La société du spectacle
Alors que le projet de loi était discuté à l’assemblée, nous avons eu droit à ce que Guy Debord aime appeler « la société du spectacle », et donc un incroyable « coup de théâtre » d’après les médias !
Évidemment, le coup de théâtre semble être ailleurs, derrière les rideaux, là où le spectateur ne peut entrevoir qu’une partie des coulisses. Alors que la scène finale a lieu – à 5h30 du matin – il manque presque la moitié des acteurs, 243 absents sur 577 députés. Payés par vos impôts n’est-ce pas.
Le projet de loi a donc été adopté calmement, en petit comité, tôt le matin sans même avoir eu recours au fameux 49.3. Car oui messieurs les démocrates, une loi pensée par le gouvernement passera dans tous les cas. Démocratie quand tu nous tiens !
Peut-on en vouloir à toute cette clique de demi-obèses parasites qui ne font, pour la plupart, acte de présence – sur signature seulement « parfois » – uniquement pour être indemnisés du déplacement et continuer de profiter de la belle vie aux frais de l’État, donc le contribuable ?
La réponse est évidemment, oui.
Vont-ils être punis pour leurs méfaits ? La réponse est évidemment, non.
Maintenant il est temps de revenir sur ces événements pour observer une stratégie de diversion digne des plus grands préceptes de Sun Tzu !
Lorsque les débats ont commencé, on a pu observer les discours classiques des girouettes rebelles, comme Mélenchon, l’éternel fonctionnaire trostkiste lambertiste révolutionnaire. Souvenons-nous quand même de sa petite folie boostée par l’égo : « LA RÉPUBLIQUE, C’EST MOI ! » :
Maintenant, le discours :
Le discours est certes bon, mais c’est toujours le même spectacle. Quand on connaît le parcours d’un homme, on ne se laisse plus séduire par ses talents oratoires. Si besoin, revoir le F&D n°295.
On a observé aussi d’autres personnalités révoltées avec un discours juste, même si inutile in fine :
Ce qui amènera une réaction digne d’un ministre, c’est-à-dire une simple insulte et on passe à la suite :
Mais ce qui aura démarré « l’affaire » du coup de théâtre, c’est bien la réaction des députés outrés, horrifiés, haineux, révoltés yada yada yada… suite à l’entretien de notre Jupiter pour le Parisien : « Les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder. Et donc on va continuer de le faire, jusqu’au bout. C’est ça, la stratégie ».
Et donc évidemment là, la fourmilière se réveille, s’excite et fait des siennes. La pièce avait commencé et l’élément perturbateur arrive, la séance est suspendue et reportée. « Hourra ! On a gagné ! On résistera à la Macronie ! » criera le public émerveillé devant ce divertissement.
Ensuite, les péripéties commencent, certains se révoltent devant ces propos, mais le gouvernement, lui aussi de son côté, se serre les coudes. On a alors les minions de Macron qui arrivent, confiants et fiers pour assumer ces propos :
De l’autre côté, celui de la résistance organisée, celle efficace, qui est omniprésente sur les réseaux et scande tous les jours : « Arrêtons cette folie ! Ce sera bientôt fini ! Ils paieront ! » à l’image du surfeur de vagues Philippot et le reste de la dissidence :
Calmez-vous camarades, je ne suis pas contre son discours, mais plutôt sur la stratégie de lutte qui montre aujourd’hui clairement son inefficacité.
Passer sa vie sur twitter dans le microcosme dissident – ce que font, soyons honnête certainement la majorité de ces rebelles passifs – en revient à crier dans le désert virtuel et se faire abattre par le réel qui, lui, est organisé et implacable depuis le début.
Récupérez la Liste Essentielle pour vous préparer au Great Reset et au Cyber Polygon :
Il n’y a rien à faire ? Pas tout à fait
On a donc un dénouement fascinant, palpitant, pour ceux dans le virtuel. On sent la révolution et le poids de la colère peser. Dans le réel par contre, l’inflation et l’ensauvagement continuent de grimper. Et avec la 3ème dose, son lot de golems malades à en crever – presque – se permet même d’accuser les collègues non vaccinés.
Dans cette ébullition, où tout le monde se déleste de sa colère, la fatigue arrive et surtout la nuit tombe. Les deux équipes rentrent à la maison, prêtes à en découdre le lendemain.
Oui seulement voilà, pendant que la dissidence entière s’est enflammée toute la journée et a fêté la guerre toute la nuit, peu après le coucher on a le camp macroniste qui, malin, revoit le vote à 5h30. Et là, coup de théâtre, ça passe.
Incroyable non ?
La réponse est évidemment non. Aller hop, situation finale, retour à la case départ, le pouvoir gagne.
Donc que retenir de cette farce ? Tout ceci n’est qu’un spectacle fait pour capter toute votre attention pendant que le plan mondialiste se consolide.
Non, vous n’allez pas l’arrêter en twittant ou en criant : « Non non non, au pass nazitaire ! ». On vous lancera une diversion grossière et qui marchera.
Alors qu’une vraie affaire sortait suite à l’arrestation de Jeffrey Epstein, on abattait Gabriel Matzneff.
Alors qu’une autre affaire touche profondément la famille Macron et la « femme » Trogneux, connectée à un réseau étrange que Dupont-Moretti doit bien connaître, on se concentre sur un mépris naturel d’un psychopathe cocaïné.
Alors que l’inflation augmente, que la société de contrôle grossit à vue d’œil pour que « l’on ne possède plus rien et que l’on soit heureux », on se concentre sur le cadavre du gauchisme, la petite bête hystérique du féminisme et aussi de son compagnon dégénéré stérile, le wokisme.
Alors que notre civilisation s’effondre, on préfère passer sa vie à accuser les responsables, que ce soient les boomers ou la génération Z ou Dieu sait qui.
Au lieu d’agir sur ce qui dépend de nous, on hurle sur ce qui ne dépend pas de nous.
La conclusion est simple : libérez-vous, cultivez-vous, formez-vous dans de nouveaux domaines adaptés à ce Nouveau Monde, débancarisez-vous et faites fructifier votre capital.
Vous pourrez alors observer de loin, avec le sourire, ce spectacle qui est une réaction naturelle à un monde qui s’effondre.
La vague arrive : le pass vaccinal, la perte d’emploi, l’inflation, l’euro numérique, le grand remplacement avec aussi son lot de surprises.
Êtes-vous vraiment prêt ? Ou souhaitez-vous continuer à observer passivement et virtuellement votre monde qui s’écroule pour vous enterrer, physiquement ?