Comment se nourrir sainement et résister au système ?
Gilles Lartigot est un auteur, conférencier et musicien français, qui milite pour une alimentation saine, locale et diversifiée et une hygiène de vie qui permette de se dépasser tant physiquement que mentalement.
Vivant entre l’Europe et l’Amérique du Nord, il est l’auteur de deux livres, EAT tome 1 et 2, qui dénoncent les dangers de l’alimentation industrielle et proposent des solutions pour se nourrir mieux.
Il anime aussi le club EAT, un espace privé de contenu payant, où il partage des articles, des vidéos, des recettes sur le sujet.
Il est également producteur associé de films et de documentaires.
Dans cet entretien, nous évoquons avec Gilles Lartigot l’impact de l’alimentation industrielle sur la santé, la société et l’environnement et comment être lucide face au système, en adoptant une alimentation saine, en faisant de l’exercice physique et en pratiquant le jeûne.
Les dangers de l’alimentation industrielle
L’alimentation industrielle est le résultat de l’industrialisation de l’agriculture et de l’alimentation, qui a commencé après la Seconde Guerre mondiale, sous l’influence des États-Unis et du plan Marshall.
Ce processus a entraîné le remembrement des terres, la monoculture, l’utilisation massive de pesticides et d’engrais chimiques, et la production de produits transformés, standardisés et pauvres en nutriments.
L’alimentation industrielle a des effets néfastes sur la santé, la société et l’environnement :
- Elle contribue à la baisse de la fertilité, à l’augmentation des maladies chroniques, à l’obésité, au diabète, au cancer, à la dépression, à l’hyperactivité…
- Elle favorise la malbouffe, la gourmandise, l’addiction au sucre, la consommation de micro-ondes, toxiques…
- Elle pollue l’eau du robinet, qui contient des résidus médicamenteux et des perturbateurs endocriniens, affectant le système hormonal et reproductif.
- Elle génère des déchets plastiques, qui contiennent aussi des perturbateurs endocriniens, et qui sont une source d’irradiation quand ils sont chauffés au micro-ondes.
Les principes de l’alimentation saine
L’alimentation saine est basée sur le respect de la nature humaine, de la biodiversité et de la qualité des aliments et repose sur les principes suivants :
- Manger des aliments naturels, non transformés, locaux, de saison et diversifiés,
- Privilégier les fruits, les légumes, les légumineuses, les oléagineux, les graines, les épices, etc…
- Limiter ou éviter les produits animaux, surtout ceux issus de l’élevage industriel, qui sont maltraités, gavés d’antibiotiques et d’hormones, et qui ont une empreinte écologique élevée,
- Limiter ou éviter les produits laitiers, surtout ceux de vache, qui sont inadaptés à la physiologie humaine, et qui sont sources d’allergies, d’inflammations et de mucus,
- Limiter ou éviter les céréales, surtout celles qui contiennent du gluten, qui sont difficiles à digérer, et qui provoquent des intolérances, des inflammations et des troubles auto-immuns,
- Limiter ou éviter le sucre raffiné, qui est une drogue addictive, perturbant le métabolisme, favorisant le stockage des graisses, acidifiant l’organisme, affaiblissant le système immunitaire…
- Limiter ou éviter les additifs alimentaires, qui sont des substances chimiques ajoutées aux aliments pour les colorer, les conserver, les aromatiser, les texturer, etc. Ils sont souvent toxiques, cancérigènes, allergènes, etc…
- Boire de l’eau filtrée, débarrassée des impuretés, des métaux lourds, des médicaments (antibiotiques, hormones…), des pesticides…
- Utiliser des ustensiles de cuisine en verre, en céramique, en inox et éviter le plastique, l’aluminium, le téflon…
- Cuisiner soi-même, avec des produits frais et de qualité, et éviter les plats préparés, les conserves, les surgelés et la nourriture industrielle en général,
- Écouter son corps, ses besoins et ses envies, et adapter son alimentation à son métabolisme, à son activité physique, au climat, à la saison…
L’exercice physique et le jeûne
L’exercice physique et le jeûne sont deux pratiques complémentaires à l’alimentation saine, qui permettent de renforcer la santé, l’énergie et l’esprit.
L’exercice physique est un moyen de se reconnecter à son corps, de faire circuler l’énergie, de le détoxifier, le tonifier et le sculpter.
Il permet aussi de stimuler le cerveau, de favoriser la créativité, la concentration, la mémoire et enfin de se cultiver, en écoutant des conférences, des émissions, des podcasts pendant le jogging, le cardio, la musculation.
Le jeûne est une pratique ancestrale et thérapeutique, qui consiste à s’abstenir de manger pendant une période déterminée.
Il existe différents types de jeûne, selon la durée, le mode et le but :
- Le jeûne hydrique, à base d’eau ou éventuellement de jus de fruits et légumes,
- Le jeûne monodiète, à base d’un seul et unique aliment (fruit ou légume ou autre…)
- Le jeûne intermittent, alterné, prolongé, etc.
Le jeûne permet de se soigner, se purifier, se régénérer, se spiritualiser et de libérer de l’énergie, qui n’est plus utilisée pour la digestion, et qui peut être employée pour se guérir, se nettoyer…
Le jeûne permet aussi de faire un « reset » au corps, de réinitialiser le métabolisme, de rééquilibrer le système hormonal et de renforcer le système immunitaire.
La lucidité et la résilience
La lucidité et la résilience sont deux qualités essentielles pour sortir de la matrice et résister au système.
La lucidité est la capacité à voir la réalité telle qu’elle est, et non telle qu’on nous la présente.
Elle suppose de repérer et dénoncer les mensonges, les manipulations, les propagandes, les publicités qui sont diffusés par les médias, les industriels, les autorités…
Elle suppose de critiquer le système, qui nous impose un mode de vie, de consommation, de pensée, allant à l’encontre de notre nature humaine, de notre bien-être et de notre liberté.
Elle suppose enfin de se forger sa propre opinion, en s’appuyant sur des sources fiables, indépendantes, alternatives, etc.
La résilience est la capacité à s’adapter, à surmonter, à rebondir face aux difficultés, aux crises, aux changements, etc...
Elle suppose de se préparer, de savoir se protéger et se sécuriser, de se décentraliser et de se déconnecter, afin de se regrouper physiquement, de se soutenir et de se solidariser.
La résilience alimentaire, par exemple, consiste à avoir un potager, des poules, des stocks alimentaires, qui permettent de subvenir à ses besoins en cas de pénurie, de rupture ou de catastrophe.
Nous vous invitons à découvrir les livres de Gilles Lartigot, EAT, tome 1 et 2, qui traitent des dérives alimentaires et à consulter son site, EAT, où il propose du contenu payant sur l’alimentation et la santé.
Nous vous souhaitons une bonne santé et une bonne résistance !
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