Trump (apparemment très en colère) recadre Poutine !

Trump recadre Poutine sur Zelensky, évoquant la légitimité du pouvoir ukrainien et appelle à une sortie de crise face à une guerre qui s’enlise. Trump recadre Poutine sur Zelensky, évoquant la légitimité du pouvoir ukrainien et appelle à une sortie de crise face à une guerre qui s’enlise.

C’est une déclaration qui en a surpris plus d’un. Lors d’un entretien téléphonique avec Kristen Welker de NBC News, Donald Trump a laissé éclater sa frustration :

« J’étais vraiment furieux, carrément en rogne », a-t-il lancé, évoquant les propos récents de Vladimir Poutine remettant en question la crédibilité de Volodymyr Zelensky. « Ce n’est pas la bonne direction à prendre, vous voyez ce que je veux dire ? »

Rare tension entre deux dirigeants qui, jusqu’ici, semblaient partager une vision pragmatique du conflit ukrainien. Pourtant, cette fois, Trump ne cache pas son agacement. Il affirme même avoir directement transmis son mécontentement à Moscou. Une posture inhabituelle, qui pourrait bien s’expliquer par une volonté assumée de reprendre la main sur le dossier ukrainien avec une approche diplomatique offensive. Ou alors est-ce juste du spectacle ?

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Car pendant que Biden dilapidait des dizaines de milliards dans une guerre sans fin, Trump revient avec une stratégie différente : parler à tout le monde, y compris aux « indésirables », pour forcer une sortie de crise. Et si cela implique de bousculer un allié de circonstance, comme Poutine, qu’il en soit ainsi.

De l’autre côté, le président russe a enfoncé le clou vendredi en suggérant qu’il faudrait un gouvernement provisoire en Ukraine avant de pouvoir négocier la paix. Une idée qui fait bondir Kiev, mais qui met surtout le doigt là où ça fait mal : la légitimité de Zelensky. Son mandat a expiré, les élections prévues en mars 2024 ont été annulées au nom de la loi martiale, et personne ne sait quand – ni si – les Ukrainiens pourront voter à nouveau. Pendant ce temps, le président reste au pouvoir sans avoir été réélu, un détail qui semble déranger tout le monde… sauf les médias occidentaux.

Car demander des comptes sur cette situation, ce serait déjà trop demander à ceux qui nous gouvernent et décident quelles guerres méritent qu’on y engloutisse nos impôts.

Diplomatie, manipulations et double discours

Poutine a déclaré, selon l’Associated Press, être prêt à envisager une gouvernance intérimaire sous supervision internationale. Il cite l’ONU, les États-Unis, les Européens – tout le monde est convié pour, dit-il, « installer un gouvernement viable et digne de la confiance du peuple » avant d’ouvrir des négociations sérieuses. Un message limpide : tant que Zelensky reste en place sans légitimité électorale, la Russie ne bougera pas.

Trump, lui, voit dans ces manœuvres un risque de blocage durable :

« Mais un nouveau leadership signifie que vous n’allez pas avoir d’accord avant longtemps, n’est-ce pas ? »

Le ton est ferme. Il évoque même des sanctions économiques, notamment des taxes secondaires sur le pétrole russe, si le Kremlin venait à freiner un accord de paix.

« Si j’en viens à conclure que la Russie est responsable de l’échec des négociations – ce qui n’est peut-être pas le cas – je frapperai fort économiquement. »

Une menace à double tranchant, qui montre que Trump veut garder l’initiative, quitte à bousculer tous les acteurs en place.

Et pendant ce temps-là, les dirigeants européens continuent de faire les poches de leurs citoyens pour alimenter une guerre qui ne dit pas son nom. Macron en tête, toujours prompt à faire la leçon, mais incapable de proposer la moindre solution concrète. La guerre en Ukraine est devenue un puits sans fond, et nos élites s’en accommodent très bien – surtout quand ça fait tourner l’industrie de l’armement.

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Une guerre qui profite à certains pendant que les autres paient

Face aux déclarations de Trump, Zelensky a répliqué dimanche en accusant Moscou de n’avoir « que faire de la diplomatie ». Il a évoqué les attaques continues contre l’Ukraine malgré les propositions américaines de cessez-le-feu, dénonçant les frappes, les drones et les missiles qui pleuvent chaque jour sur son pays.

« Depuis quelques semaines, les États-Unis proposent un cessez-le-feu sans condition. Et presque tous les jours, ce sont des drones russes, des bombes, des tirs d’artillerie et des frappes balistiques qui s’abattent sur nous », a-t-il déclaré.

Un discours calibré pour justifier encore plus d’aide militaire occidentale. Il affirme que la Russie a lancé plus de 1 000 drones en une semaine, un chiffre impossible à vérifier mais utile pour faire pression sur ses soutiens occidentaux, toujours plus sollicités. Pendant ce temps, les contribuables européens continuent de voir leurs impôts s’envoler pour financer une guerre qui ne protège ni leurs frontières, ni leurs intérêts.

La ville de Kharkiv a été bombardée deux nuits d’affilée, endommageant une école maternelle, selon les autorités ukrainiennes. Deux civils auraient été blessés. Des événements tragiques, certes, mais qui posent une question : combien de temps encore va-t-on financer cette guerre sans fin, sans demander des comptes à ceux qui la prolongent ?

Manipulation médiatique et opacité militaire

La Russie a également revendiqué la prise du village de Zaporizke dans le Donetsk, une avancée militaire relayée par Reuters… qui prend soin de préciser qu’elle n’a pas pu être vérifiée. Une habitude désormais bien ancrée : lorsqu’il s’agit d’avancées russes, la prudence journalistique devient soudainement systématique. Et gare à ne pas confondre ce village avec la centrale nucléaire de Zaporizhzhia : une confusion sur laquelle les médias jouent volontiers.

Côté ukrainien, l’armée a reconnu avoir perdu la trace de 29 drones russes sur 131 lancés lors d’une attaque massive. 57 auraient été abattus, 45 détournés, mais les autres ? Silence complet. Aucun détail, aucune explication. Et pourtant, cette défense anti-aérienne est justement celle que l’on finance à coups de milliards.

De son côté, la Russie affirme avoir abattu 66 drones ukrainiens dans la même période, preuve qu’elle conserve une capacité militaire intacte malgré les sanctions. L’Ukraine, elle, continue de demander toujours plus d’armement – sans jamais rendre de comptes sur l’efficacité réelle de ses défenses.

Ce conflit s’enlise et ressemble de plus en plus à une guerre par procuration, dont les grandes puissances tirent les ficelles, pendant que les peuples, eux, paient la note. Entre les calculs politiques, les intérêts industriels, et le double discours médiatique, une chose est sûre : la paix n’est pas rentable. Et c’est peut-être bien pour ça qu’elle n’est toujours pas à l’ordre du jour.

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