaine quand il s’agit de relations internationales: « Discutons ensemble, mais si vous n’acceptez pas nos conditions, on vous bombarde. » Une stratégie qui n’a jamais apporté la paix, mais seulement des tragédies humaines et un chaos dont profitent les élites mondialistes.

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