🔥 Les essentiels de cette actualité
- Le projet de loi sur la simplification de la vie économique est reporté aux calendes grecques, laissant les citoyens face à des démarches toujours aussi lourdes.
- Les débats interminables et les accusations d’écologistes ont affaibli le calendrier parlementaire, repoussant l’adoption du texte pour la deuxième fois.
- Les zones à faibles émissions, supprimées en commission, suscitent la controverse et soulignent les tensions entre écologie et quotidien des Français.
- Le gouvernement recule face à la fronde des élus locaux, assouplissant les restrictions des ZFE, mais l’avenir de ces mesures reste incertain.
Quelle ironie. Le projet de loi sur la simplification de la vie économique qui devait rendre plus lisibles les démarches administratives, alléger les normes et faciliter la vie des entreprises comme des citoyens, s’embourbe dans les méandres kafkaïens du Parlement. Le vote solennel prévu mardi à l’Assemblée ? Reporté aux calendes grecques. Encore une fois.
Les débats interminables de cette semaine ont eu raison du calendrier parlementaire. C’est la deuxième fois que l’adoption du texte est repoussée sans nouvelle date. Déjà mi-avril, l’examen avait été coupé net par les vacances de nos chers représentants.
Le gouvernement avait pourtant réussi à libérer quelques créneaux cette semaine pour continuer la mascarade. Effort vain, comme on pouvait s’y attendre. Selon Le Figaro, les écologistes accusent carrément l’exécutif de « détruire l’environnement à la tronçonneuse », ce qui n’a pas accéléré les choses.
Les retards et les accusations
Pendant ce temps, les Français triment avec leurs démarches administratives toujours aussi lourdes. Mais rassurez-vous, nos élus réfléchissent à comment vous « simplifier » la vie… quand ils auront fini leurs joutes oratoires et leurs petits arrangements entre amis.
Cette pantomime parlementaire illustre, comme si nous en avions encore besoin, l’incapacité chronique de nos politiciens à résoudre les problèmes concrets du pays. Entre incompétence et théâtre de Guignol, il devient difficile de faire la différence.
Le théâtre parlementaire continue à Paris. Mardi, en conférence des présidents, le gouvernement a tenté de forcer l’ouverture de l’Hémicycle vendredi pour faire avancer ses dossiers. Personne n’en a voulu. Encore un échec pour nos dirigeants qui ne cessent de se heurter à leurs propres limites.
Les priorités des élus
La semaine prochaine ? Nos élus ont prévu de s’occuper de textes issus d’initiatives parlementaires. C’est toujours ça de pris avant qu’ils ne se lancent dans le débat sur la fin de vie, un sujet qui promet de monopoliser les esprits et les heures de débat.
Pendant ce temps, le projet de loi simplification est repoussé aux oubliettes. Pourtant, ce texte avait secoué les commissions, notamment avec la suppression des zones à faibles émissions – ces fameux dispositifs qui empêchent les Français modestes d’utiliser leur voiture dans certaines villes. Encore une fois, nos élites préfèrent s’occuper de grands débats philosophiques plutôt que de simplifier vraiment la vie quotidienne des Français. Mais est-ce vraiment étonnant?
Le chaos législatif
Le chaos parlementaire n’a jamais été aussi flagrant. « C’est un peu délicat… On ne sait pas trop quand ça reprendra », lâche, complètement perdu, un vieux routier des coulisses parlementaires. Le pauvre homme, usé par ces dernières semaines chaotiques, résume la situation avec un cynisme désarmant : « C’est du Tetris, il faut mettre des ronds dans des carrés. »
Depuis le passage en force des textes budgétaires en début d’année, le Palais Bourbon est devenu un véritable capharnaüm législatif. Les séances s’enchaînent sans cohérence, les ordres du jour changent constamment, et personne n’y comprend plus rien. Même les élus censés représenter nos intérêts pataugent dans cette soupe administrative.
On pourrait en rire si ce n’était pas si dramatique.
« Le gouvernement blinde le calendrier pour ne pas être accusé de ne rien faire, les députés d’opposition posent des centaines d’amendements, et nous, on se retrouve à ne plus savoir quel jour ni à quelle heure sont examinés les textes », se lamente un député macroniste.
Une confession qui en dit long sur l’état réel de notre démocratie représentative…
Les Zones à Faible Émission : Une mesure controversée
Les « zones à faible émission » (ZFE) n’auront peut-être pas fait long feu. Grâce à une alliance inattendue entre LR, RN, une partie de la gauche et même certains macronistes, ces dispositifs liberticides ont été supprimés en commission spéciale. Encore une victoire du bon sens contre la technocratie !
Ces ZFE, imposées par le gouvernement, interdisaient aux voitures anciennes – souvent les seules que peuvent se payer les Français modestes – d’accéder aux centres-villes. Un nouveau racket déguisé en écologie.
D’un côté, les écolos bobos s’accrochent à leur totem anti-pollution comme si nos vieilles voitures étaient responsables de tous les maux de la planète. De l’autre, ceux qui vivent dans le monde réel se battent contre ces mesures impossibles à appliquer pour les travailleurs qui n’ont pas les moyens de changer de véhicule à chaque lubie gouvernementale.
Entre les ZFE, la hausse des carburants et les radars, on se demande quand l’État cessera de s’acharner sur l’automobiliste français. Heureusement que nos députés ont, pour une fois, écouté le peuple plutôt que les diktats écologistes venus d’en haut.
Reste à savoir si cette victoire tiendra face aux lobbies et aux pressions de Bruxelles qui ne manqueront pas de s’exercer pour remettre en selle ce symbole de la dictature verte.
Le gouvernement recule face à la fronde
Face à la colère des élus, le gouvernement Bayrou recule sur les Zones à Faibles Émissions.
Acculé par la fronde des maires et des élus locaux, avec en tête Laurent Wauquiez, le gouvernement de François Bayrou vient de faire machine arrière sur les fameuses ZFE. Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, a sorti un amendement de son chapeau pour calmer le jeu. Désormais, seule une quarantaine d’agglos de plus de 150.000 habitants pourront choisir si elles veulent ou non nous embêter avec ces restrictions. Et encore, à condition qu’elles dépassent régulièrement les seuils de pollution.
Fini l’obligation partout ! Seuls quelques quartiers du Grand Paris et de Lyon resteront piégés par ces mesures liberticides. Dans ces zones, gare à vous si vous roulez avec une voiture essence de plus de 20 ans ou diesel de plus de 15 ans (Crit’Air 3) – vous serez persona non grata.
Le plus ridicule dans cette histoire ? Depuis les lois de 2019 et 2021, les maires étaient forcés d’instaurer ces ZFE alors que tout le monde s’en fichait royalement. Certains accordaient des dérogations à tour de bras, d’autres ne contrôlaient strictement rien. Autant dire que cette usine à gaz administrative n’a jamais vraiment fonctionné, mais a bien pourri la vie des Français les moins fortunés qui ne peuvent pas s’offrir une voiture neuve.
Les députés macronistes face à un dilemme
Face aux critiques du dispositif ZFE qu’ils avaient pourtant vanté, certains députés macronistes font volte-face. C’est typique de cette macronie qui ne sait plus où donner de la tête dans une Assemblée fragmentée.
« J’ai voté contre la suppression en commission mais je vais être solidaire et je voterai l’amendement de repli de la ministre en séance publique », confie un député Renaissance, préférant se ranger derrière sa ministre plutôt que défendre ses convictions.
Comment ne pas y voir un nouveau signe de cette politique girouette qui caractérise le parti présidentiel ?
Les ZFE, ces zones qui interdisent aux véhicules anciens de circuler dans les centres-villes, punissant encore une fois les Français modestes qui n’ont pas les moyens de changer leur voiture, pourraient donc être partiellement sauvées. Mais rien n’est joué.
Pour l’instant, l’amendement proposé par Agnès Pannier-Runacher reste en suspens. Son examen n’aura pas lieu avant plusieurs semaines. Et dans cette Assemblée sans majorité où chaque vote est un casse-tête, il faudra un miracle pour que ce texte liberticide passe. Encore une belle démonstration de l’amateurisme d’un gouvernement qui impose, puis recule, puis tente de sauver les meubles.
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