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DESTRUCTION DE NOTRE PAYS ET NOTRE SANTÉ : LES SOURCES DU MAL | GILLES LARTIGOT | GPTV

Le 30 novembre 2024 à 20h, Gilles Lartigot est l’invité de Nicolas Stoquer, sur Géopolitique Profonde.

Gilles Lartigot est un auteur et conférencier français, reconnu pour son militantisme en faveur d’une consommation alimentaire saine et consciente.

Il est particulièrement connu pour son ouvrage “EAT – Chronique d’un fauve dans la jungle alimentaire”, publié en septembre 2013 et “EAT 2 – Des morts et des vivants”, qui est la suite de son premier volume. Il vient aujourd’hui nous présenter son nouvel ouvrage « La jungle alimentaire ».

Si EAT était un cri d’alarme, ce manifeste est un appel à l’action, un engagement renouvelé à ne pas baisser les bras face à la complexité des enjeux, tout en privilégiant l’écoute, le dialogue et le respect des opinions de chacun, pour une alimentation saine, éthique et respectueuse de l’environnement.

Le rôle des multinationales dans la perte de notre souveraineté

Avec la mainmise de dix multinationales sur 75 % de la production alimentaire mondiale, la destruction de la paysannerie française et l’explosion des maladies chroniques, Gilles Lartigot dénonce une guerre silencieuse qui s’attaque à notre santé, notre environnement et notre identité culturelle.

La souveraineté alimentaire, pierre angulaire d’une nation indépendante, a été sacrifiée sur l’autel du profit. Aujourd’hui, dix géants de l’agroalimentaire contrôlent l’écrasante majorité de la production mondiale. Derrière cette concentration, des lobbies puissants influencent les politiques publiques, favorisant des accords comme le Mercosur, qui ouvrent la porte à une concurrence déloyale et détruisent les exploitations agricoles locales.

En France, où près de 2 paysans se suicident chaque jour, le tableau est sombre. La Politique Agricole Commune (PAC), censée soutenir les agriculteurs, s’avère être un levier de leur destruction, favorisant les grandes exploitations intensives au détriment des petites fermes familiales. Résultat : la France, premier pays agricole d’Europe, est en passe de perdre son autonomie alimentaire.

Une crise sanitaire et environnementale

La perte de souveraineté alimentaire a des conséquences désastreuses sur la santé publique. Les aliments ultra-transformés, bourrés de perturbateurs endocriniens et d’additifs chimiques, participent à l’explosion des maladies chroniques (diabète, cancers, obésité). La baisse de la fertilité humaine, les addictions alimentaires et les troubles métaboliques en sont les conséquences directes.

Sur le plan environnemental, l’agriculture intensive et l’élevage industriel détruisent les écosystèmes. Pollution des sols, disparition des pollinisateurs, déforestation : ces fléaux avancent à un rythme effréné, menaçant la biodiversité et notre propre survie. Cette perte va au-delà de la santé physique : elle touche à notre identité culturelle et à notre rapport au vivant.

Une droite absente des questions essentielles

La droite politique a abandonné les questions de santé et d’alimentation à une gauche idéologisée, marquée par des courants véganes et antispécistes radicaux. Pourtant, ces enjeux transcendent les clivages politiques et appellent une approche pragmatique, factuelle et enracinée.

Aux États-Unis, Robert Kennedy Jr. incarne un tournant. Son projet de rendre l’Amérique « healthy again » pourrait inspirer une voie à suivre. La France doit s’appuyer sur des initiatives similaires pour retrouver sa souveraineté alimentaire, reprendre le contrôle de sa santé et restaurer une agriculture respectueuse des hommes et de la nature.

Des perspectives pour l’avenir

Le constat est alarmant, mais des solutions existent. Reprendre le contrôle de notre souveraineté alimentaire nécessite une mobilisation collective et des actions concrètes :

  • Soutenir une agriculture locale, biologique et raisonnée.
  • Rejeter les traités commerciaux destructeurs, comme le Mercosur.
  • Encourager une réforme sanitaire profonde, inspirée de l’exemple américain.
  • Sensibiliser les citoyens aux dangers des aliments ultra-transformés et promouvoir une alimentation saine et enracinée dans les traditions locales.

Face à cette urgence, il est urgent de s’emparer de ces thématiques et proposer une vision globale et cohérente : une alimentation saine comme levier de santé publique, de résilience économique et de préservation culturelle.

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2 Responses

  1. Félicitations pour ces efforts de sensibilisation des masses sur ces problèmes de santé publique majeurs que sont les perturbateurs endocriniens et les additifs chimiques dans les aliments…

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