Le 10 mars 2007, le président russe Vladimir Poutine a pris la parole à la conférence annuelle de Munich sur la Sécurité. Ses objections et avertissements étaient déjà catégoriques à l’époque, citons-le :
On voit apparaître en Bulgarie et en Roumanie des « bases américaines légères avancées » de 5 000 militaires chacune. Il se trouve que l’OTAN rapproche ses forces avancées de nos frontières, tandis que nous – qui respectons strictement le Traité – ne réagissons pas à ces démarches. Il est évident, je pense, que l’élargissement de l’OTAN n’a rien à voir avec la modernisation de l’alliance, ni avec la sécurité en Europe. Au contraire, c’est un facteur représentant une provocation sérieuse et abaissant le niveau de la confiance mutuelle.
Nous sommes légitimement en droit de demander ouvertement contre qui cet élargissement est opéré. Que sont devenues les assurances données par nos partenaires occidentaux après la dissolution du Pacte de Varsovie ?
Où sont ces garanties ? On l’a oublié.
Néanmoins, je me permettrai de rappeler aux personnes présentes dans cette salle ce qui a été dit. Je tiens à citer des paroles tirées du discours de M. Werner, alors Secrétaire général de l’OTAN, prononcé à Bruxelles le 17 mai 1990 : « Que nous soyons prêts à ne pas déployer les troupes de l’OTAN à l’extérieur du territoire de la RFA, cela donne à l’Union soviétique des garanties sûres de sécurité ».
Où sont aujourd’hui ces garanties ?
Les blocs de béton et les pierres du Mur de Berlin sont depuis longtemps des souvenirs. Mais il ne faut pas oublier que sa chute est devenue possible notamment grâce au choix historique de notre peuple – le peuple de Russie – en faveur de la démocratie et de la liberté, de l’ouverture et du partenariat sincère avec tous les membres de la grande famille européenne. Or, maintenant, on s’efforce de nous imposer de nouvelles lignes de démarcation et de nouveaux murs.
Même s’ils sont virtuels, ils ne manquent pas de diviser, de compartimenter notre continent. Faudra-t-il à nouveau des années et des décennies, une succession de plusieurs générations de responsables politiques pour démanteler ces murs ? […] Je suis certain qu’en ce moment crucial il faut repenser sérieusement l’architecture globale de la sécurité.
Le discours en vidéo :
Vladimir Poutine avertissait donc déjà fermement ses homologues occidentaux d’arrêter d’élargir l’OTAN à ces frontières.
Et il n’a pas été écouté.
N’oubliez pas que le Plan Anti Reset comporte des éléments de survivalisme pour se protéger des situations d’urgence :
Une réponse
Le Tzar Vlad a raison de protéger son pays et le peuple russe.
O.rganisation
T.erroriste
A.tlantique
N.ord
Occident et OTAN sont les pûtes à Satan.