Le 31 décembre à 12h30, Nicolas Stoquer vous donne rendez-vous pour un sujet d’actualité explosif en direct sur Géopolitique Profonde.
Le pouvoir se déclare irresponsable face au chaos
La crise sanitaire liée au Covid-19 marque un tournant dans l’histoire politique française. La Cour de Justice de la République (CJR) vient de rendre son verdict : aucun des membres du gouvernement mis en cause – Agnès Buzyn, Olivier Véran et Édouard Philippe – ne sera poursuivi pour leur gestion de la pandémie.
Cette décision, annoncée le 30 décembre 2024, illustre l’impunité systémique dont jouit l’élite politique. Pendant ce temps, le peuple reste marqué par des mesures liberticides et une gestion économique désastreuse. Ni responsable, ni coupable, le pouvoir en place continue à imposer son récit, ignorant les conséquences humaines et sociales.
Des mesures sanitaires absurdes et traumatisantes
Dès le début de la pandémie en mars 2020, l’État français a instauré une série de mesures drastiques qui ont bouleversé la vie quotidienne des citoyens. Ces restrictions, souvent absurdes, sont restées gravées dans les mémoires. Les femmes accouchent avec des masques, des enfants sont confinés dans des carrés tracés à la craie dans les cours de récréation, et les mourants quittent ce monde seuls, privés de la présence de leurs proches. Ces décisions, prises au nom de la sécurité sanitaire, ont brisé des liens sociaux fondamentaux.
Les auto-attestations de sortie deviennent le symbole de l’emprise bureaucratique sur le quotidien, tandis que la distanciation sociale redessine l’espace public : flèches au sol dans les magasins, obligation de boire un café assis mais interdiction de le faire debout. À cela s’ajoutent le pass sanitaire, l’obligation vaccinale et ses effets secondaires indésirables, imposés sous peine de sanctions professionnelles, notamment pour les soignants. Ces contraintes, appliquées de manière rigide, n’épargnent personne sauf, semble-t-il, les décideurs eux-mêmes.
Une élite protégée par un système taillé sur mesure
La gestion de la crise sanitaire a exposé une fracture profonde entre les élites et le reste de la population. Tandis que les citoyens subissent ces mesures inédites, les décideurs politiques se dérobent à toute forme de responsabilité. Ce non-lieu judiciaire vient confirmer une tendance amorcée depuis des décennies. La loi Chirac-Jospin de 2000 a institutionnalisé une immunité de fait pour les hauts fonctionnaires et ministres, rendant presque impossible leur mise en cause. La justification initiale, protéger les maires de petites communes, a ouvert la voie à une justice à deux vitesses.
Cette irresponsabilité d’État ne se limite pas au domaine sanitaire. Édouard Philippe, mis en cause pour la gestion financière désastreuse de la ville du Havre, bénéficie lui aussi de cette protection. Cette logique d’impunité s’étend aux grands scandales de santé publique : pas de procès pour la vache folle, pas de procès pour l’amiante. Le message est clair : les élites ne sont pas soumises aux mêmes règles que le reste de la population.
Une gestion économique chaotique et brutale
Parallèlement à la crise sanitaire, Emmanuel Macron et Bruno Le Maire ont plongé la France dans un trou noir financier. Le confinement, en paralysant l’économie, a aggravé une dette publique déjà colossale. Les choix budgétaires du gouvernement, privilégiant les grands groupes au détriment des services publics essentiels, ont laissé le système de santé exsangue. Pendant que des milliards sont injectés pour sauver des entreprises, les soignants travaillent sans moyens, et les hôpitaux croulent sous la pression.
La dette devient un prétexte pour accélérer la démolition des protections sociales, au nom de la compétitivité et de la rentabilité. Cette politique néo-libérale brutale alimente un sentiment d’injustice, mais le gouvernement s’appuie sur la sidération collective pour neutraliser toute contestation. Les confinements successifs, loin de n’être que des mesures sanitaires, servent également à suspendre le temps social et politique, plongeant les citoyens dans une dépression collective.
Un récit réécrit pour effacer les responsabilités
L’épidémie de Covid-19, devenue pandémie mondiale, a marqué un tournant dans la communication politique. Les dirigeants imposent un récit officiel pour effacer la mémoire collective et réécrire l’histoire, se dédouanant ainsi de leurs échecs. Dans cette logique, le temps devient un outil de domination : le passé est ignoré, l’avenir indifférent, et seul un présent sous contrôle compte.
La violence symbolique et physique, déjà manifeste dans la répression des Gilets jaunes, s’institutionnalise et prépare un avenir où toute contestation pourrait être réprimée sous prétexte de sécurité. Le non-lieu judiciaire sur la gestion de la pandémie s’inscrit dans une tradition française d’irresponsabilité politique, où les élites, protégées par des lois sur mesure, continuent leur démantèlement social. Pendant ce temps, le peuple subit, et les traumatismes de ces années sombres s’effacent dans le récit officiel.
2 réponses
Soyons patients……………….la Justice viendra et comme le dit, Nicolas, ça va faire mal pour EUX.
Fauci va tomber, Delfraissy suivra
63400 entreprises en 2024 en faillite en France au 12 décembre, le nombre sera bien supérieur dès demain, pour beaucoup, c’est le dernier jour de travail…..le dimanche 5 janvier, les agriculteurs bloquent Paris…………….soutenons-les!
Nous aussi, nous devons purger le marais en France! La purge qui s’annonce aux USA dès le 20 janvier nous aidera par ricochet.