🔥 Les essentiels de cette actualité
- Trump quitte le G7 plus tôt pour gérer la crise nucléaire iranienne, soulignant l’urgence de la situation.
- Il avertit d’une attaque imminente sur Téhéran, appelant à l’évacuation de la ville.
- Les États-Unis renforcent leur présence militaire au Moyen-Orient, préparant des options stratégiques.
- Trump évoque des négociations possibles avec l’Iran, mais reste évasif sur les détails.
Le président Donald Trump a interrompu sa participation au sommet du G7 au Canada pour se focaliser sur les tensions croissantes au Moyen-Orient.
À bord d’Air Force One, mardi matin, il s’est exprimé auprès des journalistes, déclarant vouloir une solution définitive au problème du nucléaire iranien.
Il a affirmé que l’Iran était proche d’acquérir l’arme nucléaire, insistant sur la nécessité pour Téhéran d’abandonner complètement ses activités d’enrichissement.
Trump a également indiqué que la situation qu’il allait traiter à Washington était d’une gravité significative, sans préciser davantage.
Le sommet du G7, rassemblant plusieurs dirigeants mondiaux, a donné lieu à une déclaration commune réaffirmant que l’Iran ne devait jamais acquérir l’arme nucléaire et appelant à une désescalade du conflit. Le texte affirme par ailleurs le droit d’Israël à se défendre, tout en passant sous silence celui de l’Iran.
Le départ anticipé de Trump souligne l’urgence qu’il accorde à la situation au Moyen-Orient, où les intérêts américains et régionaux sont en jeu.
Réaction de Trump aux interprétations européennes
Dans un message publié sur Truth Social, Trump a réagi à une déclaration du président français Emmanuel Macron, qui avait suggéré qu’il avait quitté le G7 pour travailler à un cessez-le-feu entre Israël et l’Iran.
Trump a démenti cette affirmation, précisant que son retour à Washington n’était pas motivé par un cessez-le-feu, mais par une question bien plus importante. Il a écrit :
« […] Il ignore totalement pourquoi je suis en route pour Washington […]»
La déclaration du G7, publiée après son départ, mettait l’accent sur la prévention du développement nucléaire iranien, alignée en partie avec la position de Trump.
Trump avertit l’Iran d’une attaque imminente
Tard lundi soir, Trump a publié un message sans précédent sur Truth Social, appelant les quelque dix millions d’habitants de Téhéran à évacuer immédiatement la ville en raison des frappes israéliennes en cours.
Il a déclaré qu’une attaque plus importante pourrait suivre :
« Vous le saurez dans les deux prochains jours. Vous le saurez. Personne n’a ralenti jusqu’à présent»
Parallèlement, les spéculations s’intensifient sur les capacités nucléaires de l’Iran, alors même que la CIA continue de juger improbable que Téhéran cherche à acquérir l’arme nucléaire.
Interrogé par CNN sur les déclarations de Tulsi Gabbard, directrice du Renseignement national, qui avait témoigné en mars devant la commission du renseignement du Sénat que la communauté du renseignement américain « continue d’estimer que l’Iran ne construit pas d’arme nucléaire et que le guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, n’a pas autorisé le programme d’armes nucléaires suspendu en 2003 », Trump a balayé cette position :
« Peu importe ce qu’elle a dit. Ils étaient très près d’obtenir une bombe nucléaire. »
Gabbard a toutefois affirmé mardi, à son arrivée au Capitole, être en accord avec Trump, soulignant que ses propos reflétaient son évaluation annuelle des menaces. Elle a également critiqué les médias pour avoir mal interprété ses déclarations.
Préparatifs militaires et perspectives de négociations
Face à l’escalade des tensions, les États-Unis renforcent leur présence militaire dans la région.
Un deuxième porte-avions, l’USS Nimitz, a été déployé vers le Moyen-Orient, et des pétroliers de l’US Air Force sont positionnés en Europe pour préparer d’éventuelles options militaires, selon le Pentagone.
Ces mouvements indiquent une anticipation de possibles actions stratégiques, bien que Trump soit resté évasif sur les plans précis, déclarant : « Je ne peux pas vous dire ça. »
Parallèlement, Trump a évoqué la possibilité d’envoyer l’émissaire américain Steve Witkoff ou le vice-président J.D. Vance pour rencontrer des responsables iraniens dans le but de favoriser une désescalade et d’ouvrir des négociations.
« Ça dépend de ce qui se passera quand je serai rentré », a-t-il précisé, laissant planer l’incertitude sur la stratégie à venir.
Concernant son appel à l’évacuation de Téhéran, Trump a exprimé le souhait que « les gens soient en sécurité », tout en espérant que le programme nucléaire iranien soit neutralisé avant une éventuelle intervention militaire.
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