« Vision pour la France » de Glucksmann : que cache vraiment le programme du pantin de la CIA ?

Raphaël Glucksmann - Vision pour la France Raphaël Glucksmann - Vision pour la France

🔥 Les essentiels de cette actualité

  • Raphaël Glucksmann présente sa « vision pour la France » avec des promesses de révolution écologique et sociale, mais quels sont les véritables enjeux cachés derrière ce programme ?
  • Il promet un SMIC à 1600 euros et l’annulation de la réforme des retraites, mais sans préciser comment financer ces mesures. Qui paiera la note à la fin ?
  • Le programme inclut des réformes sociétales clivantes, comme le droit de vote à 16 ans et pour les étrangers. Est-ce vraiment la solution pour régénérer la démocratie ?
  • Une « consultation citoyenne » est prévue, mais sera-t-elle vraiment ouverte à toutes les voix ou simplement un outil de storytelling ?

Lundi, Raphaël Glucksmann a sorti à Paris ce qui ressemble déjà à un brouillon de programme présidentiel.

Une « vision pour la France » qu’il vend comme une « France puissante qui protège » et un « nouveau contrat social et démocratique ».

Au centre de son storytelling : faire de la France le chef de train d’une « révolution écologique ». Une recette censée, selon lui, rendre au pays sa grandeur et barrer la route au « Trumpisme ».

« Nous portons une vision profondément écolo, pas par idéalisme, mais par réalisme. Nous savons que la seule manière pour la France et l’Europe de redevenir puissantes, c’est de mener à bien la révolution écologique. »

Des slogans sociaux qu’on a déjà entendus

Histoire de ferrer l’électorat de gauche, Glucksmann dégaine son lot de promesses : SMIC à 1 600 euros d’ici deux ans, impôts soi-disant rééquilibrés entre salariés, héritiers et riches rentiers, et évidemment l’annulation de la réforme des retraites.

Il joue les porte-voix de « la colère justifiée » des Français qui bossent pour survivre.

On nous l’a déjà servie, cette musique : des promesses martelées au micro, mais toujours floues sur le financement. À la fin, devinez qui trinque.

Manifestation-Réforme des retraites

Retraites : un conclave pour sauver les meubles

Sur le conclave des retraites, qui devait se conclure lundi, le politicien avoue sans gêne qu’il faudra « gratter tout ce qu’on peut gratter ».
Belle vision !

Il se rengorge déjà à l’idée de décrocher un compromis qui adoucirait un peu la pénibilité et permettrait à « 200 000 femmes aux carrières hachées » de partir plus tôt.

Du pain sec pour faire passer la pilule après des années de recul social : c’est tout sauf un big bang pour nos retraites.

Un programme sociétal qui clive (et pas qu’un peu)

Mais Place publique ne s’arrête pas là : dans la besace, on trouve aussi la santé, la justice, un « Plan Marshall » pour le logement, et surtout l’ouverture du droit de vote aux ados de 16 ans et aux étrangers hors Europe pour les scrutins locaux.

En prime, une pincée de proportionnelle pour « régénérer la démocratie ».

Derrière ces formules, la réalité : plus de prélèvements pour remplir les caisses, plus de confusion électorale pour multiplier les alliances de partis, et un vote accordé à ceux qui n’ont même pas encore appris à payer un loyer.

Glucksmann

Une « consultation citoyenne » verrouillée

Pour emballer le tout : une grande « consultation ».
Plus de 3 000 militants et quelques « experts » bien alignés ont pondu l’acte 1 du programme.

On nous promet des « rencontres » avec les Français jusqu’en 2026 pour « finaliser » tout ça.

On connaît la ficelle : des réunions planifiées, la parole donnée aux mêmes, les voix critiques poliment écartées, et à la fin, un projet taillé sur mesure pour leur storytelling.

réunion à huis clos

Glucksmann prépare déjà son fauteuil pour 2027

Devant les micros, il jure qu’il ne vise pas l’Élysée pour 2027. Dans les coulisses, il peaufine son plan : image lisse, refus net de toute primaire à gauche, et un « pôle » taillé sur mesure pour lui.


Histoire de calmer ceux qui pointent déjà du doigt son petit confort médiatique, il promet que le cas de sa compagne, Léa Salamé — bientôt aux manettes du « 20 heures » de France 2 — sera « géré en toute transparence » s’il finit par sauter le pas.

Au final : du vent… et pour qui la note ?

Glucksmann promet une France plus verte, plus juste, plus forte. Les slogans s’enchaînent, les mesures pleuvent — mais jamais un mot sur qui passera à la caisse.

Sous le vernis ? Toujours plus de dépenses publiques, plus de taxes, plus de contraintes pour ceux qui bossent en silence.

Et au bout du compte, comme d’habitude : ce sont ceux qu’on n’entend jamais qui porteront tout ça sur leurs épaules.

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