Biden réaffirme le « soutien et l’engagement inébranlables de l’OTAN à défendre son flanc oriental »
Le président Joe Biden a publié aujourd’hui un décret approuvant la mobilisation de certaines forces de réserve, à hauteur de 3 000 personnes, pour renforcer les forces armées dans le cadre de l’opération « Atlantic Resolve ».
En vertu de l’autorité qui m’est conférée en tant que président par la Constitution et les lois des États-Unis d’Amérique, y compris les sections 121 et 12304 du titre 10 du code des États-Unis, je détermine par la présente qu’il est nécessaire d’augmenter les forces armées actives des États-Unis pour la conduite efficace de l’opération Atlantic Resolve dans, et autour de la zone de responsabilité du Commandement des États-Unis pour l’Europe.
Dans le cadre de cette opération, en vertu de l’autorité mentionnée, j’autorise par la présente le secrétaire à la Défense et le secrétaire à la Sécurité intérieure en ce qui concerne la Garde côtière lorsqu’elle ne fonctionne pas comme un service de la Marine, sous leurs juridictions respectives, à ordonner le service actif de toute unité, et de tout membre individuel non affecté à une unité organisée pour servir en tant qu’unité de la Réserve sélectionnée, ou tout membre de la catégorie de mobilisation de la réserve individuelle prête et désigné comme essentiel en vertu des règlements prescrits par le secrétaire concerné, sans dépasser 3 000 membres au total à tout moment, dont 450 au maximum peuvent être des membres de la réserve individuelle prête, s’ils le jugent nécessaire, et de mettre fin au service de ces unités et de ces membres ordonnés au service actif.
La présente ordonnance ne vise pas à créer, et ne crée pas, de droit ou d’avantage, substantiel ou procédural, opposable en droit ou en équité par toute partie aux États-Unis, à ses départements, agences ou entités, à ses dirigeants, employés ou agents, ou à toute autre personne.
– White House
Voici la description de l’opération Atlantic Resolve par le Conseil de l’Atlantique :
Defense.gov rapporte que cette opération sera désignée comme une opération de contingence, a déclaré le lieutenant-général Douglas A. Sims II, directeur des opérations de l’État-major interarmées, lors d’une conférence de presse.
« Cette nouvelle désignation profite aux troupes et à leurs familles en augmentant les pouvoirs, les droits et l’accès aux forces et au personnel de la composante de réserve », a déclaré M. Sims.
« Ce décret réaffirme le soutien et l’engagement inébranlables de l’OTAN à défendre son flanc oriental à la suite de la guerre illégale et non provoquée de la Russie contre l’Ukraine », a ajouté M. Sims.
Ainsi, les chars Abrams ont d’abord été rejetés, puis les F-16 ont constitué une ligne rouge à ne pas franchir, puis les bombes à fragmentation ont été considérées comme un crime de guerre, et aujourd’hui, nous sommes aussi proches d’une « présence sur le terrain » que nous l’avons été dans une guerre contre la Russie ?
À première vue, l’observateur occasionnel peut penser qu’il ne s’agit pas de quelque chose d’important. Peut-être que les réservistes ne seront là qu’à titre de « soutien » ou de « conseil ». Mais ils seront là.
Et comme le prévient Lincoln Brown via PJ Media, il faut se demander si un précédent n’est pas en train de se créer.
Il faut un acte du Congrès pour déclarer la guerre. Historiquement, le président doit s’adresser au corps législatif et demander une déclaration. Or, M. Biden profite de sa fonction pour mobiliser certains éléments de l’armée et les envoyer en Europe, sans même avoir à consulter le Congrès.
S’agit-il d’une tentative de cacher ou de sécuriser quelque chose ? Ou s’agit-il simplement d’un acte d’un président et d’un cabinet obsédés par eux-mêmes et trompés ?
Quoi qu’il en soit, il y a de quoi être troublé à l’idée que Joe Biden et ses conseillers poussent des petits soldats en Europe.
Non seulement pour la nation, mais aussi pour le monde. Dans le pire des cas, cela ne ressemblera pas au jour J, aussi horrible qu’il ait été. Ce ne sera pas la course du général Patton à travers l’Europe avec ses chars pour être le premier à franchir le Rhin. Cela ne ressemblera même pas au Viêt Nam ou à l’un des récents conflits au Moyen-Orient.
Cette situation pourrait être sans précédent.
Il est grand temps que des têtes plus froides et plus saines, de part et d’autre de l’échiquier, fassent démissionner ce terrible vieillard et ses flagorneurs ambitieux et sourds.
S’agit-il de la prochaine escalade ? Une nouvelle poussée de l’ours ?
Faut-il laisser l’OTAN choisir le destin de la France ?
Visionnez notre entretien avec François Asselineau pour comprendre le piège dans lequel se trouve la France :
Source : ZeroHedge