ANALYSE STATISTIQUE DE LA PAUVRETÉ EN FRANCE !

Macron peut trouver du travail en traversant la rue

Différence nette de la santé en vieillissant, selon le niveau de vie

Dans cet article, analysons un peu les différentes statistiques des pauvretés en France et tentons d’y voir plus clair.

Nous pouvons constater que pour le premier décile du graphique ci-dessus, c’est-à-dire les 10% des personnes les plus pauvres, l’espérance de vie est de 76 ans.

Parmi cette tranche de pauvreté, à partir de 52 ans, donc avant même leur retraite ils passeront le reste de leur vie en mauvaise santé.

En gros, les plus pauvres passent les ¾ de leur vie à bosser et le quart restant c’est de la survie.

C’est tragique. Cependant, il y a beaucoup de facteurs : les métiers ingrats, et les plus physiques sont ceux qui tuent le plus et à petit feu comme ceux du BTP qui sont les plus chargés en accident du travail, en décès, dépressions, etc.

De plus, très souvent ceux qui sont des bourreaux de travail, et beaucoup de pauvres le sont, car le travail ne protège pas toujours de la pauvreté, n’ont tout simplement pas le temps de prendre soin d’eux et n’investissent pas sur leur capital santé et en paient les pots cassés à 50 ans.

Dites à un ouvrier qui travaille sur les échafaudages en déplacement, qu’il ne devrait pas constamment alterner entre café et cigarettes, mais plutôt méditer, de ne pas manger de kébab dans sa camionnette avec une cannette de soda, mais plutôt une salade de quinoa et de l’eau, de faire du sport au lieu de faire des heures supplémentaires, et que le week-end, penser à faire quelque chose d’autre que de s’enivrer pour oublier sa dure semaine.

C’est un casse-tête vicieux.

Mais ce n’est pas un cas isolé parmi les plus catégories sociales les plus basses.

Beaucoup de médecins internes sont par exemple aussi sont en dépression, le fameux burn-out, car ils sont aussi surexploités, surtout avec des milliers de lits d’hôpitaux en moins (merci Manu). Dormir sous anxiolytiques est le quotidien de beaucoup de travailleurs français.

Et le plus tragique du tragique dans ces statistiques, c’est que ce sont très souvent les employés les plus précaires (les jeunes de 20 à 30 ans, les intérimaires, ceux en période d’essai, les stagiaires) qui prennent le plus de risques dans ces métiers dangereux pour se faire bien voir et ainsi tenter de décrocher une place en CDI.

Toujours plus de trajets, de déplacements, moyenne et longue distance pour prouver sa « motivation » et à un moment… Trop de fatigue, avec les chaussures de sécurité, on manque de sensibilité avec le sol et on manque un barreau d’escabeau et c’est la chute.

Trop d’heures sur la route, et on préfère rentrer chez soi quitte à rouler 150 km de plus, que de dormir sur place à l’hôtel pour gagner 80€ net de frais de déplacement.

Il pleut, c’est fatigant pour les yeux, on est bercé par les essuie-glaces, le 5e café allongé des aires de repos commence à ne plus faire effet, et au moment où un autre automobiliste nous klaxonne pour nous avertir, on vient faire la bise avec la barrière de sécurité.

C’est un classique.

De plus, c’est un fait avéré, ceux qui assument les métiers les plus à risques ont une faible aversion au risque, c’est une spirale, et c’est biologique.

Les pauvres ont toujours mal vieilli mais curieusement, les femmes d’aujourd’hui encore plus

Analysons aussi une autre donnée :

Ces deux graphiques représentent donc l’espérance de vie restante à partir de 50 ans par quintile (tranche de 20%) selon le genre entre celles et ceux qui sont nés soit en 1930 ou alors en 1960.

Que pouvons-nous donc constater ?

Chez les 40% des hommes les plus pauvres sur le marché du travail, il n’y a pas une augmentation de l’espérance de vie qui est significative.

Par contre, la différence se fait ressentir (environs 5 à 7 ans) à partir du moment où on rentre dans les classes les plus aisées le « top 60% »

Alors certes, l’espérance de vie américaine augmente, mais cela est dû uniquement grâce à ceux qui ont eu accès à l’ascenseur social.

Et cela est sensiblement la même chose en France – avec de plus Macron qui souhaite actuellement une réforme des retraites – car l’espérance de vie qui augmente est un leurre.

Les plus pauvres vont encore moins profiter de cette lointaine retraite.

Qu’en est-il pour les femmes ?

Les courbes sont similaires à celles des hommes à une différence près, c’est que celles qui sont dans les 40% des plus pauvres vivent moins longtemps si elles sont nées en 1960 qu’en 1930. Cela est principalement dû à la promotion de la cigarette chez ses dernières alors que les hommes ont toujours plus ou moins fumé.

Donc certes, statistiquement les femmes gagnent en espérance de vie, mais cela est dû quasi exclusivement par le fait que le top 20% de ses dernières ont gagné près de 10 ans d’espérance de vie.

Peut-on se payer une meilleure santé avec plus d’argent ?

Oui, car on s’offre le luxe d’avoir du temps pour prendre soin de soi et cela est crucial dans le dernier tiers de sa vie.

De plus, généralement, lorsqu’on se situe dans le top 20% des personnes les plus aisées, on ne pratique pas une activité professionnelle aliénante qui ponce l’âme et le corps et qui pousse à une mort plus rapide.

Le nivellement par le bas en France et ses conséquences dans la compétition mondiale

Analysons une autre statistique :

Pour commencer, à partir de quand est-on pauvre ?

Définition :

« Le seuil de pauvreté est fixé par convention à 60 % du niveau de vie médian de la population. Il correspond à un revenu disponible de 1 102 euros par mois pour une personne vivant seule et de 2 314 euros pour un couple avec deux enfants âgés de moins de 14 ans. » Insee.

Nous pouvons donc constater que les travailleurs les plus pauvres sont les plus jeunes, essentiellement les 18-29 ans.

Pourquoi ?

Car beaucoup d’entre eux rentrent tardivement sur le marché du travail et/ou sont encore étudiants. Ils sont aussi réduits à la portion congrue du marché du travail, généralement de l’intérim, le temps d’accumuler de l’expérience, et malheureusement Pôle-emploi n’est pas très performant pour les insérer dans un réseau social professionnel viable dans lesquels ces demandeurs d’emploi offriront de la valeur ajoutée et deviendront compétitifs.

Et à l’inverse, les moins pauvres parmi ces différentes tranches d’âges sont les 65-74 ans les fameux « boomer » qui ont croqué dans le fruit lorsqu’il y a avait un maximum de jus dedans, c’est-à-dire durant les 30 glorieuses.

Cumuler de la richesse en étant salarié était possible, devenir propriétaire en moins de 10 ans et que son bien prenne de la valeur à peu près n’importe où dans l’hexagone n’était pas délirant.

Pouvons-nous alors en tirer une perspective ?

Oui, et elle n’est pas très réjouissante. Dans moins de 10 ans, la plupart des boomers auront passé l’arme à gauche et les futurs travailleurs de demain seront sur le marché du travail.

Il faut savoir que la mondialisation ne va certainement pas s’arrêter de sitôt, et la compétition avec le monde sino-russe et Américaine sera réelle, d’un point de vue industriel, intellectuel, culturel, etc.

Selon le PISA (programme international pour le suivi des acquis des élèves dans le monde) qui classe sur 78 pays les différentes performances des élèves voici le classement de quelques pays :

MathématiquesSciencesLecture
La Chine est numéro 1La Chine est numéro 1La Chine est numéro 1
La France est 26eLa France est 25eLa France est 24e
La Russie est 31eLa Russie est 34eLa Russie est 32e
Les États-Unis sont 38eLes États-Unis sont 19eLes États-Unis sont 14e
Source : Wikipédia

C’est un fait avéré la France n’est plus une Élite mondiale dans les disciplines majeures scolaires.

Les Chinois sont meilleurs, plus nombreux et moins chers.

Nous sommes concurrentiels face aux Américains sauf que les doctorants en France sont payés 1400€ en moyenne donc ils préfèrent migrer aux États-Unis pour tripler leur salaire.

Et les Russes quant à eux, ne sont pas très loin derrière la France, mais d’un point de vue géopolitique mondiale leur potentielle alliance avec la Chine peut-être s’avérer être un atout considérable pour eux.

Et la France quant à elle ? Son avenir dans tout ça ?

Le Covid a causé beaucoup de torts aux universités françaises et pour cause, les cours par télétravail et le passage de diplômes par cette même manière a fait que beaucoup de ces derniers ne sont pas très « légitime ».

Beaucoup de stages aussi ont été suspendus et certains élèves ont passé leur année en ayant été moins performants que leurs prédécesseurs malgré eux.

La jeunesse est dans un déclin catastrophique depuis 2019

Qu’en est-il des encore plus jeunes, la génération encore plus proche ?

C’est maussade, en effet comme nous l’annonce le journal du Québec.

I

Il n’y a pas de bonne journée sans de bonne nuit… et depuis le début de l’année 2022 les chiffres concernant le mental de nos futurs travailleurs s’avèrent être en berne.

La France est le premier pays consommateur d’antidépresseur d’Europe, et consommateur de drogue en tout genre par habitant. Si l’on rajoute, que les psychologues sont saturés, que le nombre de suicides explose il est compliqué d’envisager un avenir compétitif avec une population si fragilisée.

Chez les tout petits y a-t-il encore un espoir qu’ils relèvent la barre pour l’avenir 2050?

Généralement, l’histoire sert à apprendre de ses erreurs.

Et bien c’est mal parti, en effet, à cause du port du masque chez de nombreux adultes, de nombreux enfants en très bas âge ont de grosses difficultés à s’exprimer car ils peinent à lire les expressions faciales qui leur permettent d’apprendre le langage avant même la compréhension intelligible des « mots ».

L’orthophoniste Jaclyn Theek a déclaré que le port du masque pendant la pandémie a entraîné une augmentation de 364 % des demandes de consultation de bébés et de jeunes enfants.

Traduction : « Une thérapeute du langage annonce que sa clinique a vu « une augmentation de 364% chez ses patients étant des bébés et de jeunes enfants ». « Il est très important pour les enfants de voir des visages pour apprendre, car il regardent votre bouche ». »

« Ils ne tentent pas de parler et ne communiquent pas du tout avec leur famille », a-t-elle déclaré, ajoutant que les symptômes de l’autisme sont également en forte hausse.

En conclusion, un jeune de 25 ans en 2040 qui saura parler correctement deux langues, qui ne sera pas en dépression, ni en surpoids, ni vacciné 37 fois, aura toutes les chances d’être ultra compétitif sur le marché du travail, si toutefois ce mot existe encore.

Il faut se remonter le moral comme on peut.

L’Histoire serait-elle entropique ?

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