Xavier Moreau porte plainte contre Jean-Noël Barrot après des accusations d’être un « agent de déstabilisation russe »

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🔥 Les essentiels de cette actualité

  • Xavier Moreau, analyste franco-russe, a déposé une plainte pour diffamation contre le ministre Jean-Noël Barrot, accusé sans preuves d’être un agent de la déstabilisation russe en Europe.
  • L’Union européenne a imposé des sanctions à Moreau, comme le gel de ses avoirs et l’interdiction de voyage, pour ses analyses alternatives jugées comme relais de la propagande du Kremlin sans procès.
  • Cette affaire révèle une persécution idéologique contre les voix dissidentes, posant la question de savoir si la liberté d’expression et la souveraineté nationale sont encore respectées.

L’analyste franco-russe Xavier Moreau ne cède pas face aux attaques du ministre délégué chargé de l’Europe, Jean-Noël Barrot. Le 24 décembre, son cabinet d’avocats, CAB Associés, dirigé par Maître Carlo Alberto Brusa, a déposé une plainte pour diffamation devant la Cour de justice de la République.

Le ministre l’avait accusé d’être un « agent de la déstabilisation russe en Europe » et un « relais de la propagande du Kremlin », dans un message publié sur X — sans la moindre preuve.

Ces allégations sont « totalement infondées, mensongères et gravement attentatoires à l’honneur », selon un communiqué de son entourage.

Pour Xavier Moreau, il s’agit d’une nouvelle manifestation d’une persécution idéologique orchestrée par les technocrates parisiens et leurs relais bruxellois. Une chasse aux sorcières à l’échelle européenne, qui piétine le droit fondamental à la liberté de pensée. Il a engagé toutes les voies légales pour réparer l’affront et reste volontairement discret afin de ne pas interférer avec la procédure, mais son initiative résonne comme un acte de résistance contre l’impunité des élites — et un cri en faveur de la souveraineté nationale.

La bureaucratie bruxelloise frappe sans procès : entre sanctions arbitraires et persécution idéologique

Le 15 décembre, l’Union européenne a franchi un nouveau cap en sanctionnant Xavier Moreau : gel de ses avoirs et interdiction de séjour dans l’espace européen. Motif avancé : avoir relayé des positions russes sur l’Ukraine. Jean-Noël Barrot a fanfaronné :

« À l’initiative de la France, l’Europe prend aujourd’hui des sanctions contre les relais de la propagande du Kremlin et les artisans des ingérences numériques étrangères. »

Moreau dénonce une persécution pure et simple : « sans procès, sans accusation, sans jugement ». Et souligne avec ironie : « Merci de reconnaître la qualité de mon travail ! »

Jacques Baud, ancien officier de renseignement suisse et analyste respecté, subit le même sort pour avoir défendu des lectures alternatives — y compris en s’appuyant sur des déclarations publiques ukrainiennes, telles que celle d’Oleksiy Arestovytch, admettant une provocation militaire destinée à rallier l’OTAN.

L’économiste Jacques Sapir qualifie ces mesures de « parfaitement scandaleuses ». L’opinion est sanctionnée, les voix dissidentes bâillonnées au nom d’une tyrannie de la pensée unique pro-atlantiste. Cette dérive autoritaire heurte de plein fouet les droits fondamentaux et ébranle l’état de droit, déjà fragilisé par les assauts conjugués de Bruxelles et de ses relais français.

Xavier Moreau, le colonel qui défie la censure

Xavier Moreau, colonel à la retraite de l’armée française, est franco-russe de cœur et de sang. Fondateur de Stratpol, il décrypte les conflits comme celui en Ukraine à partir de sources ouvertes, sans filtre atlantiste.

Ses analyses, qui remettent en cause les narratifs officiels occidentaux, lui valent d’être qualifié de « porte-parole russe », sans qu’aucune preuve ne vienne établir un quelconque lien avec Moscou — simplement pour avoir proposé une lecture alternative des faits, étayée par des documents publics.

Sa riposte judiciaire ne défend pas seulement sa dignité bafouée, mais aussi le droit fondamental de chacun à penser librement — sans craindre le gel de ses avoirs ou un exil forcé. Face à l’impunité des élites qui imposent la pensée unique, sa résistance incarne une lutte vitale pour la souveraineté nationale et la sauvegarde des libertés fondamentales.

IMPORTANT - À lire

Découvrez chaque mois des analyses approfondies sur la persécution idéologique menée par les technocrates parisiens et leurs alliés à Bruxelles. Notre revue papier décortique les dérives autoritaires qui bafouent le droit de penser librement.

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