Le Président du World Economic Forum a déclaré que ce sont ceux qui « maîtrisent » l’intelligence artificielle et la biologie synthétique
Lors d’un événement à Dubaï, Klaus Schwab, président du Forum économique mondial (WEF), a appelé les gouvernements mondiaux à travailler ensemble et à contrôler les nouvelles technologies comme l’intelligence artificielle (IA) pour décider du sort de l’humanité, contredisant l’avertissement récent de Musk lors du même événement.
En 2015, Schwab a écrit un livre intitulé La quatrième révolution industrielle, dans lequel il mentionne plus de 20 technologies qui vont changer le monde.
« Toutes ces technologies sont devenues réalité », a-t-il déclaré lors du World Government Summit à Dubaï cette semaine, tout en ajoutant que l’humanité entre dans la « phase exponentielle » de la transformation technologique.
Schwab a cité des technologies comme l’IA, les métavers, les crypto-monnaies, les technologies spatiales et la biologie synthétique qui vont changer le monde.
« Notre vie dans 10 ans sera complètement différente, très affectée. Et celui qui maîtrisera ces technologies d’une certaine manière sera le maître du monde », a déclaré M. Schwab.
L’ingénierie des organismes pour développer des objectifs et des capacités uniques, qui ne sont pas intrinsèquement disponibles, est connue sous le nom de biologie synthétique. Elle consiste à modifier le code génétique de l’organisme en lui insufflant l’ADN d’une autre créature, ce qui constitue une avancée radicale par rapport à la modification du génome. Le WEF est un partisan de cette méthode.
« Vous ne pouvez pas rattraper les nouvelles technologies. Vous devez être à l’avant-garde, sinon vous serez en position de perdant. »
L’une des principales préoccupations est de savoir comment façonner les « politiques nécessaires » pour garantir que les technologies « servent » l’humanité.
» Le changement va si vite dans notre monde, et nous allons encore plus vite. Comment pouvons-nous nous assurer que l’individu, chaque citoyen, ne se sente pas dépassé par le changement parce qu’il ne peut pas vraiment comprendre ce qui se passe ? » a déclaré Schwab, tout en ajoutant que si les gens ne comprennent pas le changement, ils peuvent devenir craintifs et réagir négativement.
Le chef du WEF a appelé les gouvernements à « avoir l’ambition et la vision nécessaires pour montrer que ces technologies peuvent servir au bien. «
M. Schwab a également évoqué la crainte que les nouvelles technologies échappent à tout contrôle.
« Si nous ne marchons pas ensemble à l’échelle mondiale, si vous ne formulez pas, ne façonnez pas ensemble les politiques nécessaires, elles (les technologies) échapperont à notre pouvoir. »
Le danger d’une trop grande coopération gouvernementale selon Musk
L’appel du chef du WEF à une coopération étroite entre les gouvernements à l’échelle mondiale pour façonner l’avenir de la race humaine contraste fortement avec celui de l’industriel Elon Musk, qui a mis en garde mercredi au Sommet mondial des gouvernements contre un « gouvernement mondial unique ».
« Si je puis me permettre, nous voulons éviter de créer un risque civilisationnel en ayant – franchement, cela peut sembler un peu étrange – trop de coopération entre les gouvernements », a déclaré M. Musk.
Il a fait remarquer qu’au cours de l’histoire, de multiples civilisations se sont élevées et ont chuté. Toutefois, ces événements n’ont pas entraîné la disparition de l’humanité dans son ensemble, car il s’agissait de civilisations distinctes, séparées par de grandes distances.
« Cela peut sembler un peu étrange, mais nous voulons avoir une certaine diversité civilisationnelle, de sorte que si quelque chose ne va pas dans une partie de la civilisation, l’ensemble ne s’effondre pas et l’humanité continue d’avancer », a prévenu l’entrepreneur.
La Chine comme « modèle » et « l’idéologie des parties prenantes »
Dans son discours au World Government Summit, Schwab n’a pas détaillé le système que le monde devrait adopter à l’avenir selon lui.
Mais en novembre dernier, lors d’une interview accordée à la chaîne de télévision publique chinoise CGTN, M. Schwab avait qualifié la Chine de « modèle » pour les autres nations, même si le régime communiste de Pékin est connu pour supprimer la liberté d’expression, commettre des violations flagrantes et généralisées des droits de l’homme et réprimer les libertés fondamentales.
Le « modèle chinois est certainement un modèle très attrayant pour un certain nombre de pays », avait-il déclaré à l’époque.
À Dubaï, M. Schwab a également mis en avant son idéologie des « parties prenantes », selon laquelle:
- Les gouvernements apportent un « pouvoir de direction »,
- les entreprises un « pouvoir d’innovation »,
- la société civile un « pouvoir de préoccupation »,
- le monde universitaire un « pouvoir de vérité »,
- et les médias une « dimension critique dans ce dialogue », tous travaillant à « façonner ensemble l’avenir ».
Le commentaire critique d’un chercheur
Dans un commentaire publié le 20 septembre 2021 dans The Epoch Times, John Mac Ghlionn, chercheur et essayiste, fait remarquer que la promotion d’idéologies telles que le « capitalisme participatif » ressemble à l’idée de « prospérité commune » du dirigeant chinois Xi Jinping, qui prétend s’attaquer à l’écart de richesse.
« Les deux prétendent bénéficier à la société au sens large, en particulier aux plus vulnérables, et les deux prétendent être des vecteurs de changement positif. En réalité, ils ne profitent à personne d’autre qu’à ceux qui ont déjà trop de pouvoir. Bien que cela puisse paraître évident, le pouvoir est une ressource limitée », a écrit M. Ghlionn.
« Plus les gouvernements en ont, moins les citoyens en ont. Il en va de même pour le contrôle. Le capitalisme des parties prenantes, similaire à la ‘prospérité commune’, consiste à donner plus de contrôle à ceux qui contrôlent déjà la société. »
Pour aller plus loin dans la compréhension de l’idéologie de K.Schwab et de son WEF, procurez-vous les ouvrages de Marc-Gabriel Draghi :
Le grand reset en marche ! et La Grande Narration: vers la mort des Nations.
Source: The Epoch Times
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