Le dirigeant Hongrois a réaffirmé les raisons légitimes de maintenir son pays à l’écart de la guerre et de se distinguer des Occidentaux
Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a déclaré dans une récente interview accordée à l’hebdomadaire suisse Weltwoche que les dirigeants de son pays sont « suffisamment forts pour éloigner la guerre de notre pays », tout en soulignant que Washington est devenu le principal décideur du conflit en Ukraine.
Il a également abordé la question de la nature de guerre par procuration du conflit en déclarant :
« Certains veulent forcer la Hongrie à entrer en guerre, et ils ne font pas la fine bouche quant aux moyens d’atteindre cet objectif ».
Sponsorisé« L’Ukraine est notre voisin où vivent également des Hongrois », a-t-il poursuivi.
« Ils sont enrôlés et meurent par centaines sur le front ».
Le gouvernement hongrois a longtemps protesté contre cette pratique et présenté ses plaintes à Kiev.
« L’Europe s’est retirée du débat », s’est plaint Orban à propos des pays de l’UE qui sont entraînés par Washington dans la confrontation avec Moscou.
« Dans les décisions adoptées à Bruxelles, je reconnais plus fréquemment les intérêts américains que les intérêts européens. »
« Dans une guerre qui se déroule en Europe, les Américains ont le dernier mot », a-t-il souligné dans l’interview.
Plus récemment, la Hongrie a montré sa réticence à suivre le reste de l’OTAN en retardant un vote sur la ratification des demandes d’adhésion de la Suède et de la Finlande.
Selon un rapport publié jeudi par l’Associated Press, « Le report, qui repousse le vote de deux semaines à la session parlementaire débutant le 20 mars, intervient alors que la Hongrie reste le seul pays membre de l’OTAN, outre la Turquie, à ne pas avoir encore approuvé les candidatures des deux pays nordiques à l’alliance militaire occidentale. »
Le rapport indique :
Le premier ministre populiste hongrois, Viktor Orban, a déclaré qu’il était personnellement favorable à l’adhésion des deux pays à l’OTAN, mais il allègue que les gouvernements de Stockholm et d’Helsinki ont « répandu des mensonges flagrants » sur la Hongrie, ce qui a suscité des interrogations parmi les législateurs de son parti quant à l’approbation des candidatures.
Traduction:
ViktorOrban en interview avec @Weltwoche’s @KoeppelRoger : « Le leadership politique de la Hongrie est suffisamment fort pour maintenir notre pays à l’écart de la guerre » malgré les pressions pour rejoindre le conflit. 1/7
« Il n’est pas normal qu’ils nous demandent de les prendre en charge alors qu’ils répandent des mensonges flagrants sur la Hongrie, sur l’État de droit en Hongrie, sur notre démocratie et sur la vie ici », s’est plaint M. Orban.
« (Comment) quelqu’un peut-il vouloir être notre allié dans un système militaire alors qu’il répand des mensonges éhontés sur la Hongrie ? Alors arrêtons-nous pour un mot amical et demandons-leur comment cela peut être. »
Mais même si Budapest était prête et disposée à donner son approbation, la résistance permanente de la Turquie a été encore plus féroce, et il est donc peu probable que la Suède et la Finlande entrent dans l’alliance de sitôt.
Par ailleurs, M. Orban a récemment rompu les rangs avec d’autres dirigeants européens concernant le plan de paix en dix points proposé par la Chine pour résoudre la guerre en Ukraine. Il a été la seule voix occidentale à exprimer son approbation.
« Nous considérons également que le plan de paix de la Chine est important et nous le soutenons », a déclaré le dirigeant hongrois devant le Parlement lundi dernier.
Il a également réitéré la position de la Hongrie selon laquelle elle ne fournira pas d’armes à Kiev.
Pour comprendre les causes des décisions criminelles des Européens et de Bruxelles, visionnez notre entretien avec Patrick Pasin, auteur notamment de “Guerre en Ukraine- La responsabilité criminelle de l’Occident”.
Source: Zero Hedge
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