Trump s’est opposé à une frappe israélienne visant à assassiner le guide suprême iranien, selon des officiels américains

guide suprême iranien guide suprême iranien

🔥 Les essentiels de cette actualité

  • Trump s’oppose fermement à une frappe israélienne visant Ali Khamenei, selon des officiels américains, pour éviter l’escalade avec l’Iran.
  • L’administration Trump cherche à relancer les négociations sur l’accord nucléaire, malgré les tensions croissantes au Moyen-Orient.
  • Israël avait une opportunité d’éliminer Khamenei, mais les USA ont pris leurs distances, craignant une riposte iranienne contre des cibles américaines.
  • Le conflit entre Israël et l’Iran s’intensifie avec des échanges de missiles, marquant une nouvelle étape dans l’escalade des hostilités.

Ce week-end, Israël a eu une opportunité opérationnelle pour éliminer Ali Khamenei, le guide suprême iranien, mais le président Donald Trump a clairement exprimé son opposition à une telle action, selon des responsables américains.

Cette décision reflète la volonté de l’administration Trump de limiter les tensions dans une région déjà marquée par des conflits, tout en cherchant à maintenir une pression diplomatique sur l’Iran pour éviter une escalade militaire.

Dans l’ensemble

Des responsables de la Maison Blanche indiquent que Trump s’efforce d’empêcher une nouvelle escalade du conflit avec l’Iran. Son objectif est de relancer les négociations sur un accord nucléaire, une priorité pour stabiliser les relations avec Téhéran.

Washington souhaite éviter une confrontation directe qui pourrait entraîner les États-Unis dans un conflit régional plus large, surtout dans un contexte de tensions géopolitiques accrues au Moyen-Orient.

L’administration Trump s’est jusqu’à présent distanciée de l’opération israélienne

L’administration Trump a pris ses distances vis-à-vis de l’opération israélienne, déclarant qu’une riposte iranienne contre des cibles américaines serait considérée comme illégitime. Cette position vise à protéger les intérêts américains tout en dissuadant l’Iran de réagir de manière disproportionnée.

Le conflit entre Israël et l’Iran, entré dans son troisième jour dimanche, s’est intensifié avec des échanges de missiles.

Une attaque de l’armée de l’air israélienne a visé une base aérienne à Mashhad, en Iran, située à plus de 1 400 miles d’Israël, marquant une étape significative dans l’escalade des hostilités.

Frappes aériennes Israël- Iran

Au cœur de l’actualité

Un responsable américain a révélé à Axios qu’Israël avait identifié une opportunité pour cibler Khamenei depuis le début de son opération. Cette information met en lumière la capacité d’Israël à envisager des actions audacieuses contre des figures clés du régime iranien.

« Nous avons clairement indiqué aux Israéliens que le président Trump s’opposait à une telle action. Aucun Américain n’a été tué par l’Iran, et il n’est pas question d’assassiner des dirigeants politiques », a déclaré le responsable, soulignant la position ferme de Washington contre une opération aussi risquée.

Reuters a été le premier à rapporter ces discussions entre les États-Unis et Israël concernant une possible opération visant Khamenei, révélant les divergences stratégiques entre les deux alliés sur la gestion de la menace iranienne.

Ce qu’ils disent

Tzachi Hanegbi, conseiller israélien à la sécurité nationale, a démenti sur la chaîne israélienne Channel 12 les informations selon lesquelles Trump aurait bloqué un plan d’assassinat de Khamenei.

Il a qualifié ces allégations de « fake news », cherchant à clarifier les spéculations circulant dans les médias.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a également rejeté le rapport de Reuters lors d’une interview avec Bret Baier sur Fox News.

« Il y a beaucoup d’informations erronées sur des conversations qui n’ont pas eu lieu, mais je ne souhaite pas entrer dans les détails », a-t-il déclaré, évitant de commenter davantage les rumeurs.

Yechiel Leiter, ambassadeur d’Israël aux États-Unis, s’est exprimé sur l’émission This Week d’ABC News.

Sans confirmer explicitement que Khamenei était une cible, il a déclaré :

« Personne qui menace de détruire Israël ne devrait se sentir à l’abri. »

Nous soulignerons en conclusion que l’élimination de Khamenei ne serait pas une victoire pour Israël , avec donc un destruction du pouvoir politique Iranien, mais le début d’un conflit à plus haute intensité qui forcerait le monde à se fracturer, le tout à cause des caprices hystériques de l’État hébreux…

IMPORTANT - À lire

Vous voulez comprendre les enjeux géopolitiques complexes qui sous-tendent le conflit entre l'Iran et Israël ? Notre revue papier approfondit chaque mois l'analyse des tensions au Moyen-Orient et des relations diplomatiques entre les grandes puissances.

Plongez au cœur des coulisses de la politique internationale avec des articles exclusifs rédigés par des experts. Découvrez les stratégies et les intérêts en jeu qui façonnent les décisions des dirigeants mondiaux comme Trump et Khamenei.


Participez au débat, et partagez votre opinion !

Faites avancer la discussion en donnant votre avis à la communauté.