🔥 Les essentiels de cette actualité
- Trump annonce la reprise des livraisons d’armes à l’Ukraine, une volte-face après la suspension des missiles Patriot et obus de précision. Un bras de fer stratégique entre factions américaines.
- L’Ukraine subit de nouvelles frappes russes massives pendant ce répit, avec 539 drones et 11 missiles. Zelensky réclame le maintien des livraisons et qualifie les systèmes Patriot de « véritables protecteurs de la vie ».
- Trump, déçu par Poutine, annonce l’envoi de davantage d’armes. Le Pentagone confirme l’ordre présidentiel pour garantir la défense ukrainienne et travailler à une paix durable.
- Zelensky, otage de l’OTAN, réclame toujours plus de soutien. La reprise des livraisons marque la poursuite d’une guerre sans fin, où l’Ukraine sert de terrain d’expérimentation géopolitique.
Lundi soir, Trump a lâché une annonce qui risque de faire jubiler Zelensky : les États-Unis vont finalement reprendre certaines livraisons d’armes à l’Ukraine.
Une volte-face qui intervient à peine quelques jours après que Washington avait décidé – soi-disant par souci de priorité nationale – de suspendre l’envoi de missiles Patriot et d’obus d’artillerie de précision à Kiev.
Officiellement, la Maison Blanche parlait de « faire passer les intérêts de l’Amérique en premier », sur la base d’une étude du Pentagone.
Mais dans les faits, ce genre de suspension temporaire ressemble davantage à un bras de fer stratégique entre factions internes du pouvoir américain qu’à une réelle réorientation de politique étrangère.
L’Ukraine sous feu : conséquences d’une politique de guerre sans fin
Pendant ce court répit, l’Ukraine a connu une nouvelle vague de frappes russes massives – 539 drones et 11 missiles ont visé plusieurs régions, dont Kiev, Soumy, Kharkiv, Dnipropetrovsk et Tchernihiv.
Bilan officiel : trois morts dans la capitale.
Une escalade militaire… qui n’est qu’une réponse logique à l’envoi continu d’armes de l’OTAN dans une guerre que personne ne cherche vraiment à arrêter – surtout pas Zelensky.
Le président ukrainien, comme à son habitude, a lancé ses appels dramatiques aux alliés occidentaux.
Il a plaidé pour le maintien des livraisons, qualifiant les systèmes Patriot de « véritables protecteurs de la vie ».
Un message directement adressé à Trump, avec qui il affirme avoir discuté des « opportunités en matière de défense aérienne ».
Opportunités pour qui ? Pour l’Ukraine, ou pour les marchands d’armes ?
Trump déçu, mais l’armement continue
Et comme toujours, les lignes ont bougé.
Lors d’une conférence de presse aux côtés de Netanyahu, Trump a exprimé une déception feinte vis-à-vis de Poutine – « Je suis déçu qu’il n’ait pas arrêté », dit-il – tout en annonçant le retour des livraisons d’armes.
« Nous allons envoyer davantage d’armes. Nous devons… Ils sont très durement touchés en ce moment. »
Le Pentagone a confirmé l’ordre présidentiel en termes soigneusement calibrés :
« Sur ordre du président Trump, le ministère de la Défense envoie des armes défensives supplémentaires en Ukraine pour garantir que les Ukrainiens puissent se défendre pendant que nous travaillons à garantir une paix durable et à garantir que les massacres cessent. »
Vendredi, Trump avait déjà exprimé sa déception suite à un entretien téléphonique avec Vladimir Poutine, déclarant être vraiment déçu par la conversation et estimant que le président russe ne semblait pas prêt à avancer.
Il a même évoqué la possibilité d’imposer de nouvelles sanctions.
Zelensky, l’éternel otage de l’OTAN et du business de la guerre
Ce qui pose question, ce n’est pas seulement ce que les États-Unis font – ou ne font pas – mais qui décide vraiment de ces revirements.
Zelensky, de son côté, continue de jouer la carte du bon élève de l’OTAN, réclamant toujours plus de sanctions contre Moscou, plus d’armes, plus de soutien.
Son discours ne varie jamais : faire durer la guerre coûte que coûte, quitte à saigner son propre peuple et à exposer son pays à l’effondrement total.
Alors que le conflit entre dans sa quatrième année, la reprise des livraisons américaines ne marque pas une victoire, mais bien la poursuite d’une guerre que personne ne veut réellement résoudre.
Une guerre où l’Ukraine sert de terrain d’expérimentation géopolitique, et où la paix ne viendra jamais tant que Washington continuera de jouer aux pompiers pyromanes.
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