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L’ALLIANCE « POST-FASCISTE » ITALIENNE REMPORTE LES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES !

Un tournant historique pour le pays

D’abord la Suède, maintenant l’Italie.

La dirigeante autoritaire non élue de l’Europe, Ursula von der Leyen, ne va pas être contente : Selon les premiers sondages réalisés à la sortie des élections nationales italiennes, le bloc de droite de Giorgia Meloni – que la presse d’extrême-gauche ne cesse de comparer à Mussolini – est en passe de remporter une victoire historique, quoique largement attendue, et d’obtenir une majorité claire (sans toutefois obtenir une super-majorité) qui propulsera Meloni au sommet du gouvernement italien en tant que prochain Première ministre du pays, marquant ainsi un tournant historique vers la droite dans un pays qui, comme la Suède jusqu’à il y a deux semaines, était traditionnellement très à gauche.

Le parti Frères d’Italie de Meloni, qui n’a remporté que 4 % des voix lors des dernières élections nationales en 2018, a remporté la plus grande part des voix lors des élections législatives de dimanche avec environ 22,5 %-26,5 % des voix, selon un sondage de sortie publié par le radiodiffuseur national italien Rai.

Elle est maintenant prête à devenir Première ministre, mais aurait besoin de l’approbation des partenaires juniors de sa coalition pour assumer ce rôle.

Traduction : « Sondage de sortie des urnes en Italie : le bloc de droite (Fratelli d’Italia de Meloni + Lega + Forza Italia) est en passe d’obtenir une majorité claire dans les deux chambres du parlement italien. »

Selon un sondage de sortie des urnes de la Rai, l’alliance de Meloni, qui comprend la Ligue de Salvini et Forza Italia de Berlusconi, remportera environ 43 % des voix. L’alliance de centre-gauche n’obtiendra que 25,5 % à 29,5 % des voix, tandis que le mouvement 5 étoiles obtiendra 13,5 % à 17,5 % du vote final.

Le système électoral italien, qui favorise fortement les partis qui se présentent dans le cadre d’une coalition, devrait aider la droite à obtenir une large majorité dans les deux chambres du Parlement : avec 228 voix à la Chambre basse et 115 sièges au Sénat (selon SkyTG24), Meloni disposera d’une majorité puisque 104 voix seulement sont nécessaires.

Une nouvelle majorité face à une crise italienne critique

Comme le note le WSJ, l’élection italienne est : « le premier grand test de la cohésion politique de l’Union européenne face à la tentative de la Russie de redéfinir l’ordre du continent après la guerre froide. La restriction des livraisons de gaz naturel par le président russe Vladimir Poutine a déclenché une crise des prix de l’énergie qui, combinée à d’autres pressions inflationnistes, devrait plonger une grande partie de l’Europe dans la récession cet hiver ».

Meloni remplace l’ancien partenaire de Goldman Sachs et technocrate de la BCE, Mario Draghi, et sera la première femme Première ministre du pays.

Mario Draghi

Le probable gouvernement de droite sera confronté à des décisions difficiles sur la manière de protéger les ménages et les entreprises italiennes contre la flambée des prix du gaz naturel et de l’électricité.

Alors que les finances publiques précaires de l’Italie offrent une marge de manœuvre limitée pour les largesses fiscales, si le Royaume-Uni est un exemple – et c’est le cas – l’Italie s’engagera dans une stratégie similaire de relance fiscale ciblée et financée par la dette, ce qui conduira à une explosion de la dette italienne, à une nouvelle chute de l’euro et à un chaos généralisé.

La dette massive de l’Italie, qui s’élève à environ 150 % du PIB, associée à la faible croissance à long terme du pays, rend ce dernier vulnérable aux effondrements du marché obligataire si les investisseurs perdent confiance dans la solidité des politiques budgétaires de Rome, et dépendant de la Banque centrale européenne pour maintenir la stabilité de ses rendements obligataires. Le soutien de la BCE a généralement été conditionné au fait que Rome suive des politiques budgétaires prudentes et mette en œuvre des réformes économiques visant à améliorer la croissance.

En d’autres termes, l’exemple de Berlusconi en 2011 est toujours d’actualité – si les politiques de Meloni déplaisent à la BCE, Christine Lagarde refusera tout simplement (ou oubliera) d’acheter des obligations italiennes, ce qui déclenchera la prochaine crise de la dette souveraine en Europe au pire moment possible.

Pendant la campagne électorale, Mme Meloni a tenté de rassurer les électeurs et les investisseurs en affirmant qu’elle garderait la dette colossale de l’Italie sous contrôle et qu’elle ne remettrait pas en question les alliances étrangères du pays ou son soutien à l’Ukraine.

Attendez-vous à ce que tout cela change demain.

À l’avenir, l’oligarchie européenne émiettée et non élue sera terriblement contrariée par le résultat…

Quant aux marchés, on dira que l’absence d’une super-majorité est en fait haussière pour l’euro et les bons du Trésor, tandis que l’attention se portera rapidement sur la stabilité de la coalition et sur l’identité du prochain ministre italien.

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Source : Zero Hedge

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