Greg Tabibian : un humoriste engagé qui décrypte la politique et ses clivages
Greg Tabibian est un humoriste et youtubeur qui se passionne pour l’actualité politique et l’histoire. Il anime plusieurs émissions sur sa chaîne YouTube, où il analyse, critique, et propose des solutions aux problèmes de notre société. Il n’hésite pas à s’exprimer librement, quitte à déplaire à certains.
Il se définit comme un homme de gauche, mais ne se reconnaît pas dans la gauche contemporaine.
Il revendique son individualisme philosophique et son libéralisme et se dit prêt à interviewer des personnalités controversées, comme Dieudonné ou Eric Zemmour.
Dans cet article, nous revenons sur les principaux points abordés lors de notre interview avec lui.
La gauche, la droite, et la politique
Greg Tabibian nous explique son parcours et raconte comment il est passé de l’humour à l’actualité politique, comment il a été influencé par Dieudonné et comment il le voit aujourd’hui.
Il aimerait interviewer Dieudonné ou Eric Zemmour, pour confronter leurs idées et leur demander des comptes.
Il définit ensuite ce que signifie, selon lui, d’être de gauche, qui est de croire à la nécessité d’une politique commune équitable et performante, qui garantisse les droits et les devoirs de chacun.
Il pense qu’il s’agit d’adhérer à la fois à l’individualisme philosophique et au libéralisme, qui permettent à chaque individu de s’épanouir selon ses aspirations, de reconnaître les singularités et de ne pas faire des lois universellement aliénantes, ne tenant pas compte des spécificités culturelles, religieuses, ou sexuelles.
Il critique ensuite la gauche contemporaine, qu’il juge divisée, trop idéologique, et soumise aux lobbys et aux intérêts particuliers.
Selon Greg Tabibian, elle a perdu de sa crédibilité et ne propose pas de solutions concrètes aux problèmes des gens car trop dogmatique et ne sachant pas se remettre en question.
Il parle enfin de ses idées politiques, qu’il qualifie de pragmatiques et de réalistes.
Favorable à la réquisition des logements vides, à la gratuité des services publics essentiels et à l’émancipation du travail, il demeure sceptique sur la valeur du travail et pense que l’avenir est dans le revenu universel.
Il est pour la concurrence sur le plan intellectuel mais pas sur le plan matériel et souhaite une société plus juste, plus libre, et plus humaine.
Fabien Roussel, le candidat du Parti communiste français
Greg Tabibian analyse ensuite le positionnement politique de Fabien Roussel, le candidat du Parti communiste français à l’élection présidentielle de 2023.
Il pense que Roussel tente de récupérer les communautés oubliées ou rejetées par Jean-Luc Mélenchon, leader de la France insoumise et se veut le candidat du peuple, du travail, et de la laïcité.
Il critique son opportunisme, son manque d’idéologie profonde et son incohérence sur des sujets comme la laïcité, la police ou le blasphème et le compare à un Macron communiste, sans analyse de fond misant sur le réel et les problèmes concrets.
Selon Greg Tabibian, Roussel n’a pas besoin de s’embarrasser d’idéologie et propose un patchwork des communautés.
Il compare aussi son style avec celui de Georges Marchais, l’ancien secrétaire général du PCF, le charisme et l’humour en moins, le considérant comme trop lisse et trop consensuel. Il ne fait, selon lui, ni rêver, ni peur.
La situation politique et sociale de la France
Greg Tabibian parle ensuite du clivage gauche-droite, de la situation politique et sociale de la France, de la crise du covid, de la menace de la Russie, et de la stratégie d’Emmanuel Macron pour se maintenir au pouvoir.
Selon lui, il est grand temps, de dépasser le clivage théorique pour agir en pratique.
Il compare la situation actuelle à celle de la Résistance, où il fallait s’unir contre l’ennemi commun et affirme que les conditions historiques sont réunies pour une révolution, qui pourrait être pacifique ou violente.
Il accuse Macron d’avoir prolongé le confinement pour empêcher les gilets jaunes de manifester et dénonce le discours de l’union et de la solidarité nationale, qui sont des mots creux pour masquer la réalité des inégalités et des injustices.
Il critique le manque de compétence et de vision de Macron, qui ne sait pas gérer la crise sanitaire, économique et sociale.
Il remet en cause la responsabilité de Poutine dans la crise ukrainienne, qui pourrait dégénérer en guerre atomique et s’interroge sur les intérêts géopolitiques et économiques en jeu, et sur le rôle de la France dans le conflit.
Il ironise sur le rôle de Macron, qui se prend pour un médiateur alors qu’il n’a aucune influence.
Greg Tabibian évoque les différentes options possibles pour Macron, analysant les raisons du vote en sa faveur et les transferts électoraux.
Il appelle à une politique de la vertu, qui soit à la hauteur des enjeux et des aspirations du peuple.
Le besoin de « Common dissency »
Greg Tabibian parle enfin du besoin de « Common dissency », c’est-à-dire du bon sens commun, face aux absurdités politiques, juridiques, économiques et sociales qui dépassent les clivages idéologiques.
Il aborde aussi le rôle des circonstances historiques, des événements providentiels et des minorités agissantes dans les changements politiques.
Selon lui, il existe des choses délirantes pour tout le monde qu’il faut dénoncer sans se laisser enfermer dans des positions politiques rigides, qu’il faut également rétablir le bon sens et l’éthique dans les domaines publics, et ne pas se laisser manipuler par les médias, les sondages ou les experts.
Les circonstances créent les héros potentiels, qui peuvent être des leaders, des lanceurs d’alerte ou des résistants et les révolutions se font avec une minorité agissante, qui peut influencer l’opinion publique et provoquer le basculement. La majorité suit après le changement, et il s’agit de la convaincre et la rassurer.
Les événements imprévus peuvent surprendre le pouvoir et créer une opportunité de changement, révélant sa faiblesse, et le pousser à la faute ou à la fuite, et peuvent être des signes du destin, qui appellent à une prise de conscience et à une action.
L’actualité et les projets de Greg
Greg Tabibian raconte son expérience de la guerre en Syrie, où il a pris des armes avec des rebelles et combattu contre le régime. Il dit avoir vu des horreurs et avoir failli mourir.
Il présente ses émissions et ses vidéos quotidiennes sur la politique, qu’il reprend après une pause et va recevoir des copains youtubeurs, pour échanger et débattre.
Il a un projet mensuel de format long, et participe à une émission bimensuelle.
Il annonce ses prochaines interviews, qu’il veut diversifiées et va interviewer Jacques Cheminade, un homme politique atypique et visionnaire.
Il aimerait interviewer Eric Zemmour, pour le confronter sur ses idées et ses contradictions.
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Une réponse
Le « clivage » organisé avec les « Young Leaders ».
Qu’ils émanent de la « French-American Foundation » (co-fondé par V. Giscard d’Estaing en 1976) comme François Hollande, Emmanuel Macron, Édouard Philippe, de la « France China Foundation », comme Olivier Véran, Edouard Philippe et Sibyle Veil, PDG de Radio France depuis 2018, et camarade de promotion d’Emmanuel Macron à l’ENA, ou des « Young Global Leaders » du Forum Economique Mondial de Klaus Schwab, comme Gabriel Attal, Emmanuel Macron, Marlène Schiappa, etc… favorisant ainsi le cours des choses et agissant dans les divers partis politiques, leur jeu au niveau des politiques intérieures nationales, en plus du « diviser pour régner », est clair :
À « gauche » on met tout en œuvre pour détruire la famille, l’éducation, l’ordre, en un mot la structure portante d’une société traditionnelle, au nom d’un laïcisme libéral, égalitaire et pacifiste ;
À « droite », on s’efforce de détruire la petite industrie, l’artisanat, les petites entreprises agricoles, le petit commerce au nom de l’accroissement de la richesse dans la société, du libre-échange, du libéralisme économique ;
Le « centre » s’emploient à détruire et à effacer dans le cœur du peuple, au nom de l’Humanité, des Droits de l’Homme, de l’écologie et de l’amitié entre les peuples, l’idée et la signification du mot même de Nation, le tout, soutenu par une publicité tapageuse favorisant la transition vers une société multiethnique et multiraciale, voire asexuée, afin d’éradiquer, en Occident, tout ce qui reste d’attachement à la religion, aux traditions qui ont fleuri autour d’elle, aux racines culturelles et historiques d’un peuple.
Ainsi, pendant que des traitres bradent les fleurons de France, nous assistons, périodiquement, à l’« humaine comédie » des élections où le citoyen « souverain », « libre » et « indépendant », vote et s’agite pour la gauche, la droite ou le centre, alors qu’en réalité il baigne à son insu dans les idées massifiantes de cosmopolitisme et dans l’indifférence pour toutes les valeurs ; pauvre pantin qui, dans cette société, se déplace dans le cercle tracé préalablement par des meneurs occultes, avec tout ce que cela comporte, et dont témoigne tragiquement la quotidienneté européenne et même mondiale.
Lien : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/2017/07/introduction-livres-de-femmes.html/