Biden provoque une fois de plus la Russie
Le président Joe Biden a raillé la Russie en s’adressant aux journalistes dimanche lors du sommet du G-7 au Japon.
La grande décision qui a fait couler beaucoup d’encre lors de cette réunion a été l’annonce par la Maison Blanche aux alliés européens que les États-Unis les autoriseraient à exporter des avions de combat F-16 vers l’Ukraine s’ils le souhaitaient.
On peut donc se demander si cette escalade ne risque pas d’entraîner un affrontement direct entre l’OTAN et la Russie.
Voici comment s’est déroulé cet échange lors de la clôture du G7 :
Un journaliste interroge M. Biden sur la déclaration de la Russie selon laquelle donner des F-16 à l’Ukraine constitue un « risque colossal ».
Biden : C’est le cas, POUR EUX.
Lors du sommet du G7 à Hiroshima, au Japon, le président américain Biden a été interrogé sur sa réponse à la Russie qui a déclaré hier que si des avions de combat multirôles F-16 étaient fournis à l’Ukraine, cela représenterait un « risque colossal pour l’Occident », et Biden a répondu : « C’est un risque pour eux ».
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a également adopté une position de « fermeté » et d’optimisme à l’égard de la guerre.
Dans un discours prononcé à la fin du G-7, il a exhorté les alliés occidentaux à faire en sorte que la Russie soit « le dernier agresseur ».
Il a qualifié le plan de paix en 10 points de l’Ukraine de « salut de la guerre » et a souligné qu’ils « paralyserons les autres agresseurs potentiels ».
« Lorsque tous ceux qui veulent la guerre verront à quel point le monde est déterminé lorsqu’il veut la paix, il n’y aura plus de raison de commencer une guerre », a-t-il déclaré.
Ces paroles ont été prononcées juste après que M. Biden a dévoilé un nouveau programme d’aide militaire de 375 millions de dollars comprenant davantage de munitions, de véhicules et d’armes.
Mais la nouvelle de la chute de Bakhmut a clairement mis un frein aux travaux du G7 pour les responsables réunis à Hiroshima.
Zelensky a semblé confirmer, dans une certaine mesure, que l’Ukraine ne détenait plus la ville, à la suite de l’annonce faite samedi par Wagner :
« Les rapports selon lesquels Zelensky aurait confirmé la perte de la ville de Bakhmut sont, d’après ce que je peux dire, inexacts. Ici, il dit clairement « je pense que non » en réponse à « les Russes disent qu’ils ont pris Bakhmut » avant de dire que la ville n’existe plus, seulement dans les cœurs.«
Quant à M. Biden, il a tenté de présenter la perte de Bakhmut comme étant finalement plus dévastatrice pour les Russes, affirmant qu’ils avaient subi un grand nombre de pertes :
« Il y a un débat sur Bakhmut, sur le fait qu’il ait été perdu ou non, ou sur d’autres sujets », a-t-il déclaré.
« La vérité, c’est que les Russes ont subi plus de 100 000 pertes à Bakhmut. C’est difficile à rattraper. Qu’il y ait ou non des troupes d’occupation à Bakhmut, il ne reste plus beaucoup de bâtiments debout. C’est une ville dévastée.«
« Mais ils ont été capables de se déplacer dans une direction qui leur a permis de bloquer une grande partie des forces russes, y compris le groupe Wagner. »
« M. Biden a fait cette déclaration dans le contexte de la prochaine contre-offensive des forces armées ukrainiennes et de l’éventuel transfert d’avions de combat F-16 à l’Ukraine. Selon le président américain, les F-16 « n’auraient pas aidé (l’armée ukrainienne à Bakhmout) ».
– The New Voice of Ukraine
On ne sait pas exactement où le président américain a obtenu ces chiffres, mais certains responsables du Pentagone et des services de renseignement s’en sont déjà fait l’écho.
Il semble que le nouveau discours de Washington consistera à considérer Bakhmut comme une victoire à la Pyrrhus extrêmement coûteuse pour les Russes.
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Source : ZeroHedge
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