Trump promet une « annonce très importante » au sommet de Riyad : vers la reconnaissance de la Palestine ?

Trump pourrait reconnaître l'État de Palestine : une annonce historique attendue qui pourrait bouleverser la diplomatie au Proche-Orient. Trump pourrait reconnaître l'État de Palestine : une annonce historique attendue qui pourrait bouleverser la diplomatie au Proche-Orient.

🔥 Les essentiels de cette actualité

  • Trump tease une annonce très importante au sommet de Riyad, suscitant spéculations et attentes mondiales. Que prépare-t-il ?
  • Rumeurs de reconnaissance de l’État palestinien par les USA, un virage diplomatique majeur ? Les implications sont énormes.
  • Méga-contrats en vue : plus de 400 milliards de dollars d’accords économiques attendus. Qui en bénéficiera vraiment ?
  • Coopération nucléaire USA-Arabie Saoudite pour une transition énergétique. Quels impacts pour la région et le monde ?

Le sommet organisé par l’Arabie Saoudite dans sa capitale, Riyad, a fait l’objet de nombreuses spéculations avant même son ouverture. Trump a d’ailleurs mis l’eau à la bouche en évoquant une « annonce très importante » lors de sa rencontre avec le Premier ministre canadien Mark Carney à la Maison Blanche, mardi 6 mai 2025.

Cette déclaration énigmatique du président américain n’a fait qu’amplifier l’intérêt pour ce rassemblement international. Les observateurs s’interrogent : que peut bien cacher cette « grande annonce » promise par le chef d’État américain ?

À Riyad, l’atmosphère est électrique. Les délégations s’activent dans les salons climatisés des palais saoudiens, tandis que les médias mainstream tentent de minimiser l’importance de ce sommet. Ce qui s’y trame pourrait bien redessiner les équilibres mondiaux dans les mois à venir.

Les enjeux stratégiques du sommet

Impossible de ne pas voir dans cette mise en scène diplomatique une nouvelle illustration du jeu d’influence que se livrent les grandes puissances. Pendant ce temps, nos dirigeants européens continuent de nous seriner leur vision d’un monde qui ne correspond pas à celui que nous vivons au quotidien.

Outre les annonces attendues de Trump, le sommet fait déjà jaser dans tous les couloirs du pouvoir. Les rumeurs vont bon train sur l’agenda et les accords qui seront signés – de grosses transactions dans les domaines militaire, sécuritaire, technologies de pointe et intelligence artificielle.

L’establishment s’agite, ces négociations pourraient bien rebattre les cartes du jeu politique mondial. Certains deals se préparent en coulisses, alors que le peuple trinque face à l’inflation.

Les implications pour la Palestine

Un agent diplomatique du Golfe a révélé au Media Line que Trump pourrait reconnaître officiellement l’État de Palestine. Ce haut placé, qui a préféré garder l’anonymat, affirme :

« Le président Donald Trump fera une déclaration concernant l’État de Palestine et la reconnaissance américaine de celui-ci, et il y aura l’établissement d’un État palestinien sans la présence du Hamas. »

Si elle se confirmait, cette information pourrait signaler un virage à 180 degrés dans la politique américaine au Proche-Orient. Après des années d’alignement inconditionnel sur les positions israéliennes, certains indices laissent penser que Trump envisagerait de bousculer l’échiquier diplomatique.

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Rien n’est encore officiel, et il faudra observer de près les réactions des élites occidentales, d’ordinaire si promptes à condamner toute initiative sortant du cadre établi par l’establishment atlantiste. Du côté palestinien, une telle évolution représenterait une avancée majeure, surtout après les promesses sans suite de l’administration Biden.

Ces déclarations interviennent dans un contexte explosif, marqué par un enlisement sanglant à Gaza, où les civils continuent de payer le prix fort d’un conflit qui profite aux marchands d’armes et aux architectes d’un chaos savamment entretenu.

La source a également précisé :

« Si une annonce de reconnaissance américaine de l’État de Palestine est faite, ce sera la déclaration la plus importante qui changera l’équilibre des forces au Moyen-Orient, et davantage de pays rejoindront les Accords d’Abraham. »

La source a confirmé que des accords économiques seront certainement présents, mais beaucoup d’entre eux ont déjà été annoncés, et il se pourrait que nous assistions à une exemption de droits de douane pour les États du Golfe.

Comme à leur habitude, les médias traditionnels restent discrets sur ces éléments potentiellement dérangeants, préférant mettre en avant les « opportunités commerciales » supposées profiter à tous, mais dont les retombées se limitent bien souvent aux grandes multinationales.

Le timing d’une telle annonce, s’il devait y en avoir une, ne serait pas anodin. Alors que l’inflation continue de frapper durement nos concitoyens, nos dirigeants semblent davantage préoccupés par la fluidité des importations étrangères que par la survie de notre tissu productif.

Cependant, Ahmed Al-Ibrahim, ancien diplomate du Golfe, a déclaré sans ambiguïté :

« Je ne pense pas que cela concernera la Palestine. Le président égyptien Abdel Fattah el-Sisi et le roi Abdallah II de Jordanie n’ont pas été invités. Ce sont les deux pays les plus proches de la Palestine, et il serait important qu’ils soient présents à un tel événement. »

Ces propos contredisent les rumeurs précédentes et invitent à la prudence. Il se pourrait que certaines discussions aient lieu en coulisses, ou que ces bruits de reconnaissance soient instrumentalisés pour des raisons diplomatiques ou médiatiques. Rien n’est confirmé à ce stade, et les hypothèses doivent être considérées avec réserve tant que les faits ne sont pas officiellement établis.

Des méga-contrats en vue

Al-Ibrahim a lâché la bombe :

« Il y aura des méga-contrats à venir, peut-être comparables à ce qui s’est passé lors du sommet USA-Golfe de 2017, avec des accords saoudiens de plus de 400 milliards de dollars. N’oublions pas que les Émirats arabes unis ont annoncé des investissements aux États-Unis de plus de 1 000 milliards de dollars, et que l’Arabie Saoudite a annoncé des investissements de plus de 600 milliards. »

Ces chiffres donnent presque le vertige… Pendant que nos gouvernements nous expliquent qu’il faut se serrer la ceinture, ces monarchies pétrolières déversent leurs pétrodollars dans l’économie américaine. Aucun de nos médias mainstream n’en parle vraiment.

L’argent investi par ces pays du Golfe dans l’économie américaine explique pourquoi Washington ferme les yeux sur certaines « particularités » de leurs régimes. L’argent n’a décidément pas d’odeur, surtout quand il coule à flots.

Al-Ibrahim a poursuivi :

« Le président Donald Trump a l’intention de se rendre aux Émirats Arabes Unis et au Qatar après avoir terminé sa visite en Arabie Saoudite. Ce sont deux économies importantes avec des ressources financières significatives et des investissements majeurs aux États-Unis. »

Ahmed Boushouki, analyste politique saoudien, n’a pas mâché ses mots face au Media Line :

« Il s’agit de gros contrats économiques qui auront lieu en Arabie Saoudite. Peut-être que le président américain Donald Trump l’a laissé entendre quand il a dit aux Américains : “achetez des actions maintenant, avant sa grande annonce dans les deux prochains jours”. »

Combien de milliards vont encore s’envoler vers l’étranger pendant que nos PME meurent à petit feu ? Les élites se partagent le gâteau loin des regards indiscrets, et nous, on ramasse les miettes. Typique de la grande finance mondiale qui joue avec notre argent comme dans un casino.

Coopération nucléaire et transition énergétique

Concernant la coopération nucléaire américano-saoudienne à visée pacifique pour produire de l’électricité en Arabie Saoudite, Boushouki a déclaré :

« L’Arabie Saoudite a un programme annoncé depuis 2010, et cela a été discuté plusieurs fois auparavant. Des entreprises internationales travaillent maintenant à la mise en œuvre de ces projets en Arabie Saoudite. »

Pour qui cette alliance est-elle vraiment bénéfique ? Certainement pas pour les peuples concernés, qui devront payer les factures d’une technologie imposée par le haut. À l’heure où nos gouvernements nous parlent de transition écologique tout en signant des contrats nucléaires faramineux à l’étranger, on peut légitimement se demander où se trouve la cohérence.

Pendant que nos dirigeants offrent leur savoir-faire nucléaire aux monarchies pétrolières, nos propres centrales vieillissantes attendent des rénovations. Mais le business est le business, n’est-ce pas ?

La course à l’atome dans la péninsule arabique

L’Arabie Saoudite s’apprête à franchir le seuil nucléaire, alors que plusieurs entreprises internationales se disputent le marché pour concevoir et construire le premier réacteur du royaume. Une course à l’atome qui ne fait que commencer dans la péninsule arabique.

Les Émirats Arabes Unis ont déjà pris une longueur d’avance avec leur centrale de Barakah – seul pays arabe à posséder une installation nucléaire complète de quatre réacteurs, réalisée en partenariat avec une société coréenne.

Les pays du Golfe investissent dans des technologies de pointe pendant que nos factures d’électricité explosent. Ces monarchies pétrolières préparent l’après-pétrole, sans que nos médias mainstream n’en parlent vraiment.

Ces investissements colossaux dans le nucléaire civil ne sont probablement pas désintéressés. Avec les tensions dans la région, notamment avec l’Iran, on peut s’interroger sur les véritables ambitions de Riyad, qui cherche à s’affirmer comme puissance régionale.

Pendant que ces pays développent leur indépendance énergétique, que fait la France ? Elle possède un savoir-faire mondialement reconnu en matière de nucléaire civil, mais sa politique énergétique reste embourbée dans des contradictions idéologiques et des retards industriels.

Le développement du nucléaire dans ces pays laisse présager une redistribution des cartes géopolitiques dans la région, alors que les ressources pétrolières ne sont plus l’unique source de pouvoir.

IMPORTANT - À lire

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