Le 30 décembre à 7h, Claude Janvier et François Martin sont les invités de La Matinale animée par Nicolas Stoquer et Raphaël Besliu en direct sur Géopolitique Profonde.
Claude Janvier est un écrivain et essayiste français connu pour ses prises de position tranchées sur des sujets de société et de politique. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages qui explorent les dynamiques de pouvoir et les influences cachées au sein des structures étatiques et supranationales. Son dernier livre se nomme « L’État Profond Français » .
François Martin, géopolitologue, journaliste et essayiste français, il est diplômé de l’ESSEC et de l’EMBA HEC, et auditeur de l’IHEDN et de l’INHESJ. Avec 40 ans d’expérience dans le commerce international alimentaire et une maîtrise de six langues, il est reconnu pour ses analyses approfondies sur les enjeux géopolitiques mondiaux. Auteur de plusieurs ouvrages, dont Ukraine, Un basculement du Monde et Le temps des fractures, il contribue également à la revue Le Nouveau Conservateur et au Club Eleutheria.
Le monde de 2024 est une poudrière, où des tensions multiples façonnent l’avenir sans jamais exploser en conflit généralisé. Le bilan de cette année est chaotique. De l’Ukraine à l’Indo-Pacifique, les grandes puissances s’affrontent dans une danse macabre, tandis que quelques hommes influents, tels que Vladimir Poutine ou Donald Trump, détiennent les clés d’un fragile équilibre. Mais cet équilibre peut-il encore tenir ?
Les foyers de guerre redessinent le jeu mondial
Loin des guerres totales du siècle dernier, le XXIᵉ siècle privilégie des conflits régionaux intenses. En Ukraine, l’offensive russe bouleverse l’ordre européen, tout en cristallisant l’opposition entre un Occident affaibli et des puissances émergentes comme la Chine ou l’Inde. La victoire de Moscou sur ce front ne se résumerait pas à une victoire militaire, mais représenterait un coup décisif contre l’hégémonie américaine.
Pendant ce temps, le Pacifique devient le théâtre d’une guerre économique et technologique entre Pékin et Washington. Les sanctions, les ruptures de chaînes d’approvisionnement et les alliances militaires telles qu’AUKUS témoignent d’une escalade où l’affrontement direct semble imminent. Mais la Chine, patiente et méthodique, préfère miner ses adversaires sur le long terme, usant de sa force économique pour affirmer son pouvoir.
Au Proche-Orient, la montée en puissance d’Israël redéfinit les équilibres. Le projet d’un « Grand Israël » suscite des tensions dans une région déjà enflammée par les rivalités sunnites et chiites. En parallèle, les ambitions iraniennes et les nouvelles alliances arabes avec Moscou et Pékin montrent que cette région, autrefois sous domination américaine, se transforme en un carrefour des ambitions globales.
Les leaders façonnent un avenir incertain
Dans ce contexte explosif, la force des grands hommes reste déterminante. Vladimir Poutine impose une vision claire : celle d’une Russie souveraine, anti-occidentale et prête à défier l’ordre établi. Son approche calculée en Ukraine met à l’épreuve une Europe divisée.
Aux États-Unis, le retour de Donald Trump en 2025 pourrait chambouler la donne. Sa politique isolationniste et ses relations ambiguës avec Moscou et Pékin risquent de déséquilibrer encore davantage le système mondial. Mais Trump incarne également une forme de rupture, capable de redéfinir les priorités américaines en fonction d’intérêts strictement nationaux, quitte à bouleverser les alliances traditionnelles.
Ces leaders, qu’on les aime ou non, ont le pouvoir de changer le cours des événements. Ils peuvent transformer des conflits en opportunités ou précipiter le monde dans l’abîme, selon les choix qu’ils imposent.
2025 : désescalade ou effondrement ?
L’avenir reste suspendu à un fil. Si 2024 est marqué par une intensification des tensions, certains signaux faibles laissent espérer une désescalade partielle. Les BRICS, qui représentent désormais plus de 40 % de la population mondiale, tentent d’imposer un nouvel ordre économique multipolaire. La Chine, bien que déterminée à affirmer son hégémonie, privilégie une approche stratégique à long terme, limitant l’escalade militaire immédiate.
En Europe, les premiers efforts pour trouver des solutions diplomatiques en Ukraine émergent, bien que fragiles et largement contestés. Le retour à une forme de coopération minimale, notamment sur les questions climatiques ou alimentaires, montre qu’un terrain d’entente est encore possible.
Mais les risques d’effondrement systémique demeurent. La prolifération des armes, l’instabilité économique causée par les sanctions et les tensions commerciales aggravent chaque point de tension. Le Proche-Orient, l’Afrique sahélienne et l’Indo-Pacifique pourraient devenir les nouveaux points d’embrasement d’un système mondial déjà à bout de souffle.
L’humanité se tient à un carrefour. Les prochaines années décideront si nous pouvons contenir les tensions actuelles ou si nous sommes condamnés à glisser inexorablement vers le précipice.
Une réponse
Ça y est il nous refait son new-Age avec son élévation du niveau de conscience !
Ne sait -il pas que le new-Age (avec l’antroposophie…) vient des américains renforcé par la CIA à la suite des conférences Macy. Comme si dans les Années antérieures on avait pas de conscience, je rêve, on croirait entendre l’église moderniste avec son langage complètement subversif pour… créer avec son œcuménisme une religion mondiale !
Stop à la subversion subtile de M. Stoquer. D’autre part le Steiner dont il nous rabâche les oreilles un jour sur deux était un adepte de Blavatsky et ensuite à crée des loges maçonniques… L’anthroposophie s’immisce de partout incognito, c’est dans son ADN. Ils ne vous le diront pas et deplus ils sont soutenus par le gouvernement, les préfectures etc… (dans leurs méthodes…) Bientôt il va nous dire que l’on est Dieu… N’envoyer pas vos auditeurs se perdre dans de fausses religions.