La Véritable Raison de la Politique Chinoise du « Zéro Covid » !

Alors que le reste du monde « vit avec le Covid », les habitants des villes chinoises sont toujours soumis à des niveaux dystopiques de contrôle et de surveillance.

La majeure partie du monde occidental n’est plus enfermée, certaines obligations en matière de vaccination sont assouplies, les porteurs de masques sont nettement minoritaires partout où vous regardez.

Pour l’instant et faute d’une meilleure expression, nous sommes largement « revenus à la normale »… Sauf, avec :

• Une économie totalement brisée ;
• Un pouvoir financier plus centralisé ;
• Des dizaines de précédents alarmants établis pour un déploiement futur ;
• Des millions et des millions de personnes auxquelles on a injecté du poison, sous de faux prétextes.

Les confinements deviennent rapidement une de ces choses les plus embarrassantes qui n’ont jamais été soutenues que par d’autres personnes. Les politiciens se renvoient fébrilement la balle, affirmant qu’ils n’ont jamais voulu de confinements en premier lieu… Mais pas en Chine.…

Alors que le reste du monde « vit avec le Covid », les habitants des villes chinoises sont toujours soumis à des niveaux dystopiques de contrôle et de surveillance. Jusqu’à être soudés à l’intérieur de leurs propres maisons.

Pourquoi ? Eh bien, nous pouvons certainement écarter quelques « explications » classiques – Que savons-nous ?

• Que ce n’est pas parce que le Covid est une vraie maladie ou qu’il est uniquement dangereux de quelque manière que ce soit. Les données ont parlé à ce sujet.
• Que ce n’est pas parce que les mesures de confinement permettent de protéger la santé du public ou de prévenir les épidémies. Les données se sont prononcées sur ce point également.
• Que ce n’est pas parce que le gouvernement chinois considère la vie de ses citoyens comme plus précieuse que celle de ses homologues occidentaux.
• Que ce n’est pas parce qu’ils ont été victimes d’une attaque virale bio-engendrée par l’Occident. Cette idée a toujours été absurde.

… Alors quelle est la véritable explication ?

Il y a en fait plusieurs réponses à cette question, qui reviennent toutes à notre vieil ami le faux binaire.

1. David contre Goliath

Si vous acceptez que la « pandémie » de Covid était en fait une opération psychologique mondiale, menée par la plupart des gouvernements du monde travaillant de concert à la demande d’intérêts financiers, politiques et commerciaux supranationaux, il s’ensuit de facto que toute différence apparente d’approche ou d’attitude entre ces gouvernements coopérants joue un rôle dans le récit.

En bref, quelqu’un doit jouer le rôle du « méchant ». Dans ce cas, l’approche brutale « zéro covid » de la Chine permet aux gouvernements occidentaux de revendiquer l’étiquette « modérée » simplement parce qu’ils ne sont pas aussi caricaturalement « mauvais » que la Chine.

Bien sûr, cela fonctionne dans les deux sens.

L’Occident peut dire à ses citoyens : « Regardez la brutalité du verrouillage de la Chine, nous n’irions jamais aussi loin, car nous nous soucions de vos droits », tandis que la Chine peut dire : « Regardez le laxisme et la désorganisation de la réponse de l’Occident au Covid, nous ne serions jamais aussi négligents, car nous nous soucions de votre santé ».

C’est – et voilà encore cette phrase – « un faux binaire ».

Chaque camp joue le rôle du gentil dans son propre récit, et du méchant dans l’autre, et de cette façon, ils se soutiennent mutuellement tout en enfermant les dissidents de l’autre dans une « opinion alternative » contrôlée.

2. Promouvoir les vaccins.

Il y a deux jours, dans le Guardian, le désormais omniprésent Devi Sridhar a défendu les « décisions difficiles » de la Chine concernant le programme Zéro Covid, en partant du principe que la Chine doit être aussi sévère parce que ses vaccins ne fonctionnent pas aussi bien que les nôtres :

• La population chinoise a un taux de vaccination plus faible, avec des vaccins qui semblent moins efficaces, que dans la plupart des autres pays. Et beaucoup de gens n’ont pas non plus d’immunité acquise lors d’une infection précédente. Si la Chine renonce à contenir la maladie et autorise une grande vague d’infections, le pays subira d’énormes pertes humaines compte tenu des niveaux de vaccination actuels.

L’ensemble de la chronique n’est en fait qu’un moyen de vanter les mérites de vaccins à ARNm « sûrs et efficaces » (ainsi que d’autres programmes dont nous parlerons plus loin) :

• La faible efficacité des vaccins chinois sans ARNm a également suscité des inquiétudes : les études ont montré que la protection s’estompait rapidement et était indétectable après six mois […]
• La Chine doit améliorer ses vaccins. Mais pour ce faire, elle doit avoir accès à la technologie ARNm, ce qui la met dans l’impasse.
• Moderna a refusé de transférer sa technologie à des entreprises chinoises pour la fabrication, désireux qu’il est de vendre directement à un grand marché.
• La Chine s’est efforcée de développer un vaccin ARNm national, mais cela a entraîné des retards dans le déploiement […]
• La Chine doit fournir rapidement des vaccins ARNm aux groupes les plus prioritaires.

Encore une fois, le récit à double sens.

L’Occident dit : « Vous voyez, nous n’avons pas besoin de ces fermetures brutales, parce que nous avons des vaccins magiques », avec l’inévitable corollaire tacite de cette affirmation : « Nous devrons procéder à des fermetures si vous n’êtes pas suffisamment vaccinés ».

Pendant ce temps, la Chine peut rejeter la responsabilité de ses propres blocages sur l’égoïsme occidental : « La seule raison pour laquelle nous avons ces blocages est que les entreprises occidentales égoïstes ne veulent pas partager leur technologie ».

Cela transforme toutes les voix pro-chinoises des médias alternatifs occidentaux en voix pro-vaccins.

3. Alimenter le narratif mensonger selon lequel : « les confinements fonctionnent ».

Les confinements ne fonctionnent pas pour arrêter la propagation des maladies et, avant 2020, ils n’ont jamais été suggérés ou utilisés de cette manière.

Puis, au printemps 2020, presque tous les gouvernements du monde ont pris simultanément la décision sans précédent de se mettre en quarantaine pour combattre Covid. Pour justifier cette décision, le discours dominant avait besoin de preuves que les confinements fonctionnent.

À maintes reprises, vous lirez une « condamnation » apparente des fermetures de la Chine, accompagnée d’une qualification de leur nombre supposément faible de décès dus au Covid.

Dans les sources grand public, l’implication claire n’est pas exprimée, mais des voix alternatives importantes sont heureuses de le dire à voix haute :

« Ces fermetures peuvent sembler contraires à l’éthique, mais elles ont sauvé des millions de vies. »

Étant donné que TOUS les « cas » de Covid sont entièrement le produit de programmes de tests PCR, et que TOUS les « décès de Covid » sont soumis à des définitions ridiculement torturées, nous pouvons conclure que les statistiques de Covid de la Chine sont une invention destinée à vendre l’idée que les confinements fonctionnent réellement.

Plus que de simples confinements, le récit de la pandémie a été marqué par un assouplissement de l’attitude du public à l’égard des gouvernements autoritaires en général, généralement par le biais de compliments adressés à la Chine.

Dès mars 2020, nous avions des « experts » sur Channel 4 qui louaient l’approche de la Chine, nous avions Neil Ferguson qui déplorait que le gouvernement britannique n’ait pas le pouvoir de suivre le plan de match de la Chine, nous avions des médias occidentaux qui affirmaient que la Chine avait « triomphé » de Covid.

Le message était clair, et pas du tout subtil :

« Mec, évidemment, ne pas avoir de considération pour les droits individuels est mauvais, mais cette approche semble vraiment fonctionner, n’est-ce pas ? Il est clair que nous ne ferions jamais cela, mais vous ne pouvez pas nier que c’est efficace, n’est-ce pas ? »

Ce message continue encore à circuler aujourd’hui et n’a rien à voir avec la Chine en tant que tel, mais tout à voir avec la lente légitimation de la tyrannie en vertu de la fin qui justifie les moyens.

Conclusion :

En résumé, l’approche « zéro covid » de la Chine constitue un élément essentiel du récit global de la pandémie, et fonctionne en conjonction avec les gouvernements occidentaux pour créer un contraste délibérément fort :

1. Il promeut l’idée que les vaccins fonctionnent et a permis d’éviter de nouveaux blocages ici.
2. Il jette une lumière flatteuse sur les gouvernements occidentaux, qui apparaissent moins draconiens en comparaison.
3. Il sert d’argument pour l’efficacité des lockdowns et autres mesures autoritaires.

Plus important encore, la différence supposée permet d’encadrer et de contrôler le débat public. Les critiques traditionnellement de gauche du capitalisme occidental sont obligés de défendre les vaccins et les lockdowns par leur loyauté idéologique envers la Chine.

À l’inverse, les gens de droite pointent du doigt les pratiques « socialistes » de la Chine, tout en faisant l’éloge de l’innovation pharmaceutique capitaliste occidentale qui nous évite d’avoir à nous enfermer davantage.

Chaque partie est contrôlée par son idéologie, sans se rendre compte que sa loyauté est utilisée pour la positionner à l’intérieur du spectre d’opinion autorisé.

Au final, les deux camps affirment que le virus est réel et dangereux, utilisent les mêmes tests PCR et font la promotion des vaccins fabriqués par les mêmes entreprises.

Les « différences » superficielles ne servent qu’à vendre leurs nombreux points d’accord. En d’autres termes, le clivage sur les tactiques de Covid est aussi réel que le combat sur l’Ukraine.

Tout cela sert le même objectif, promouvoir la grande réinitialisation et le gouvernement technocratique mondial. Un système ni communiste ni capitaliste, mais qui absorbe les pires vices tout en purgeant les vertus.

Le « Zéro Covid », c’est simplement la Chine qui travaille comme l’autre côté des ciseaux.

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Source : ZeroHedge