Le 16 janvier à 12h30, Nicolas Stoquer vous attend nombreux pour un sujet explosif, en direct sur Géopolitique Profonde.
Une gouvernance toxique détruit les bases de la société française
La France, sous l’impulsion de gouvernants porteurs d’une idéologie toxique, vit une accélération sans précédent de sa désintégration sociale. Le modèle macronien, marqué par la « Start-up Nation », la disruption permanente et le principe du « en même temps », crée une instabilité chronique. Ce mode de gouvernance, ancré dans la contradiction, pousse les individus à chercher des échappatoires pour supporter un quotidien toujours plus incertain.
Le lien entre cette gouvernance et la hausse alarmante des addictions est évident. En 2023, 1,1 million de Français ont consommé de la cocaïne, presque le double par rapport à 2022. Ce chiffre, publié par l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT), traduit une dérive sociale inquiétante. Les pressions subies par les citoyens, que ce soit au travail ou dans la vie personnelle, trouvent une réponse immédiate mais destructrice dans la consommation de drogues. Les élites, souvent elles-mêmes consommatrices, entretiennent cette normalisation délétère. Ce cercle vicieux, alimenté par une société américanisée où la performance prime sur le bien-être, conduit inexorablement à une société « zombie ».
Une consommation alimentée par l’offre et le stress généralisé
La hausse spectaculaire de la consommation de cocaïne s’inscrit dans un contexte global. La production mondiale de cocaïne a atteint un sommet historique de 2 700 tonnes en 2022, selon l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime. Cette disponibilité se reflète directement dans les saisies : la France a intercepté 47 tonnes de cocaïne en 2024, un record qui témoigne de l’ampleur du trafic.
Mais l’offre seule ne suffit pas à expliquer cette explosion. Les conditions de travail modernes, marquées par des cadences intensives et un stress insoutenable, poussent de nombreux actifs à recourir à la drogue pour « tenir ». Les travailleurs de la restauration, les marins-pêcheurs, mais aussi des cadres surmenés sont en première ligne. Ce phénomène n’épargne aucune classe sociale.
« La diversification des formes de consommation, avec la diffusion de la cocaïne base (crack) et la banalisation de l’image de la cocaïne, une drogue qui serait devenue « familière » et perçue comme « moins dangereuse » qu’il y a 20 ans » — Ivana Obradovic.
Si le prix du gramme de cocaïne est resté stable (66 € en 2023 contre 60 € en 2011), sa pureté a explosé, passant de 46 % à 73 %. Une drogue plus accessible, plus forte et plus omniprésente alimente une consommation qui ne cesse de croître. À cela s’ajoute la diversification des formes de consommation, comme le crack, qui touche des populations de plus en plus variées, y compris des personnes insérées socialement.
Une société zombie sous le poids des contradictions
Cette montée en flèche des addictions révèle une société en déclin. Le chiffre d’affaires du trafic de drogues est estimé entre 3,5 et 6 milliards d’euros par an en France, mais le coût social, mesuré par l’OFDT, atteint 7,7 milliards d’euros. Ce gouffre financier ne traduit que partiellement l’ampleur du drame humain. La cocaïne, la MDMA, le crack et même l’héroïne se banalisent, touchant désormais toutes les couches de la population.
Cette zombification résulte directement de l’idéologie toxique qui guide les élites. En instaurant un modèle basé sur la performance à tout prix et la contradiction permanente, elles condamnent les citoyens à un état de stress chronique. La société française, autrefois résiliente, vacille face à cette instabilité programmée. Les repères s’effacent, remplacés par un vide moral et social que les drogues comblent provisoirement.
En 2023, la France s’est hissée au 7ᵉ rang européen pour la consommation de cocaïne, un indicateur supplémentaire de cette dégradation. La drogue, autrefois stigmatisée, devient un outil de survie dans un environnement où l’individu est soumis à une pression insoutenable. Le lien entre l’effondrement du modèle social français et cette crise des addictions est indéniable. À chaque fracture créée par la gouvernance, une nouvelle couche de désespoir se déploie, alimentant ce cercle vicieux.
La société française ne peut rester prisonnière de cette spirale sans issue. Le maintien d’un modèle toxique de gouvernance, combiné à une américanisation des pratiques, conduit inexorablement à l’effondrement. Les addictions en sont à la fois le symptôme et le catalyseur, accélérant la désintégration des structures sociales.
2 réponses
Constatant que la consommation de drogues est proportionnel aux revenus des populations, baissons considérablement le pouvoir d’achat, qui consiste aussi à pouvoir polluer et remplir les décharges.
De la chimie à l’alchimie ou la culture de mort.