Le 7 octobre à 18h, le docteur Denis Agret est l’invité de Mike Borowski, en direct sur GPTV ACTU !
Le docteur Denis Agret est un médecin urgentiste qui s’est fait connaître en France pour ses prises de position critiques envers la gestion de la crise sanitaire liée à la Covid-19. Figure de proue du mouvement contre le pass sanitaire à Montpellier, il est devenu un lanceur d’alerte contestataire, dénonçant ce qu’il considère comme des dérives de la politique de santé publique. Sa posture lui a valu d’être radié de l’Ordre des médecins.
Quand la contestation médicale devient un crime
Le docteur Denis Agret, médecin urgentiste, s’est rapidement imposé comme l’une des figures de proue du mouvement de contestation contre le pass sanitaire à Montpellier. Diplômé de la faculté de médecine de la ville, il a été parmi les premiers à critiquer ouvertement la gestion de la crise sanitaire. Ses interventions, largement partagées sur les réseaux sociaux, pointaient du doigt les dérives de la politique de santé publique, n’hésitant pas à défier frontalement les choix du gouvernement.
Face à cette contestation grandissante, les autorités médicales ont rapidement cherché à museler ce médecin devenu trop dérangeant. L’instance de l’Hérault avait déjà tenté de le faire taire en le radiant du tableau de l’Ordre des médecins, ce qui l’avait contraint à cesser toute activité médicale. Cependant, après plusieurs mois de bataille juridique, l’instance nationale avait annulé cette première sanction en octobre 2023, permettant au médecin de reprendre ses fonctions. Pourtant, cette réhabilitation n’aura été que de courte durée, puisque Denis Agret fait aujourd’hui face à une nouvelle sanction qui vient relancer la polémique sur la véritable nature de ces décisions. S’agit-il d’une réelle mesure de protection de la santé publique, ou d’un moyen de réduire au silence un médecin devenu lanceur d’alerte ?
« On me fait passer pour un fou »
Cette nouvelle sanction contre le docteur Denis Agret a été entérinée par la chambre disciplinaire nationale en date du 26 septembre 2024. Elle vient remplacer la décision du printemps 2022, qui l’interdisait déjà d’exercer pendant trois ans. Denis Agret s’était alors battu en appel, espérant faire valoir ses droits, mais sa requête a été rejetée, aboutissant à un verdict encore plus sévère. « On me fait passer pour un fou, » a-t-il déclaré, se disant « très surpris » par ce retournement de situation. Apprenant la nouvelle par le biais d’un journaliste et non de son propre avocat, le médecin dénonce une décision qu’il qualifie de « plus politique que médicale ».
Son avocat, Hervé-Charles Bernard-Stento, partage cette opinion en qualifiant cette radiation de « totalement disproportionnée et incompréhensible ». Il précise : « Même Didier Raoult n’a pas été radié. » Une sanction de cette envergure est généralement réservée aux praticiens accusés de crimes graves, ce qui rend ce cas d’autant plus préoccupant. « On est sur une sanction qui ne correspond pas à la jurisprudence habituelle. La décision est effrayante. »
Des héros oubliés
Que deviennent tous ces soignants suspendus, qui, comme le docteur Agret, ont été écartés de la profession pour leurs positions contestataires face à la crise sanitaire ? Pendant les premiers mois de la pandémie, ces mêmes soignants étaient applaudis tous les soirs par une opinion publique reconnaissante de leur dévouement. Mais aujourd’hui, la réalité est bien différente. Écartés du système de soins, condamnés à une invisibilité professionnelle, ils subissent une véritable mise au ban sociale.
Le désintérêt de l’opinion publique à leur égard est frappant. Alors qu’ils ont risqué leur vie pour protéger la population, pourquoi cette indifférence générale ? Pourquoi personne ne se mobilise-t-il pour leur réintégration, voire pour leur réhabilitation ? Leur situation est symptomatique d’une époque où les lanceurs d’alerte, loin d’être protégés, sont au contraire puni sévèrement lorsqu’ils dérangent l’ordre établi.
2 Responses
Dans l’histoire du monde,les dirigeants tirants procéder d’une façon différente, avec les droits de l’homme les conventions de Genève etc etc etc ils sont obligés de trouver d’autres solutions, qu’ils ont trouvé, cependant le résultat est IDENTIQUE.Le model de la Corée du sud en france.De plus les lois ne peuvent être appliquée que sur VOLONTE politique.
Dommage, quasiment toutes les réponses du médecin sont entrecoupées. Ce témoignage vaut de l’or, le système voudrait couper la parole de ce grand Monsieur.
MERCI MERCI de défendre les hommes droits de notre pays. MERCI MERCI