Une décision qui soulève des préoccupations croissantes concernant l’équité dans le sport
Hannah Arensman, 35 fois championne de cyclocross nationale, a décidé de prendre sa retraite à l’âge de 25 ans après avoir perdu face à une concurrente transgenre.
Elle a partagé sa décision avec 67 athlètes féminines et des partisans dans un récent dépôt d’amicus curiae auprès de la Cour suprême (pdf) en soutien à une loi en Virginie-Occidentale qui vise à empêcher la participation d’hommes biologiques dans les sports féminins.
Hannah Arensman mercredi 31 mai dernier a déclaré :
« J’ai décidé de mettre fin à ma carrière de cycliste. »
Dans sa déclaration, Arensman a rappelé sa dernière course dans la division élite féminine des Championnats nationaux de cyclocross de l’UCI en décembre dernier, où elle a terminé à la 4e place, encadrée de chaque côté par des concurrents qu’elle identifie comme étant des coureurs masculins.
Elle a déclaré :
« Je suis arrivée à la 4e place, encadrée de chaque côté par des coureurs masculins qui ont obtenu les 3e et 5e places. »
Elle a relaté le fardeau émotionnel que cela a représenté pour elle et sa famille :
« Ma sœur et ma famille ont pleuré en voyant un homme terminer devant moi, ayant été témoins de plusieurs interactions physiques avec lui tout au long de la course. »
De plus, Arensman a exprimé sa frustration face à la possibilité qu’elle ait pu être négligée pour une sélection internationale au sein de l’équipe américaine aux Championnats du monde de cyclocross en février 2023 en raison d’un concurrent masculin.
« Il est difficile pour moi de penser à la possibilité très réelle d’avoir été ignorée en raison d’un concurrent masculin. »
Dans son récit détaillé, Arensman a exprimé son mécontentement face à ce qu’elle perçoit comme un terrain de jeu inégal, déclarant :
« Il est de plus en plus décourageant de s’entraîner aussi dur que je le fais pour devoir perdre face à un homme bénéficiant de l’avantage déloyal d’un corps androgénisé qui lui confère intrinsèquement un avantage évident sur moi, peu importe à quel point je m’entraîne. »
Dans sa déclaration, elle a également exprimé sa préoccupation pour les jeunes filles qui se lancent dans le domaine du sport de compétition :
« Je pense aux jeunes filles qui apprennent à compétitionner et qui grandissent à une époque où elles n’ont plus une chance équitable d’être les nouvelles détentrices de records et championnes du cyclisme. »
Exprimant sa frustration et sa déception, Arensman a critiqué les autorités qui ne garantissent pas une compétition équitable dans le sport féminin :
« Je me suis profondément indignée, déçue, ignorée et humiliée, que les décideurs du sport féminin estiment qu’il n’est plus nécessaire de protéger le sport féminin pour assurer une compétition équitable pour les femmes. »
Sa déclaration, ainsi que celles d’autres athlètes féminines désavantagées, ont été diffusées par le Conseil indépendant sur le sport féminin.
Une bataille juridique se prépare
Selina Soule, une championne d’athlétisme, est devenue une figure clé dans la lutte pour rétablir l’équité dans le sport féminin.
Alors qu’une bataille juridique se profile à l’horizon, Soule rassemble le soutien de ceux qui sont touchés par cette question controversée.
Soule a décrit la situation comme « dévastatrice », exprimant sa préoccupation pour l’avenir du sport féminin. Elle déclare à Fox News le 24 mai :
« C’est dévastateur qu’il y ait des femmes qui prennent leur retraite ou changent d’épreuve parce qu’elles sont obligées de concourir contre des hommes biologiques qui, s’ils concouraient dans la catégorie des hommes, seraient à peine médiocres. »
« Mais chez les femmes, ils dominent le terrain, et c’est une situation extrêmement frustrante ! »
« Cela ne devrait pas arriver. Le sport féminin devrait être préservé en tant que sport féminin. »
Les expériences de Soule à concourir contre des hommes biologiques au cours de sa carrière au lycée ont renforcé son appel à l’action.
Soule déclare :
« Tous ceux qui ont été confrontés à ce problème doivent se faire entendre et demander l’équité. »
En 2020, Soule, aux côtés d’autres étudiants athlètes, a intenté un procès contre l’Association des écoles du Connecticut.
Le procès contestait une décision de l’État autorisant les étudiants transgenres à participer aux sports conformément à leur identité de genre.
Bien que le juge ait rejeté le procès pour des raisons de procédure, Soule, soutenue par l’Alliance Defending Freedom, se prépare à faire appel de la décision.
Les répercussions de la politique actuelle sont très étendues, selon l’avocate de Soule, Christiana Kiefer.
Lors de l’émission Fox News, Kiefer a plaidé :
« Les filles méritent de concourir sur un pied d’égalité ! Selena a été marginalisée dans son propre sport, et c’est une violation flagrante du Title IX. »
Le 6 avril, le ministère de l’Éducation des États-Unis (DOE) a publié un avis de règlement proposé sur l’éligibilité athlétique des étudiants transgenres qui participent aux sports scolaires.
Certains États ont récemment interdit à ces étudiants de participer à des équipes autres que leur sexe biologique.
La proposition de l’administration Biden, comme expliqué dans le Federal Register :
« Régirait l’adoption ou l’application par un bénéficiaire de critères liés au sexe qui limiteraient ou refuseraient l’éligibilité d’un étudiant à participer à une équipe masculine ou féminine conformément à son identité de genre ».
– Federal Register
Officiellement, la proposition de modification de la règle est répertoriée sous le nom de :
« Non-discrimination fondée sur le sexe dans les programmes ou activités éducatives recevant une aide financière fédérale : critères d’éligibilité liés au sexe pour les équipes athlétiques masculines ou féminines. »
Un groupe national de surveillance conservateur, Citizens Defending Freedom, encourage les gens à inonder la page en ligne du Federal Register de commentaires sur la proposition de modification de la loi Titre IX.
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Source : ZeroHedge
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