Pourquoi les Russes attaquent l’Ukraine ? Que font les autres pays du monde face à cette crise ? Qui a raison, la Russie ou l’Ukraine ? Tellement de questions et pas assez de réponses. Alors, nous allons faire le point sur ce sujet brûlant et nous allons faire cela sans gant !
Au commencement
À dire vrai, le commencement de cette crise entre l’Ukraine et la Russie remonte au temps de la guerre froide. Malheureusement, la température est montée et la saison glaciale fait place maintenant à des conflits brûlants. En effet, la guerre entre ces deux pays ne s’est jamais vraiment terminée avec le KGB, la CIA et tous les acronymes obscurs ayant des intérêts dans ce conflit.
Il y a quelques semaines encore, les dirigeants mondiaux ont tenu des discours assez confiants visant à éviter une invasion de l’Ukraine par la Russie. En ce temps-là, tout le monde croyait que la Russie mettait simplement la pression et que les troupes russes qui se trouvaient en Biélorussie n’étaient là que pour faire jolie et faire des exercices militaires. La situation a quelque peu dégénéré !
Dans un long discours déchaîné lors d’une réunion de son Conseil de sécurité, Poutine a accusé l’Ukraine d’avoir hérité des terres historiques de la Russie et, après l’effondrement soviétique, d’avoir été utilisée par l’Occident pour contenir la Russie. Pour ne rien arranger, le président ukrainien, Volodymyr Zelenskyy, a annoncé : « Nous n’avons peur de rien ni de personne. Nous ne devons rien à personne. Et nous ne donnerons rien à personne ». En entendant cela, la Russie s’est dite : et si on réglait le cas ukrainien une bonne fois pour toutes ? C’est ce qu’elle a fait précisément.
Le point de non-retour
Maintenant, les efforts déployés pour empêcher une invasion russe de l’Ukraine se sont envolés dans le vent lorsque le président russe Vladimir Poutine a signé des décrets reconnaissant l’indépendance de deux régions séparatistes dans l’est de l’Ukraine. Le décret de Poutine permet à la Russie de signer des traités avec les régions séparatistes et d’y envoyer ouvertement des troupes et des armes. Il indique que la Russie offrira une assistance mutuelle à la demande des chefs rebelles pour soi-disant « maintenir la paix ».
Ces décrets font suite à des déclarations télévisées de dirigeants séparatistes, qui ont supplié Poutine de reconnaître leurs régions en tant qu’États indépendants et de signer des traités d’amitié prévoyant une aide militaire afin de garantir leur sécurité contre l’offensive militaire ukrainienne en cours selon eux.
Depuis peu, la Russie a lancé une attaque militaire à grande échelle contre l’Ukraine qui a débuté par des attaques aériennes et des missiles contre des installations militaires ukrainiennes. Avant que des troupes et des chars ne traversent les frontières du nord, du sud et de l’est. Ces attaques visent à prendre le contrôle du pays.
De son côté, l’armée ukrainienne a riposté sur plusieurs fronts. Le président Volodymyr Zelenskyy a déclaré dans une vidéo que 137 personnes, militaires et civils, avaient été tuées et des centaines d’autres blessées. Le porte-parole militaire ukrainien Pavlo Kovalchuk a déclaré que les positions ukrainiennes avaient été bombardées plus de 80 fois, notant que les séparatistes tiraient cyniquement depuis des zones résidentielles en utilisant des civils comme boucliers. Face à cela, les forces ukrainiennes ne ripostent pas. C’est tout à leur honneur, mais ils risquent d’y laisser leur peau quand même. Les informations et les déclarations se contredisent, mais voici la situation opérationnelle au 3 mars 2022.
Et les civils dans tout ça ?
Dans une allocution télévisée au début de l’attaque, le président russe Vladimir Poutine a déclaré qu’il était nécessaire de protéger les civils dans l’est de l’Ukraine, où les forces ukrainiennes et les séparatistes soutenus par la Russie se battent.
Même si le président ukrainien a exhorté les habitants à rester calmes et à rester chez eux, il a supplié les dirigeants mondiaux de punir Poutine avec des sanctions encore plus sévères. Il a aussi promis que l’Ukraine se défendrait et a ordonné une mobilisation militaire complète qui compte 250 000 militaires et 140 000 réservistes.
À Kiev, le maire avait appelé les trois millions d’habitants de la ville à rester à l’intérieur à moins qu’ils ne travaillent dans des secteurs critiques. Et il a déclaré que tout le monde devrait préparer des sacs d’évacuation avec des nécessités telles que des documents et des médicaments. Ces mots et recommandations ne sont pas arrivés dans les oreilles d’un sourd, puisque de certains habitants se sont réfugiés profondément sous terre dans les stations de métro. Les gens ont apporté des sacs de couchage et des couvertures, des chiens pour un peu de compagnies et des mots croisés pour passer une nuit agitée dans les abris anti-bombes de fortune.
Pour aider les civils à fuir et à ne pas mourir, le chef de l’agence des Nations Unies pour les réfugiés a exhorté les pays voisins à garder leurs frontières ouvertes aux Ukrainiens fuyant les combats. Car oui, des civils meurent durant les conflits et ce n’est pas un constat défaitiste, mais un fait.
Quelques contres pour la Russie
Pour commencer sobrement, avant l’envoi peut-être de troupes pour réduire les forces russes à néant, les dirigeants des pays de l’UE et les États-Unis ont sanctionné la Russie économiquement. Les États-Unis et leurs alliés bloquent déjà les actifs de quatre grandes banques russes, et imposent des contrôles à l’exportation tout en sanctionnant les fameux oligarques. Ces sanctions ont été mises en place pour frapper le système financier russe et le cercle restreint de Poutine tout en imposant des contrôles à l’exportation.
Ces actions ont pour but d’affamer les industries et l’armée russes de semi-conducteurs américains et d’autres produits de haute technologie en plus d’autres choses. Ce qui ne devrait pas vraiment fonctionner, vu que la Russie est déjà préparée à subir des sanctions (ce n’est pas la première fois) et peut compter sur l’allié chinois.
Le Royaume-Uni prévoit également d’interdire aux entreprises russes et au gouvernement russe de lever des fonds sur ses marchés. Ce n’est pas fini, en plus d’avoir les Américains, les Britanniques et ses alliés sur le dos, l’Union européenne et d’autres alliés occidentaux, dont l’Australie, le Japon et la Corée du Sud, ont annoncé des sanctions similaires…
En de telles périodes de tensions, vous pouvez vous préparer avec le Plan Anti Reset qui comporte des éléments de survivalisme pour se protéger des situations d’urgence : récupérez la « Liste des choses à faire absolument » en cas de RISQUE DE GUERRE !
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