Une affirmation pour réclamer davantage de livraisons d’armes venant de l’occident
Ces derniers jours, les responsables ukrainiens ont été de plus en plus précis dans leurs affirmations selon lesquelles le gouvernement russe prépare un nouvel ordre de mobilisation majeur, assorti de la loi martiale et d’une fermeture des frontières pour tous les hommes en âge de combattre.
Kiev affirme que Moscou se prépare à appeler 500 000 conscrits supplémentaires en janvier, après la « mobilisation partielle » de 300 000 soldats supplémentaires en octobre, qui a suscité une vive controverse en Russie, des dizaines de milliers de personnes ayant fui le service militaire.
Vadym Skibitsky, chef adjoint du renseignement militaire ukrainien, a été cité par The Guardian comme ayant déclaré que l’Ukraine s’attend à ce que la nouvelle mobilisation déverse des effectifs russes supplémentaires en Ukraine en vue d’une prochaine offensive post-hiver, pour s’intensifier au printemps ou en été.
Traduction:
Les services de renseignements militaires ukrainiens affirment que la Russie va mobiliser 500 000 hommes en janvier. « Si la Russie perd cette fois-ci, alors Poutine s’effondrera », décrivant les 6 à 8 prochains mois comme la dernière poussée. La première vague de 300 000 hommes s’est avérée impopulaire en Russie.
La reprise des combats et l’afflux de troupes devraient se concentrer dans l’est et le sud, a déclaré le responsable ukrainien.
Moscou, quant à elle, a répondu à ces informations en les niant catégoriquement, le président Vladimir Poutine ayant évoqué ces rumeurs le mois dernier, en qualifiant d’«inutile» un nouvel appel de troupes.
Il a indiqué qu’à peine la moitié de ceux qui ont été activés dans le cadre de la mobilisation d’octobre combattent effectivement en Ukraine.
Cela donne à penser que la Russie s’est considérablement retenue, ou qu’elle pourrait ralentir ses opérations pendant l’hiver, en prévision d’une grande offensive.
L’Ukraine se sert déjà de ses propres affirmations concernant la mobilisation massive à venir pour réclamer davantage de livraisons d’armes de la part de l’Occident, affirmant que les forces de Poutine « s’effondreront » si la prochaine grande offensive est repoussée.
Jusqu’à présent, les activités militaires en Biélorussie sont le seul signe qui pourrait accréditer les prédictions ukrainiennes de « quelque chose de grand » à venir.
Au cours de la semaine écoulée, de plus en plus d’équipements lourds russes ont été déversés en Biélorussie par train, dans le cadre des exercices conjoints Russie-Biélorussie en cours, et le président Alexandre Loukachenko a fait des gestes symboliques plus audacieux pour soutenir l’opération de Poutine en Ukraine.
Pour bien comprendre les enjeux de l' »intervention spéciale » Russe en Ukraine, (re)visionnez notre entretien avec Lucien Cerise.
Source: Zero Hedge
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