La franc-maçonnerie dévoilée par un ancien initié
Serge Abad-Gallardo, un ancien franc-maçon converti au catholicisme, a révélé dans plusieurs ouvrages que la franc-maçonnerie, loin de sa prétention à être une fraternité spirituelle, dissimule en réalité une doctrine luciférienne, anti-chrétienne et mondialiste.
Il a choisi de rompre le silence et de dénoncer les dangers que représente la franc-maçonnerie pour la politique, la culture et la société et nous a accordé un entretien.
La franc-maçonnerie, une spiritualité luciférienne
Serge Abad-Gallardo a été membre de la franc-maçonnerie pendant 24 ans, jusqu’à atteindre le 18e degré du rite écossais ancien et accepté.
Il raconte ainsi son parcours au sein de la franc-maçonnerie, qui l’a conduit à explorer les doctrines gnostique et alchimique de cette organisation, visant à élever l’homme au statut divin par ses propres moyens.
Il explique que la franc-maçonnerie repose sur le culte de Lucifer, présenté comme le porteur de lumière, celui qui se rebelle contre Dieu et promet aux hommes la connaissance et la liberté.
Serge Abad-Gallardo mentionne des sources maçonniques, telles que le livre de Albert Pike, Morals and Dogma, ou encore le rituel du 30e degré, qui font référence explicitement à Lucifer, dévoilant ainsi, selon lui, le caractère satanique de la franc-maçonnerie.
La franc-maçonnerie, une révolte contre Dieu et l’Église
Serge Abad-Gallardo procède à une analyse des symboles et des rituels utilisés dans la franc-maçonnerie, soulignant comment ceux-ci nient la divinité du Christ et s’opposent à la révélation chrétienne.
Il explique comment la franc-maçonnerie se sert de divers symboles tels que le triangle, le compas, l’équerre, le pentagramme, le soleil, la lune, l’étoile flamboyante, le delta lumineux, le G, ou encore le nombre 33, pour exprimer sa vision du monde, qui repose sur le relativisme, le syncrétisme, le naturalisme, le rationalisme, le progressisme, etc.
Serge Abad-Gallardo illustre son propos en citant plusieurs exemples de la lutte menée par la franc-maçonnerie contre l’Église catholique et ses valeurs, notamment à travers des lois telles que la loi de 1905 sur la séparation de l’Église et de l’État, la loi Veil sur l’avortement, la loi Taubira sur le mariage homosexuel, entre autres.
Il fait également référence à la doctrine sociale de l’Église catholique, qu’il présente comme une alternative à la franc-maçonnerie, reposant sur des principes tels que la dignité de la personne humaine, le bien commun, la subsidiarité, ou encore la solidarité.
La franc-maçonnerie, une conspiration contre les monarchies
Serge Abad-Gallardo rappelle l’origine historique de la franc-maçonnerie, qui trouve ses racines en Angleterre au XVIIIe siècle, dans le contexte de la révolution protestante et de la révolution industrielle.
Il présente des éléments de preuve de l’implication des francs-maçons dans des événements tels que la Révolution française et d’autres révolutions, qui ont entraîné le renversement des monarchies pour instaurer des républiques maçonniques.
Il exprime des critiques à l’égard de la République française, qu’il associe au sceau maçonnique, illustré par des symboles tels que le drapeau tricolore, la devise « Liberté, Égalité, Fraternité », la Marseillaise, le bonnet phrygien, ou Marianne.
Il dénonce les conséquences sociales et morales qu’il attribue à cette République maçonnique, considérant qu’elle a engendré la guerre, la violence, la misère, la corruption, le relativisme et l’individualisme.
La République des Lumières et la franc-maçonnerie
Serge Abad-Gallardo explique que la franc-maçonnerie est étroitement liée au mouvement des Lumières, qui avait pour objectif d’affranchir l’homme de l’autorité de Dieu et de l’Église, afin d’établir un nouvel ordre basé sur la raison, la science, le progrès, ainsi que les droits de l’homme, entre autres.
Il affirme que la franc-maçonnerie a exercé une influence sur l’histoire de France, depuis la Révolution jusqu’à nos jours, en promouvant sa vision du monde et ses intérêts.
Serge Abad-Gallardo souligne que la franc-maçonnerie est à l’origine de la laïcité, laquelle, selon lui, ne se limite pas à la neutralité de l’État, mais vise plutôt à exclure l’Église et le christianisme de la sphère publique.
Il condamne la laïcité en la qualifiant de « religion du diable », soutenant qu’elle cherche à éradiquer l’héritage chrétien de la France et à instaurer une dictature de la pensée unique.
Les lois sociétales et le projet luciférien
Serge Abad-Gallardo dévoile le projet luciférien selon lui de la franc-maçonnerie, consistant à établir le règne de Lucifer sur terre en sapant les fondements de la famille, de la vie humaine et de la morale naturelle.
Il avance que la franc-maçonnerie est responsable de lois sociétales qui ont perturbé l’ordre naturel et divin, telles que le divorce, l’avortement, le mariage homosexuel, la PMA, la GPA ou l’euthanasie.
Il expose également la doctrine maçonnique de l’androgynie, qui vise à abolir la distinction sexuelle et à promouvoir le transhumanisme.
Enfin, il exprime son opposition à l’enseignement de la théorie du genre aux enfants, qu’il considère comme une manipulation mentale et une atteinte à leur identité.
La franc-maçonnerie et la politique
Serge Abad-Gallardo témoigne de l’influence de la franc-maçonnerie sur la sphère politique, affirmant qu’elle est présente dans tous les gouvernements et les partis politiques, aussi bien de droite que de gauche.
Il estime que 40% des parlementaires sont membres de la franc-maçonnerie, dont 35% sont affiliés à la Fraternelle parlementaire, une association secrète défendant les idées des loges.
Serge Abad-Gallardo accuse la franc-maçonnerie d’agir en coulisses pour faire adopter des lois qui ne reflètent pas la volonté populaire, mais servent les intérêts des membres de la fraternité.
Il cite en exemple l’élection d’Emmanuel Macron, qu’il considère comme étant un franc-maçon, bénéficiant du soutien des loges et ayant promu la doctrine du « en même temps », une expression qu’il interprète comme une illustration de la relativité de la vérité selon la franc-maçonnerie.
La franc-maçonnerie et l’Église
Serge Abad-Gallardo dénonce l’hostilité de la franc-maçonnerie envers l’Église, qu’il accuse de vouloir détruire et remplacer par une religion universelle et syncrétique.
Il souligne que la franc-maçonnerie pratique des rites qui parodient ceux de l’Église, tels que le baptême, la communion, la confirmation ou le mariage.
De plus, il affirme que la franc-maçonnerie refuse toute critique ou contradiction, et qu’elle exerce des pressions et des menaces sur ceux qui la quittent ou la critiquent.
Il raconte comment il a quitté la franc-maçonnerie suite à une expérience surnaturelle à Lourdes, qu’il qualifie de « repos dans l’esprit », redécouvrant ainsi sa foi en Dieu et en Marie.
Serge Abad-Gallardo encourage les francs-maçons à se convertir et à revenir à l’Église catholique, laquelle, selon lui, constitue la seule voie vers le salut.
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