Le New York Times Fait une Révélation Surprenante sur le Soutien du Monde Envers l’otan

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Le New York Times admet enfin dans un rapport que la « communauté internationale » n’est pas du côté des États-Unis en Ukraine

Un consommateur typique des médias occidentaux et surtout américains au cours de la dernière année de guerre en Ukraine pourrait être pardonné de penser que la soi-disant communauté internationale est entièrement dans le camp de Washington et de l’OTAN. Mais un décompte détaillé des nations et de leur position montre le contraire.

Cette semaine, deux rapports quelque peu surprenants publiés par les journaux les plus importants et les plus visibles des États-Unis ont tardivement remis les pendules à l’heure. Le journaliste Glenn Greenwald a fait remarquer que le New York Times a enfin reconnu que la majorité de la planète n’est en fait pas « du côté des États-Unis » dans son approche du conflit russo-ukrainien. Dans un fil Twitter, Greenwald s’exprime comme suit…

Traduction:
Depuis le début de la guerre en Ukraine, les médias américains n’ont cessé d’affirmer que « la communauté internationale » est unie derrière les États-Unis (cette expression signifie toujours : l’Europe de l’Ouest et tous les pays qui se rangent du côté des États-Unis). Aujourd’hui, le NYT reconnaît la vérité :

Greenwald attire ensuite l’attention du lecteur sur les déclarations du rapport du Times qui prouvent que les hypothèses médiatiques de longue date à cet égard n’étaient rien d’autre que de « faux contes de fées ».

Non, il n’y a jamais eu de position mondiale « unie », selon le rapport :

Mais l’Occident n’a jamais rallié à sa cause autant de monde qu’il le semblait au départ.
47 autres pays se sont abstenus ou ont manqué le vote, dont l’Inde et la Chine. Nombre de ces nations « neutres » ont depuis apporté un soutien économique ou diplomatique crucial à la Russie.
Et certaines des nations qui avaient initialement accepté de dénoncer la Russie considèrent même la guerre comme le problème de quelqu’un d’autre – et ont depuis commencé à adopter une position plus neutre.

Traduction:
Quelques paragraphes clés de l’article du NYT qui dégonflent et déboulonnent le conte de fées inspiré et manifestement faux depuis le début, selon lequel la « communauté internationale » était unie aux États-Unis pour soutenir l’Ukraine :

Et plus encore dans le Times :

Un an après, c’est de plus en plus clair : si la coalition de base de l’Occident reste remarquablement solide, elle n’a jamais convaincu le reste du monde d’isoler la Russie.
Au lieu de se diviser en deux, le monde s’est fragmenté. Un vaste milieu voit l’invasion de la Russie comme, principalement, un problème européen et américain.
Plutôt que de la considérer comme une menace existentielle, ces pays s’attachent surtout à protéger leurs propres intérêts dans le contexte des bouleversements économiques et géopolitiques provoqués par l’invasion.

Le Washington Post fait les mêmes constats tardifs, au même moment

Greenwald souligne que le Washington Post a également fait une concession similaire…

Traduction:
Le WashPost a fait une concession très similaire ce matin. Alors que tous les défenseurs habituels du militarisme à Washington – des gens comme @BillKristol, @DavidFrum et @Mattduss – plume des hommages au génie diplomatique de Biden, le titre de l’article du Post raconte une histoire bien différente :

Greenwald poursuit son commentaire :

Un élément essentiel de la politique étrangère de la gauche est la valorisation du « Sud » ( je partage l’opinion selon laquelle ils importent plus qu’on ne le reconnaît).
Pourtant, comme le disent les deux articles, le « Sud global » rejette le soutien à la vision américaine de l’Ukraine, mais la gauche américaine l’ignore.
L’une des principales raisons pour lesquelles la gauche libérale américaine à Washington soutient « unanimement«  les politiques de guerre de Biden – alors même que la gauche du monde entier est divisée et hostile – est la colère persistante envers la Russie en raison de l’opinion selon laquelle elle a contribué à la défaite d’Hillary.

Greenwald conclut : « C’est de la folie totale mais c’est comme ça qu’ils pensent. »

En attendant…

Traduction:
Les responsables indiens qui accueillent les chefs des finances du G20 cette semaine cherchent à éviter d’utiliser le mot « guerre » lorsqu’ils évoquent la guerre de la Russie en Ukraine, selon une personne au fait de la question.

Pour analyser en profondeur les causes du conflit mondial vers lequel nous emmènent nos gouvernements Occidentaux, visionnez notre entretien avec Patrick Pasin, auteur, de l’ouvrage « Guerre en Ukraine, la responsabilité criminelle de l’Occident ».

Source: Zero Hedge

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