AFFAIRE BRIGITTE : LES MÉDIAS RUSSES RÉVÈLENT LE TRAVAIL DE XAVIER POUSSARD ! | GPTV

Le 12 mars à 12h30, Nicolas Stoquer a analysé comment les médias russes, à travers Rossiya 1, ont relayé l’enquête de Xavier Poussard sur l’affaire Brigitte Macron, donnant une nouvelle portée internationale à son travail.

Brigitte Macron, une affaire qui dépasse les frontières

Depuis plusieurs années, une théorie circule sur Brigitte Macron, affirmant qu’elle serait en réalité un homme ayant changé d’identité. Récemment, elle a pris une tournure géopolitique inattendue lorsqu’elle a été abordée par Rossiya 1, la principale chaîne de télévision publique russe, dans son journal du 9 mars 2025, présenté par Dmitri Kisselev.

Ce choix éditorial n’est pas anodin. Voir un média d’État russe traiter cette affaire sur la Première dame française, en pleine période de tensions diplomatiques entre Paris et Moscou, soulève des interrogations. Est-ce une simple curiosité journalistique ou une manière plus subtile de souligner des contradictions dans le discours du pouvoir français ?

Alors qu’Emmanuel Macron adopte une posture de plus en plus ferme vis-à-vis de Vladimir Poutine, la diffusion de cette polémique en Russie dépasse le simple cadre de la moquerie. Il s’agit d’un nouvel épisode dans la guerre de l’information, où chaque opportunité est exploitée pour fragiliser l’image des dirigeants occidentaux. Cette affaire, qui aurait pu rester un sujet marginal, devient ainsi un instrument dans le jeu des relations internationales.

Pourquoi la Russie parle-t-elle de cette affaire ?

Le choix de Rossiya 1 d’aborder ce sujet peut s’expliquer de plusieurs manières. D’abord, Dmitri Kisselev est connu pour traiter des sujets internationaux avec une approche critique vis-à-vis des dirigeants occidentaux. Il n’est donc pas surprenant qu’il s’intéresse à une affaire qui concerne directement le couple présidentiel français.

Ensuite, le contexte diplomatique est un facteur clé. La France et la Russie traversent une période de fortes tensions. Emmanuel Macron a multiplié ces derniers mois les déclarations hostiles à l’égard de Moscou, appelant à un durcissement des sanctions et évoquant même l’envoi potentiel de troupes en Ukraine. Dans ce climat de confrontation, il est logique que certains médias russes suivent de près les affaires françaises, y compris celles qui pourraient fragiliser l’image du président.

Cependant, cette médiatisation ne signifie pas forcément qu’il s’agit d’une stratégie coordonnée du Kremlin. Elle peut aussi être une réaction naturelle aux tensions diplomatiques en cours. Lorsqu’un chef d’État prend une position radicale contre un pays, il est normal que ce pays réagisse, notamment à travers ses médias. En ce sens, l’intérêt de Rossiya 1 pour Brigitte Macron peut être vu comme une réponse indirecte à la rhétorique offensive de l’Élysée.

Enfin, il ne faut pas négliger l’attrait médiatique de cette affaire. Qu’on y croit ou non, le sujet intrigue et fait parler. Les médias, qu’ils soient français, russes ou d’ailleurs, cherchent avant tout à capter l’attention du public. Cette histoire, avec ses rebondissements et ses interprétations multiples, a tous les ingrédients pour devenir un phénomène médiatique. Son passage à l’international montre bien que, dans le monde de l’information, certaines polémiques peuvent transcender les frontières et être exploitées à des fins diverses.

L’Élysée reste silencieux

Face à la reprise de cette affaire dans un grand journal télévisé russe, l’Élysée a choisi de ne pas réagir. Ni Emmanuel Macron, ni son entourage n’ont souhaité commenter cette diffusion, préférant laisser le sujet disparaître de lui-même plutôt que de l’amplifier par une prise de parole officielle.

Ce silence peut s’expliquer de plusieurs façons. D’un côté, le gouvernement français cherche probablement à éviter d’attirer davantage d’attention sur cette affaire, estimant qu’une réponse officielle risquerait de lui donner plus d’écho. En adoptant cette posture, l’Élysée espère empêcher que la discussion ne prenne une place plus importante dans le débat public français.

D’un autre côté, cette absence de réaction peut aussi être vue comme une volonté de ne pas s’engager dans une polémique médiatique internationale. Si le gouvernement français dénonçait la diffusion de cette histoire par un média russe, cela pourrait être perçu comme une tentative de détourner l’attention d’autres sujets plus urgents, notamment la situation géopolitique actuelle. L’Élysée semble privilégier une approche prudente, comptant sur l’actualité pour reléguer cette affaire au second plan.

Cependant, cette stratégie du silence comporte des risques. En laissant cette histoire circuler sans réaction, l’Élysée prend le pari qu’elle s’éteindra d’elle-même, mais cela pourrait aussi lui permettre de continuer à être relayée, non seulement en Russie, mais aussi dans d’autres pays.

Ce cas illustre surtout la manière dont les médias internationaux interagissent et se répondent. Un sujet qui prend naissance en France peut rapidement être repris ailleurs, modifié, amplifié et replacé dans un contexte différent. L’affaire Brigitte Macron en est un nouvel exemple.

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