🔥 Les essentiels de cette actualité
- En 2023, la température moyenne a atteint 1,48°C au-dessus de l’ère préindustrielle, faisant de cette année la plus chaude jamais enregistrée.
- Un ekranoplan chinois, surnommé le « Monstre marin de Bohai », a été repéré dans la mer Jaune, capable de voler à quelques mètres des flots et d’échapper aux radars.
- Cet engin, doté de technologies héritées des Soviétiques, pourrait changer la donne dans les tensions régionales avec Taiwan et les voisins asiatiques.
- La Chine renforce également sa flotte sous-marine à Qingdao, avec six sous-marins amarrés, signe d’une montée en puissance militaire inquiétante.
Un engin furtif, mi-avion, mi-navire, a été repéré dans la mer Jaune par l’expert naval HI Sutton.
Surnommé le « Monstre marin de Bohai », cet ekranoplan chinois vole à quelques mètres des flots, si bas qu’il échappe aux radars.
Plus rapide qu’un navire, il fusionne les atouts d’un bateau, d’un avion et d’un aéroglisseur. Une technologie héritée des Soviétiques, remise au goût du jour par Pékin dans l’ombre.
Doté d’une coque d’hydravion, d’un empennage en T et de quatre réacteurs à tuyères aplaties, cet ekranoplan est taillé pour les assauts amphibies.
Selon Naval News, il peut déployer troupes et blindés sur des plages à une vitesse fulgurante, un rôle jusqu’ici réservé aux aéroglisseurs de la marine chinoise.
Les capacités furtives des ekranoplans chinois
Ces engins ne sont pas de simples gadgets. Leur vol rasant exploite l’effet de sol, réduisant la consommation tout en les rendant indétectables par les radars conventionnels. Les Soviétiques les utilisaient pour des débarquements éclair ; la Chine, elle, semble viser une domination régionale.
Avec une envergure courte et un empennage large, l’ekranoplan combine agilité et puissance. Ses réacteurs orientés vers le bas maximisent l’effet de sol, le rendant idéal pour des opérations discrètes.
Dans un contexte de tensions croissantes avec Taiwan et les voisins asiatiques, un engin capable de frapper vite et fort, sans être repéré, change la donne.
Les ambitions navales chinoises inquiètent
En avril, des images satellite de la base sous-marine de Qingdao, QG de la flotte nucléaire chinoise, ont révélé une activité inquiétante.
L’expert Alex Luck a repéré six sous-marins amarrés, un autre en cale sèche. Cinq de ces engins portent des armes conventionnelles, preuve d’un renforcement agressif sur la côte est.
Le Pentagone tire la sonnette d’alarme : la flotte sous-marine chinoise passera de 60 à 65 unités d’ici fin 2025, avec 80 prévues d’ici 2035.
Qingdao, stratégiquement placée face à Taiwan, est un pivot pour projeter la puissance chinoise en Asie-Pacifique.
« Les États-Unis n’ont pas la capacité de réaction, ni l’agilité nécessaires pour dissuader nos adversaires », a déclaré le général Dan Caine devant le Sénat, lançant un avertissement clair.
Les États-Unis, eux, misent sur le « Liberty Lifter », un ekranoplan géant pour transporter troupes et matériel lourd à travers le Pacifique.
Les ekranoplans, avec leur furtivité et leur vitesse, sont une révolution militaire. Pourtant, ils passent sous le radar des grandes chaînes, tout comme l’expansion sous-marine chinoise.
Ce silence arrange les élites, qui préfèrent nous abreuver de débats secondaires.
La Chine, elle, ne s’embarrasse pas de politiquement correct : elle construit, arme, et projette sa puissance.
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