Le 16 octobre à 7h30, le général Dominique Delawarde et Pierre-Antoine Plaquevent sont les invités de La Matinale animée par Nicolas Stoquer et Raphaël Besliu, sur Géopolitique Profonde.
Le Général Dominique Delawarde, Saint-cyrien de formation, a servi dans les prestigieux chasseurs alpins et la Légion étrangère. Expert en gestion des ressources humaines, il a dirigé des officiers de liaison français aux États-Unis, où il réside régulièrement depuis son départ du service actif. Ayant participé à la crise balkanique de Sarajevo en 1994-1995, il a mené des opérations cruciales à la tête du 7e Bataillon de Chasseurs Alpins (7ème BCA Bourg-Saint-Maurice à l’époque). En tant qu’ancien chef de la « Situation-Renseignement-Guerre électronique » à l’état-major de planification opérationnelle : son expertise militaire est indiscutable.
Pierre-Antoine Plaquevent est un essayiste français, expert en géopolitique et en stratégies d’influence des élites mondiales. Il est reconnu pour ses ouvrages sur la manipulation et la réingénierie sociale orchestrée par les élites globalistes.
Conflits au Proche-Orient : implications stratégiques de l’Amérique et de l’OTAN
Les conflits au Proche-Orient, régulièrement alimentés par des acteurs internationaux, illustrent l’influence omniprésente des États-Unis et de l’OTAN dans cette région stratégique. Sous le prétexte de promouvoir la paix et la démocratie, leurs interventions dissimulent des objectifs plus complexes : sécuriser l’accès aux ressources énergétiques, représentant 48 % des réserves mondiales de pétrole, tout en limitant l’influence croissante de la Russie et de la Chine.
Depuis l’invasion de l’Irak en 2003, qui a coûté près de 2 000 milliards de dollars, les États-Unis maintiennent une présence militaire significative dans la région. Actuellement, environ 60 000 soldats américains sont stationnés au Moyen-Orient, principalement en Irak, en Syrie, et dans les pays du Golfe. En 2021, les États-Unis ont dépensé environ 45 milliards de dollars par an pour leurs opérations militaires dans la région.
Ces interventions répétées n’ont pas seulement exacerbé les tensions ethniques et religieuses, mais ont aussi redéfini les frontières géopolitiques, laissant des cicatrices profondes dans le tissu social de nations comme la Syrie et le Yémen. La guerre civile en Syrie, commencée en 2011, a conduit à la mort de plus de 500 000 personnes et à la création de plus de 6,8 millions de réfugiés. Les tensions sectaires ont aussi intensifié l’influence de groupes armés, notamment Daech.
Ressources énergétiques et recomposition géopolitique : la véritable bataille du Proche-Orient
Le Proche-Orient est l’un des théâtres les plus disputés au monde pour le contrôle de ses ressources énergétiques colossales. Avec 48 % des réserves mondiales de pétrole et 43 % des réserves de gaz naturel, la région attire l’attention des grandes puissances. Les États-Unis, la Russie, et la Chine se disputent les contrats d’exploitation.
Le projet chinois de la « Nouvelle Route de la Soie » (BRI), d’une valeur estimée à 1 000 milliards de dollars, traverse cette région stratégique, reliant la Chine à l’Europe et au Moyen-Orient par des infrastructures terrestres et maritimes. Ce projet crée de nouvelles alliances et exacerbe les tensions avec les États-Unis, qui considèrent l’expansion chinoise comme une menace à leur hégémonie économique dans la région.
L’exploitation énergétique va de pair avec des recompositions démographiques. La guerre civile en Syrie a mené à des transferts massifs de populations, avec près de 12 millions de Syriens déplacés. En Irak, les Kurdes contrôlent aujourd’hui environ 12 % des réserves pétrolières, ce qui a des implications stratégiques pour les négociations avec Bagdad et les puissances extérieures.
Les élections américaines : un tournant pour la politique étrangère au Proche-Orient et au-delà
Les élections présidentielles américaines jouent un rôle décisif dans l’élaboration des futures politiques étrangères des États-Unis, en particulier au Proche-Orient. Les candidats ajustent leurs positions sur des questions telles que l’accord nucléaire iranien ou la présence militaire dans la région, en fonction de leur base électorale.
Par exemple, l’administration Trump a adopté une approche agressive vis-à-vis de l’Iran, se retirant de l’accord nucléaire en 2018 et imposant des sanctions économiques. En revanche, l’administration Biden a cherché à réintégrer l’accord nucléaire, bien que les négociations restent bloquées. Un retour à l’accord pourrait relancer les exportations iraniennes et réduire la pression sur les prix mondiaux du pétrole.
Les résultats des élections affectent également les relations internationales avec d’autres zones de tension, notamment la Russie et la Chine. Un éventuel retour des Républicains au pouvoir en 2024 pourrait durcir les relations avec l’Iran, tandis qu’une administration démocrate pourrait rétablir un équilibre plus diplomatique.
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3 Responses
La Marijeanne peu soigner mais fait de l’ombre à Big Pharma.
Naturel ou artificiel?
De toute manière, un patient guéri est un client de perdu pour Big Pharm!
Le cannabis légal aux states… quelle horreur que la drogue. Ce pays contrôle la France, remettez m’en encore une dose, autant que ça continue !
À chacun son poison.
Bonjour le monde
Si il l’a déjà parlé de sa où il allez entrenez les soldats mangé a leur embasade