2024 : ENTRE RÉVOLTE GLOBALE ET SOUMISSION FINALE ?

Article de Marc Gabriel Draghi sur le WEF, Davos, Macron, 2024

Un début d’année déjà riche en évènements

L’année 2024 vient à peine de commencer, mais déjà un vent de révolte (les prémices ont débuté en 2021 et 2023) souffle dans certains pays européens.

Évidemment, le ralentissement de la réinitialisation du monde, constaté depuis la deuxième partie de l’année 2022, n’a pas vocation à s’éterniser pour l’hyperclasse.

Après quelques défaillances et retards techniques, il est certain que le temps est venu pour les élites apatrides de réenclencher une vitesse supérieure pour mener à bien les divers agendas structurant la vision 2030 du Monde d’Après.

Macron à Davos pour commencer l’année

D’ailleurs, à l’heure ou la France, voit les agriculteurs se mettre en colère, de la même manière que leurs homologues allemands, néerlandais ou encore espagnols, il est notable de constater qu’Emmanuel Macron a encore renforcé les signes d’allégeances envers ses maîtres de l’establishment, en se rendant notamment en grande pompe à Davos le 17 janvier 2024.

Ce dernier a en effet prononcé son premier discours « physique » au Forum économique mondial depuis plusieurs années, à un moment où pourtant la révolte gronde contre l’hyperclasse et où l’attention d’une certaine partie du public se porte particulièrement sur le « symposyum mondialiste » qui se déroule chaque début d’année dans les Alpes suisses.

Le golem Macron qui a « confessé » lors de son intervention du 17 janvier, qu’il venait « au rapport » devant le professeur Klaus Schwab, s’est ensuite, comme à son habitude, autocongratulé en rappelant qu’il est le président de la « start-up nation » et que la « France est le pays le plus attractif d’Europe depuis quatre ans » (pour qui ? Les migrants clandestins ? Certainement…).

Enfin lors de cette édition boudée par les dirigeants du G7, Klaus Schwab a remis à Emmanuel Macron « un trophée des leaders » pour le récompenser pour sa fidélité. Il faut dire que la « créature » En Marche est l’une des dernières personnalités politiques survivantes directement adoubées par le WEF (avec Justin Trudeau) après maintenant 4 années de proclamation du Great Reset (Janvier-Mars 2020) …

Globalement en 2024, Davos a encore une fois fait du Davos, c’est-à-dire, du « wishfull thinking globaliste intégral » avec évidemment aucune remise en question véritable de la part des « élites ». Même si en interne, et comme la très bien symbolisée le discours zélé de la présidente de la Commission européenne Ursula Von der Leyen, il a été question de « reconstruire la confiance », ce qui signifie dans le langage davosien renforcer les politiques de contrôle de l’information, et augmenter la vigilance des « parties prenantes » pour ne plus perdre le leadership en termes de développement des grands narratifs.

Ensuite, lors de multiples interventions, l’année 2024 a souvent été présentée comme une année charnière. Une année de crise multifactorielle qui pourrait voir les risques globaux s’exacerber, bien plus que l’année 2023 qui vient de s’écouler.

Le Forum économique mondial a ainsi présenté les guerres en Ukraine et au Proche-Orient, le réchauffement climatique, les tensions entre la Chine et les États-Unis, ou encore l’essor ultrarapide de l’intelligence artificielle comme les « défis » principaux de cette nouvelle année.

Gabriel Attal : comme premier de la classe

Ce qui est certain c’est que la France a encore de fortes chances d’être « réinitialiser » avec succès puisque l’ex Young Global Leader Emmanuel Macron a nommé dès la deuxième semaine de l’année, un nouveau premier ministre qui est une « synthèse » de ce Monde d’Après promu par Davos.

Ce nouveau premier ministre nommé à la place de la terne Élisabeth Borne, est Gabriel Attal, court ministre de l’Éducation nationale du gouvernement précédent et emblématique porte-parole du gouvernement lors du précédent quinquennat. Ce personnage arriviste et présomptueux n’est pas seulement jeune (34ans), il est une caricature de la médiocre classe politique  qui gouverne la France depuis plus d’un demi-siècle.

Lui aussi, Young Global Leader en 2020 comme son mentor le président de la République en exercice, il est sociologiquement le fils d’un producteur de cinéma/avocat et d’une mère salariée d’une société de production, petit-fils du côté de son père d’un pédiatre d’origine juive tunisienne et petit cousin éloigné du cofondateur des Galeries Lafayette un certain Théophile Bader, sa famille maternelle quant à elle serait descendante de Russes blancs d’Odessa. Homosexuel revendiqué, et ancien étudiant de l’école alsacienne et de Science Po Paris, il est tout simplement un pur produit de la caste hors sol et du microcosme parisien qui gouvernent l’hexagone depuis plusieurs décennies maintenant.

Certains pensent néanmoins que Macron a nommé Attal pour que celui-ci joue le rôle de « paratonnerre », afin qu’il prenne tous « les coups » tant son arrivisme, son illégitimité et son incompétence transparaissent malgré le renfort de publications et « sorties » hagiographiques dans les grands médias subventionnés.

Pour d’autres, Macron est en réalité en train de « lancer » un poulain validé par l’hyperclasse et notamment Davos, sur la voie de la présidentielle 2027, ou pour l’instant, l’ancien associé-gérant de chez Rothschild and Co n’a pas le droit de se présenter.

Pour se faire une idée concrète sur la « stratégie » d’Emmanuel Macron pour les 3 dernières années de son deuxième mandat, on peut relever la nomination de l’ancien compagnon d’Attal, au poste de ministre des Affaires étrangères, le dyslexique Stéphane Séjourné qui pose de véritables questions sur les réelles qualités des ministres et les volontés réelles du président.

La Macronie n’est-elle pas tout simplement en train de s’effondrer en nommant les pires personnalités issues des fonds de panier de la classe politique française à des postes réputés clés ?

Ou alors, en réalité, sommes-nous déjà dans une liquidation concrète de l’exécutif français ? Et ces nominations de personnalités toujours plus médiocres les unes que les autres, ne sont-elles pas simplement une révélation toujours plus cruelle de l’impuissance et l’incapacité de l’exécutif français, réduit désormais à un rôle symbolique face aux initiatives de la Commission européenne et autres décisions d’institutions soumises intégralement à des normes transnationales qui ne sont plus du ressort de la France et de sa souveraineté.

Les élections européennes : l’étape finale vers le fédéralisme ?

Il nous faut garder à l’esprit que 2024 est aussi et surtout une année d’élections européennes. Et bien que ce genre de scrutin n’intéresse pas les masses, le résultat de ces élections de renouvellement du parlement européen pourrait presque officialiser la liquidation institutionnelle de la France et la construction d’un Fédéralisme européen intégral qui violerait officiellement tous les résidus de souverainetés nationales encore existantes au sein l’Union européenne.

La validation de la souveraineté européenne est assurément l’une des questions les plus importantes, qui va être officiellement posée par l’oligarchie dans les mois à venir. En effet la fin définitive de la souveraineté des Etats-Nations est explicitement sur la table depuis le début de la guerre russo-ukrainienne. Et nos élites ont terriblement besoin et envie de faire manger ce « morceau » aux peuples européens.

Les élections européennes qui auront lieu le 9 juin en France pourraient bien enfin (2 années après la date initiale) constituer la Grande Bascule de la Grande Réinitialisation en Europe, avec la fin de la souveraineté nationale.

Les élections européennes visent à imposer un programme de fédéralisme européen avec comme motivation principale la construction d’une souveraineté européenne face au péril sécuritaire russe qui menacerait l’Europe.

Mais elles visent surtout à défaire les derniers partis « souverainistes » et même « populistes » pour que les différents narratifs puissent enfin être développés sans véritables contestations politiques.

On le voit depuis 2020, les grands partis d’opposition notamment en France, se sont presque tous ralliés et ont tous collaboré à des degrés différents aux narratifs officiels promus par l’hyperclasse (sanitaires, inflation-maintien de la zone euro, guerre contre la Russie, soutien à Israël concernant l’épuration ethnique palestinienne, ou même non remise en cause des politiques migratoires).

À quelques rares nuances près, l’ensemble des grands partis dits d’opposition rejoignent les politiques et les positions des partis de gouvernement.

JO 2024 : Grand-messe ou fiasco mondialiste ?

Et un événement de grande envergure pourrait bien « célébrer » une victoire de l’hyperclasse mondialiste en cas de succès politique. Il s’agit des Jeux olympiques d’Été de Paris 2024.

Ces JO qui doivent être ceux de l’inclusivité et de l’intelligence artificielle pourraient bien être en effet, un nouvel événement à la gloire la caste mondialisée.

Abrutissements, explosion des prix, contrôles et surveillances des masses, etc. tous les éléments pourraient être réunis pour que cette fête mondialiste soit grandiose.

Cependant dans les faits, rien n’est moins sûr. La contestation politique en France et la médiocrisation des exécutants (classe politique en charge de mener à bien le projet JO 2024) pourraient bien sonner le glas de cet événement que les uns annoncent comme exceptionnel et d’autres, chaotiques…

Même au sein de la caste, le réel commence à se présenter à la face de certains analystes : Paris « une ville en état de siège, des transports en commun saturés… Pour faire de Paris une fête, il faut d’urgence revenir aux réalités », comme l’explique l’éditorialiste du Point Nicolas Baverez.

Ce qui est certain c’est qu’après les Jeux olympiques de Paris, la France pourrait bien enfin être fixée sur son sort dans le jeu de la grande réinitialisation…

Quel déclencheur pour officialiser la crise ?

Et bien que tous les espoirs soient permis pour le peuple français, ne nous leurrons pas ! L’Hyperclasse a un plan mondial, qui en cas de perte de contrôle aggravé, pourrait décider de lancer ses dernières cartes dans la bataille.

En effet, la crise financière, qui a déjà commencé depuis 2021 avec le retour officiel de l’inflation (nous en sommes au stade de la contraction monétaire avec la hausse des taux des grandes banques centrales) pourrait laisser la place ou plutôt pourrait être couplée à un nouvel événement de sidération (comparable, voire même plus agressif que le confinement de mars 2020).

Cette nouvelle phase aurait pour objectif de légitimer un nouveau saut qualitatif de la grande réinitialisation.

Dans les mois qui viennent, cela pourrait être par exemple, une aggravation du narratif et de l’opération Grande Guerre (Russie/Ukraine– Proche Orient/Iran– Chine/Taiwan), ou encore une cyber pandémie mondiale (prophétisée par Schwab en 2021) qui verrait des hackers russes, iraniens, etc. attaquer/démanteler les infrastructures numériques mondiales CyberPolygon/Cyber Attack, et qui aurait donc pour conséquence la refonte de l’internet mondial.

Ce reboot (reset concret) permettrait ainsi d’imposer avec la manière forte (rupture des chaînes d’approvisionnements, effondrement du système bancaire et financier) les fameux outils indispensables à la 4e révolution industrielle à savoir l’identité numérique, les monnaies numériques de banques centrales, le permis carbone ou encore le green pass…

En conclusion, ce qui est certain en ce mois de janvier c’est que l’année 2024, vient à peine de commencer et elle s’annonce passionnante tant elle ouvre des perspectives de combats multiples !

Et si le faible se révélait fort et le fort se révélait faible ?

Marc Gabriel Draghi

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3 Responses

  1. Bonjour. Simple!!! La B.R.I. banque centrale des banques centrales leurs donnent des ordres Tous les pays importants du globe passent à la monnaie numérique (Russie, USA, Chine, Europe etc…). Donc il y a CONSENSUS!!! Cyberattaques numériques ou sur les installations électriques mondiale. Conséquences: rupture des chaines d’approvisionnements etc… Mises en place des fameux outils pour la 4àme révolution industrielle.

  2. Certes, certes…mais quid du thème de la violence nécessaire et de son organisation ? allons-nous encore voir les professionnels de la révolte s’auto-liquider dans des professions de foi non violentes face à ceux qui déclenchent des guerres et des massacres ? A mon avis, outre les divisions corporatives qui montrent assez bien la place du sentiment national dans la conscience des peuples en révolte contre la dictature, ce thème de la violence nécessaire à organiser est la ligne conceptuelle qui permettra de séparer le bon grain de l’ivraie, et je peux vous dire que le temps des bonnes récoltes est encore très loin d’être arrivé, s’il arrive un jour.

  3. « Une classe au sens marxiste du terme cesse, elle aussi, d’être une réalité purement économique et devient un facteur politique quand elle atteint ce point décisif, c’est-à-dire quand elle prend la lutte des classes au pied de la lettre en traitant l’ennemi de classe en ennemi véritable et en le combattant soit par une lutte d’État contre État, soit par une guerre civile à l’intérieur d’un État. » Carl Schmitt
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    Pour ça il faudrait que boboblonde à chats, p’tit Zob disent l’ennemi… sans peur d’être complotisé. Trump lui le fait.
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    extrait documentaire Arte « Das Netz », conférences de Macy « tuer le holisme autoritaire du blanc » et son incarnation, l’état social et national; détruire la dangereuse cohésion du peuple en sapant son histoire, ses traditions et ses mœurs communes (la philia, la sittlichkeit) pour instaurer la féodalité d’une Cosmopolis ploutocratique occidentale.
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    https://www.youtube.com/watch?v=Dbbh9aymEx4&t=271s
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    https://dailymotion.com/video/xdvnx8

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