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L’AFFAIRE LOUISA : KIDNAPPÉE EN UKRAINE ET ABANDONNÉE PAR LA FRANCE | GILDAS LEROUX | GPTV

Le 30 novembre à 9h, Gildas Leroux est l’invité de Mike Borowski, sur la chaîne YouTube de Géopolitique Profonde, pour témoigner de son combat acharné pour récupérer sa fille Louisa, enlevée par sa mère et retenue en Ukraine, et dénoncer l’inaction de l’État français face à un système judiciaire ukrainien gangrené par la corruption.

Louisa, kidnappée en Ukraine et abandonnée par la France

Louisa, une enfant franco-ukrainienne, est retenue en Ukraine depuis plus d’un an et demi après avoir été kidnappée par sa mère. La mère avait déjà enlevé Louisa une première fois, emmenant l’enfant en Allemagne. Après plusieurs mois de recherches, Louisa avait été retrouvée et remise à son père grâce à une décision de justice en Allemagne. La mère, reconnue coupable par les tribunaux allemands pour cet enlèvement, avait été condamnée mais n’a jamais purgé sa peine.

Profitant de l’inaction des autorités françaises et de l’absence de sanction réelle, la mère a récidivé en enlevant Louisa une deuxième fois, cette fois-ci pour l’emmener en Ukraine. Depuis, la petite fille est retenue dans une région proche des zones de bombardement, exposée quotidiennement aux risques liés à la guerre.

L’État français n’agit pas. Les institutions restent silencieuses. Pendant ce temps, le père de Louisa, désespéré, doit se battre seul contre des tribunaux ukrainiens corrompus. La mère, pourtant déjà condamnée, bénéficie d’une totale impunité grâce à la protection du système judiciaire ukrainien. Ni la condamnation initiale ni les alertes répétées du père n’ont poussé la France ou l’Europe à intervenir.

La corruption en Ukraine rend toute justice impossible

L’Ukraine protège la mère de Louisa, non pas par respect pour la justice, mais à cause de son système gangrené. Les tribunaux ukrainiens sont profondément corrompus. La justice y est une marchandise. Les décisions ne sont pas prises sur des bases légales, mais selon les pots-de-vin et les relations d’influence. Aucune décision étrangère, même fondée sur des faits avérés, ne peut être appliquée.

L’Ukraine reste un pays contrôlé par des mafias et des intérêts privés. La corruption touche tous les niveaux de pouvoir, de la police aux tribunaux, en passant par les douanes. Ce chaos institutionnel permet à la mère de Louisa de maintenir illégalement sa fille sur le territoire, sans crainte d’être inquiétée.

Malgré les milliards d’euros injectés par l’Union européenne, Kiev échoue lamentablement à instaurer un véritable État de droit. Les promesses de réformes sont un écran de fumée. Le cas de Louisa montre que ce pays ne respecte pas les droits fondamentaux, ni les conventions internationales. Intégrer un tel État à l’Union européenne serait une insulte aux principes fondateurs de l’Europe.

La France et l’Europe trahissent leurs citoyens

La France ne fait rien. L’Europe ne bouge pas. Le père de Louisa est laissé seul, face à un mur d’indifférence. Pourtant, l’État français a les moyens d’agir. Les pressions diplomatiques existent. Les sanctions, les accords bilatéraux, les négociations : tout cela peut être utilisé. Mais rien n’est fait. La France préfère détourner le regard, sacrifiant un citoyen à des calculs politiques.

L’Union européenne est tout aussi coupable. Elle soutient aveuglément l’Ukraine dans sa guerre contre la Russie, mais oublie ses propres citoyens. Louisa, enfant franco-européenne, devrait bénéficier d’une protection sans faille. Mais pour Bruxelles, le soutien à Kiev prime sur tout. Les intérêts géopolitiques passent avant les droits humains.

Pendant ce temps, le père de Louisa continue son combat, seul. Les politiciens français restent muets, trop préoccupés par leurs agendas électoraux. Les médias, eux, refusent de couvrir cette affaire, de peur de ternir l’image d’un « allié stratégique ». Cette omerta est une trahison. Louisa n’est pas seulement une enfant en danger. Elle est le symbole d’un abandon total de l’État envers ses citoyens dans un contexte international.

Et elle n’est pas la seule. Chaque année, des dizaines d’enfants franco-étrangers sont retenus illégalement dans des pays étrangers, souvent dans des conditions précaires. La France, pourtant bien consciente de ce problème récurrent, ne propose aucune solution. Les familles concernées sont livrées à elles-mêmes, face à des systèmes judiciaires défaillants ou corrompus.

L’affaire Louisa révèle l’échec total des institutions françaises et européennes

La France et l’Union européenne tournent le dos à leurs citoyens. Dans l’affaire Louisa, ni Paris ni Bruxelles ne bougent, laissant un père français seul face à un système ukrainien gangrené par la corruption. Pourtant, la France dispose de leviers diplomatiques puissants : pressions politiques, accords bilatéraux, et sanctions sont autant de moyens inutilisés. Par inaction, la France trahit ses responsabilités les plus fondamentales envers ses citoyens.

L’Europe n’est pas en reste. Obsédée par son soutien inconditionnel à l’Ukraine dans le cadre de la guerre contre la Russie, elle oublie ses propres citoyens. Louisa, pourtant citoyenne franco-européenne, devrait bénéficier d’une protection immédiate et absolue. Mais Bruxelles préfère ignorer ces drames, reléguant les droits humains au second plan. Cette indifférence est une trahison ouverte, une démonstration flagrante de la faillite des institutions européennes face aux injustices internationales.

L’affaire Louisa n’est pas un cas isolé. Chaque année, des dizaines d’enfants franco-étrangers sont retenus illégalement à l’étranger, souvent dans des pays où règnent corruption et non-droit. Pourtant, ni la France ni l’Europe ne proposent de solutions concrètes. Ces familles abandonnées symbolisent l’échec total des États à protéger ceux qu’ils sont censés défendre. Louisa n’est pas seulement une enfant en danger : elle est le symbole glaçant de l’abandon et de l’impuissance volontaire de nos gouvernements face à des drames internationaux.

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