Le transfert d’équipements Russe en Biélorussie, laisse envisager une nouvelle offensive majeure
Depuis la visite du président Vladimir Poutine en Biélorussie, le 19 décembre, les craintes d’une nouvelle offensive majeure sur l’Ukraine, préparée depuis le nord avec l’aide de l’armée biélorusse, sont persistantes. Ceci alors que le transfert d’équipements lourds russes vers le territoire biélorusse s’est poursuivi.
« Le ministère de la défense de Minsk affirme qu’un train transportant des troupes et des équipements russes est arrivé en Biélorussie », selon des rapports internationaux.
« La Biélorussie, qui est un proche allié de Moscou, a déclaré qu’elle recevrait jeudi davantage d’armes et d’équipements de la Russie, les deux pays renforçant leur coopération militaire. »
Traduction:
Les troupes russes continuent d’arriver en Biélorussie.
Selon le ministère de la défense biélorusse, « du personnel, des armes, des équipements militaires et spéciaux » des forces armées russes continuent d’arriver dans le pays. Le nombre de militaires ou d’armes arrivant n’est pas précisé.
Les deux pays ont mené des exercices conjoints ces derniers temps, précisément comme ils l’ont fait juste avant l’invasion initiale majeure de l’Ukraine le 24 février.
Tout cela alimente les craintes que la Biélorussie soit sur le point de se joindre à la Russie pour combattre les Ukrainiens dans le cadre de l' »État de l’Union ».
La Biélorussie pourrait être utilisée comme base pour attaquer l’Ukraine par le nord.
Le mois dernier, Minsk a condamné un incident au cours duquel il a déclaré que les défenses antiaériennes biélorusses avaient abattu un S-300 ukrainien qui avait traversé la frontière – bien qu’il s’agisse apparemment d’un missile « errant ».
Vendredi, le ministère de la défense de la Biélorussie a annoncé que le président Alexandre Loukachenko avait rendu visite à une base militaire où sont stationnées des troupes russes, ce qui n’est que le dernier signe en date du soutien croissant de la Biélorussie aux efforts russes en Ukraine.
« À ce stade, les unités des forces armées de la Fédération de Russie sont prêtes à accomplir les tâches prévues », a déclaré un responsable du ministère de la défense, précisant que M. Loukachenko a discuté des exercices conjoints en cours avec les commandants russes.
M. Loukachenko lui-même aurait évoqué le conflit en Ukraine comme faisant partie de la « cause commune » de son pays avec la Russie.
Traduction:
Le dictateur inspecte personnellement les troupes en Biélorussie au polygone Obus-Lesniewski près de Baranovichi. Loukachenko a déclaré après le rapport de l’officier russe : « nous faisons cause commune ».
« Cause commune » – responsabilité commune pour l’agression.
Le gouvernement Ukrainien avertit d’une nouvelle attaque
Le gouvernement ukrainien, quant à lui, continue d’accuser la Russie d’utiliser le territoire biélorusse pour lancer des drones en ciblant les infrastructures énergétiques.
Les autorités de Kiev avertissent également la population que la Russie prépare une nouvelle offensive et une mobilisation majeures – des avertissements qui sont lancés depuis décembre, mais qui ne se sont toujours pas concrétisés.
Comme l’a détaillé The Hill cette semaine :
Certains responsables ukrainiens ont également mis en garde le mois dernier contre une nouvelle offensive russe potentielle en janvier ou février, notamment le général Valeriy Zaluzhnyi, un haut commandant de l’armée ukrainienne, qui a déclaré à The Economist que la Russie préparait quelque 200 000 soldats et qu’elle pourrait s’attaquer à nouveau à Kiev.
Le ministre ukrainien de la défense, Oleksii Reznikov, a également publié un message de Nouvel An, dans lequel il lance un appel au peuple russe, l’avertissant que Poutine est sur le point de déclarer la loi martiale et de fermer les frontières aux hommes, en vue d’une nouvelle vague de mobilisation.
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Source: Zero Hedge
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