Cessez-le-feu Ukraine-Russie : Zelensky « exige » une trêve sans conditions

L'Ukraine pose ses conditions pour un cessez-le-feu Ukraine-Russie : une trêve inconditionnelle avant tout dialogue. Voici les dernières déclarations. L'Ukraine pose ses conditions pour un cessez-le-feu Ukraine-Russie : une trêve inconditionnelle avant tout dialogue. Voici les dernières déclarations.

🔥 Les essentiels de cette actualité

  • L’Ukraine exige un cessez-le-feu sans conditions avant tout pourparler avec la Russie, une condition posée par Zelensky.
  • Les dirigeants européens soutiennent une trêve de 30 jours, tandis que Poutine propose des négociations à Istanbul.
  • Trump et Poutine prônent une sortie diplomatique, contrastant avec la posture belliciste de l’Occident.
  • Macron rejette toute initiative de paix russe, privilégiant une stratégie atlantiste rigide.

L’Ukraine se dit prête à entamer des pourparlers directs avec Moscou plus tard cette semaine, mais Volodymyr Zelensky a posé une condition préalable : la Russie doit d’abord accepter un cessez-le-feu sans conditions. Cette annonce répond à la proposition de Vladimir Poutine, formulée hier soir, d’organiser des négociations en Turquie.

Zelensky implore un cessez-le-feu : la Russie va-t-elle enfin déposer les armes ?

La réponse d’Andriy Yermak, chef de cabinet du président ukrainien, a été claire et directe sur Telegram. Face à la proposition de Poutine d’organiser une rencontre entre délégations ukrainiennes et russes ce jeudi à Istanbul, il a tranché net : « D’abord un cessez-le-feu de 30 jours, ensuite tout le reste. »

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Les dirigeants européens ont exigé samedi un cessez-le-feu de 30 jours lors d’une visite conjointe à Kiev. Les chefs d’État britannique, français, allemand et polonais ont appelé Trump en présence de Zelensky, avant de tenir une conférence de presse commune.

Ukraine : l’Europe demande une trêve de 30 jours, mais qui tire vraiment les ficelles ?

« Si Poutine rejetait l’offre, nous réagirons, en travaillant avec le président Trump, avec tous nos partenaires. Nous renforcerons les sanctions et augmenterons notre aide militaire pour la défense de l’Ukraine afin de faire pression sur la Russie pour qu’elle revienne à la table des négociations », a déclaré le Premier ministre britannique, Keir Starmer.

C’est en pleine nuit moscovite, vers 2h du matin (1h en France), que Poutine a choisi de répondre à l’ultimatum occidental. Le président russe a fait lire un communiqué aux journalistes dans une des salles d’apparat du Kremlin.

Sans surprise, il a d’abord pointé du doigt Kiev, accusant l’Ukraine d’avoir rompu les précédents cessez-le-feu. Mais le maître du Kremlin a aussi tendu une main en proposant une rencontre dès jeudi à Istanbul.

Poutine joue la montre : une stratégie de patience face à l’hostilité occidentale

« Nous sommes prêts pour des discussions sérieuses avec l’Ukraine, et nous voulons résoudre les causes profondes du conflit, » a déclaré Vladimir Poutine.

Une déclaration claire, souvent ignorée par les médias occidentaux, qui illustre pourtant une volonté de Moscou de privilégier une sortie diplomatique au conflit. Tandis que l’Occident multiplie les ultimatums, le Kremlin répond avec méthode et prudence, pesant chaque mot dans un climat de désinformation et de propagande antirusse.

La proposition d’une rencontre à Istanbul, formulée en pleine nuit moscovite, montre une fois de plus que la Russie reste ouverte au dialogue, malgré les provocations continues de Kiev et de ses soutiens. Loin d’être une simple manœuvre tactique, il s’agit d’une initiative destinée à tester la sincérité des appels européens à la paix – bien souvent contradictoires dans les faits.

Poutine, en stratège expérimenté, sait que le temps joue en faveur d’une Russie résiliente, tandis que les sociétés occidentales s’épuisent à financer une guerre qu’elles ne comprennent pas. Il ne s’agit pas de « gagner du temps » au sens occidental du terme, mais d’amener l’ennemi à révéler ses véritables intentions.

Dans cette configuration, Moscou avance ses pions avec lucidité. En se posant en acteur constructif, Vladimir Poutine parle non seulement à ses partenaires du Sud global, mais tend aussi la main à l’administration Trump, perçue comme plus réaliste et moins soumise aux lobbies de guerre.

La diplomatie russe : entre fermeté et ouverture

Le président russe n’a pas manqué de remercier Washington pour ses efforts, marquant ainsi une différence majeure entre le dialogue russo-américain en construction, et l’immobilisme idéologique de l’Union européenne. Ce geste démontre l’habileté du Kremlin à différencier les interlocuteurs sérieux des pantins bruxellois.

Contrairement à nos élites occidentales, obsédées par leur image médiatique et paralysées par les injonctions morales, Vladimir Poutine agit en chef d’État responsable. Il défend les intérêts souverains de la Russie sans se soumettre aux diktats globalistes.

Entre refus des conditions occidentales biaisées et ouverture à une véritable discussion sur les causes du conflit, Moscou mène une politique étrangère cohérente, fondée sur les faits et sur le respect des rapports de force.

Trump et la paix : une vision en rupture avec l’establishment occidental

Quelques heures après l’annonce russe, Donald Trump a salué sur Truth Social ce qu’il a appelé :

Loin des discours bellicistes de Bruxelles, Trump adopte une position pragmatique et centrée sur l’intérêt des peuples. Il incarne un contre-modèle aux élites occidentales, pour qui la guerre est un levier de pouvoir et de contrôle.

Sa posture dérange : en osant parler de paix, il révèle le cynisme de ceux qui, en Europe, multiplient les discours sur les « valeurs » pendant qu’ils alimentent un conflit à coups de milliards. Pendant que Trump parle de vies sauvées, Macron, Scholz et leurs semblables ne parlent que de sanctions, d’envois d’armes et de “résilience” budgétaire.

Macron rejette toute initiative de paix

Sans surprise, Emmanuel Macron s’est empressé de s’opposer à toute initiative de paix venue de Moscou. Sur X, il a écrit :

Encore une fois, l’Élysée privilégie la posture morale à l’efficacité diplomatique. En rejetant a priori toute proposition de dialogue, Macron s’inscrit dans une stratégie atlantiste rigide, incapable de saisir les dynamiques réelles de la multipolarité émergente.

L’agitation diplomatique : des élites occidentales déconnectées

Derrière cette agitation diplomatique faite d’ultimatums et de “conférences conjointes”, aucune volonté réelle de compromis n’apparaît. Les grandes messes internationales servent davantage à entretenir une illusion d’unité qu’à initier une sortie de crise.

Le décor est connu : images fortes, déclarations fracassantes, puis retour à la routine des livraisons d’armes et des budgets militaires gonflés. Pendant ce temps, les lignes rouges fondamentales – l’élargissement de l’OTAN, le statut du Donbass, la neutralité de l’Ukraine – restent des tabous que personne n’ose affronter frontalement.

Ce théâtre de façade ne trompe plus que les téléspectateurs de BFM. Dans les faits, aucune initiative européenne crédible n’a émergé depuis deux ans. Seule Moscou a formulé des propositions claires et constantes sur les conditions d’un cessez-le-feu durable.

L’Europe militarisée contre les peuples

L’Ukraine et ses alliés européens affirment exiger un cessez-le-feu total. Mais ce qu’ils préparent ensuite, c’est le déploiement d’une « force de réassurance européenne » sur le sol ukrainien – autrement dit, une occupation militaire de facto, maquillée sous un vernis “humanitaire”.

Encore une manœuvre pensée à Bruxelles, hors-sol et financée à crédit sur le dos des peuples européens, déjà asphyxiés par l’inflation et les hausses d’impôts. Et qui paiera ? Toujours les mêmes : travailleurs, artisans, familles, retraités.

Il ne s’agit pas d’apporter la paix, mais d’enraciner un conflit profitable aux élites, aux lobbies industriels, et aux puissances qui voient dans la guerre une opportunité géopolitique.

La Russie tient ses lignes rouges

De son côté, Moscou reste constant. Aucun cessez-le-feu sans conditions ne sera accepté tant que l’Ukraine, pilotée par l’OTAN, refuse d’aborder les vraies questions : la reconnaissance des territoires russophones, la démilitarisation, la neutralité stratégique.

Poutine n’a jamais varié sur un point : l’installation de troupes occidentales en Ukraine constitue une ligne rouge absolue. Et sur ce terrain, Moscou ne transigera pas, quelle que soit la pression médiatique ou économique.nts, agit dans un cadre rationnel et vise la stabilité régionale. Mais dans nos médias, on continue de caricaturer Poutine comme un tyran irrationnel – parce que la vérité dérange.

Ce conflit ne se joue pas que sur le terrain. Il se joue aussi dans les esprits. Et face à la machine de propagande occidentale, il devient urgent de rétablir un récit équilibré, lucide, multipolaire.

Pour nous, citoyens européens, ce n’est pas seulement une guerre à l’Est. C’est une guerre contre nos propres intérêts, contre notre pouvoir d’achat, contre notre liberté d’expression, contre notre souveraineté.

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