Un gain de popularité pour les partis de droite
Les électeurs français, désabusés, se tournent de plus en plus vers la droite après les émeutes liées à la mort du jeune Nahel qui ont éclaté dans le pays.
Un nouveau sondage IFOP pour Sud Radio montre que les partis de droite bénéficient d’un soutien de 6 % de la part des électeurs du pays lorsqu’ils sont interrogés sur leurs intentions de vote pour les élections parlementaires européennes de l’année prochaine.
Le Rassemblement national, anciennement dirigé par l’ex-candidate à la présidence Marine Le Pen et aujourd’hui par Jordan Bardella, arrive en tête des sondages avec plus d’un quart (26 %) des voix, soit une hausse d’un point.
Les Républicains libéraux-conservateurs ont vu leur popularité passer à deux chiffres, avec une hausse de trois points pour atteindre 11%, tandis que le parti Reconquête d’Éric Zemmour et Debout la France (DLF) ont gagné un point chacun pour atteindre respectivement 7% et 4%.
Les partis de gauche ont subi une baisse de leur popularité, perdant cinq points, avec La France Insoumise (LFI) tombant à 8%.
Le parti de la Renaissance d’Emmanuel Macron a progressé d’un point de pourcentage pour atteindre 20 % des voix, malgré les nombreuses critiques, y compris de la part des chefs militaires, concernant la réponse du gouvernement aux milliers de vandales qui ont causé plus d’un milliard d’euros de dégâts, pillé des centaines de commerces, mis le feu à des véhicules et même incendié des appartements résidentiels.
Dans toute l’Europe, les conservateurs ont profité des troubles civils en France pour attaquer les politiques d’immigration libérales adoptées par les gouvernements occidentaux depuis le début du siècle. De nombreuses administrations de droite ont utilisé ces scènes peu ragoûtantes pour justifier leurs inquiétudes concernant le projet de pacte européen sur les migrations.
le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a tweeté :
« Des magasins pillés, des voitures de police incendiées, des barricades dans les rues – c’est ce qui se passe actuellement dans le centre de Paris et dans de nombreuses autres villes françaises. Nous ne voulons pas de telles scènes dans les rues de Pologne. »
Le sous-secrétaire italien à l’Intérieur, Nicola Molteni a qualifié les émeutes de :
« Certification de l’échec de l’immigration incontrôlée et d’avertissement pour le reste de l’Europe. »
Tandis que le ministre hongrois des Affaires étrangères, Péter Szijjártó, a déclaré :
« Le fantasme d’intégration sociale des gouvernements progressistes s’était rapidement transformé en désillusion. »
Le 4 juillet dernier, M. Szijjártó a déclaré devant les députés du parlement de Budapest :
« Il est impossible d’intégrer un grand nombre d’immigrés clandestins issus d’autres cultures. »
Plus de 3 000 vandales, dont beaucoup sont des sympathisants de gauche et des ressortissants étrangers ou issus de l’immigration, ont été arrêtés la semaine dernière dans toute la France et une importante présence policière continue d’être déployée dans plusieurs grandes villes.
Source : ZeroHedge
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