Le 19 février à 7h, Franck Pengam, Finn Andreen, Serge Federbusch et Gilles Lartigot sont les invités de La Matinale animée par Nicolas Stoquer et Raphaël Besliu en direct sur Géopolitique Profonde.
Franck Pengam, analyste géopolitique et expert en métaux précieux, est le fondateur de Géopolitique Profonde et de la chaîne YouTube GPTV. Spécialiste des crises économiques et de la dédollarisation, il propose des analyses indépendantes sur les BRICS et l’effondrement financier mondial. À travers sa revue et ses émissions, Géopolitique Profonde s’affirme comme un contrepoids aux discours médiatiques dominants, offrant une vision sans concession des enjeux géopolitiques actuels.
Finn Andreen est un entrepreneur et auteur suédois basé en France, spécialisé dans les questions géopolitiques et économiques. Connu pour ses analyses percutantes sur les rapports de force mondiaux, il intervient régulièrement dans des publications et médias pour décrypter les enjeux globaux et les dynamiques internationales.
Serge Federbusch est un essayiste et homme politique français, connu pour ses positions tranchées sur la politique nationale et son engagement contre le déclin de Paris. Fondateur du mouvement Aimer Paris, il est un critique fervent des élites politiques et des dysfonctionnements de la gestion publique.
Gilles Lartigot est un auteur et conférencier français, reconnu pour son militantisme en faveur d’une consommation alimentaire saine et consciente. Il est particulièrement connu pour son ouvrage “EAT – Chronique d’un fauve dans la jungle alimentaire”, publié en septembre 2013 et “EAT 2 – Des morts et des vivants”, qui est la suite de son premier volume. Il vient aujourd’hui nous présenter son nouvel ouvrage « La jungle alimentaire ».
Retrouvez Franck Pengam à 7h, Finn Andreen à 7h30 et Serge Federbusch à 8h et Gilles Lartigot à 9h20.
Un virage américain qui inquiète Kiev
Les discussions entre Washington et Moscou à Riyad ont déclenché une onde de choc en Ukraine et en Europe. Le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, a affirmé vouloir une issue « juste et durable » au conflit, laissant entrevoir une négociation directe avec Vladimir Poutine. Cette orientation, associée aux déclarations ambiguës de Donald Trump sur son intention de réduire le soutien à Kiev, alimente les craintes d’un revirement stratégique américain.
Pour les responsables ukrainiens et européens, cette posture « nourrit l’appétit de Poutine » et renforce Moscou dans sa conviction qu’un succès militaire est à portée de main. De son côté, la Russie rejette catégoriquement l’idée d’un déploiement de troupes européennes en Ukraine, confirmant sa ligne rouge face à une intervention occidentale.
L’Europe désunie face à la menace russe
Emmanuel Macron a convoqué une réunion d’urgence avec plusieurs dirigeants européens et membres de l’OTAN pour afficher une position commune. Si l’engagement de principe « rien sur l’Ukraine sans l’Ukraine » est réaffirmé, la division persiste sur la possibilité d’un soutien militaire direct. Certains pays envisagent de garantir la sécurité de Kiev, mais conditionnent cette aide à la position des États-Unis.
Face à ces hésitations, Moscou exploite les failles occidentales et consolide ses positions. La stratégie de Trump, qui privilégie un accord rapide avec Poutine, accentue la fracture transatlantique et affaiblit la position ukrainienne, tandis que l’Europe peine à s’accorder sur une réponse forte.
Un basculement géopolitique en marche
La guerre en Ukraine s’inscrit dans une recomposition globale des rapports de force. Trump, en laissant planer le doute sur son soutien à Kiev, renforce indirectement Moscou et bouscule les équilibres traditionnels. L’Occident, entre endettement massif, crises internes et divergences stratégiques, apparaît de plus en plus vulnérable face aux puissances montantes.
Ce nouvel ordre mondial, marqué par l’incertitude et l’instabilité, confirme l’érosion de la domination occidentale. La question n’est plus de savoir si l’Europe et l’Ukraine peuvent compter sur Washington, mais jusqu’où Moscou profitera de cette opportunité pour imposer sa vision du futur.
3 réponses
Ce n’est pas « l’état providence » qui implique la dette. Seule la création privée de la monnaie implique la dette.
Je ne pense pas que Donald Trump va donner « un peu » « mais pas trop » à Vladimir Poutine, comme vous le dites M. Franck Pengam. Vous mésestimez beaucoup Vladimir Poutine. Il ne faudrait pas prendre tout à coup Trump comme un dieu !!!
Sinon oui, on attend beaucoup de Trump et de son gouvernement.
Ah les Yankees, sans gènes et savoir vivre qui mangent du chewing-gum.
Vous baignez dans l’arrogance et le vent mauvais de la magie kabbaliste.
Le mystère d’iniquité vient de la GRANDE APOSTASIE. Les « modernistes » sont des in-fans!