Les gauchistes n’ont qu’à bien se tenir
La participation de 9,2 % d’Elon Musk au financement de Twitter et son siège au conseil d’administration récemment annoncé ont fait hurler la gauche aux Etats-Unis.
Musk a été un fervent partisan de la liberté d’expression à laquelle, selon lui, ne pas adhérer « sape fondamentalement la démocratie ».
The consequences of this poll will be important. Please vote carefully.
— Elon Musk (@elonmusk) March 25, 2022
Sondage : Pensez-vous que Twitter respecte rigoureusement ce principe ?
Les résultats de ce sondage seront importants. S’il vous plaît votez en conscience.
Lundi, l’animateur de CNN, Brian Stelter, a déclaré qu’il y avait une « peur » autour des actions de Musk.
« Il y a de l’intérêt pour les milliardaires, il y a la célébration de Musk. Il y a aussi de la peur, je pense, parfois ou de la méfiance à l’égard de l’homme le plus riche de la planète qui vient d’acheter une grosse partie de l’un de nos outils de communication les plus importants », dit Stelter. « Il est également l’un des plus grands propriétaires de satellites au monde. Donc il est incroyablement puissant… Incroyablement, je ne sais pas, ai-je le droit d’utiliser plutôt le mot étrange quand je parle d’Elon Musk ? »
Sauf que les milliardaires contrôlent l’information depuis des décennies et que cela ne posait pas de problème.
Bring back the good and benevolent oligarchs to police the internet and our political debates for us. Google loves us and knows what is best for us, not like this irreverent ruffian. https://t.co/nnwCB7DaJo
— Glenn Greenwald (@ggreenwald) April 5, 2022
et sait ce qui est le meilleur pour nous, pas comme cet irrévérencieux voyou.
Sawyer Hackett : Le nouveau membre de la direction de Twitter [Elon Munsk] a une fois traité un sénateur des Etats-Unis de « Senator Karen » (expression insultante aux Etats-Unis) parce qu’il avait suggéré que – lui, l’homme le plus riche du monde – devrait payer l’impôt sur le revenu.
Cela sonne-t-il le glas de la censure abusive sur la plateforme ?
Faire face ne sied pas bien à la foule anti-liberté d’expression.
Cassie Nick Rumbaugh, a data scientist at Twitter, is among the employees and contractors very upset that @elonmusk is now the largest stakeholder in Twitter.
— Andy Ngô 🏳️🌈 (@MrAndyNgo) April 4, 2022
"A prominent transphobe buying a large stake in Twitter is not at all funny," she says. pic.twitter.com/gFSy52YsTZ
Andy Ngo : Cassie Nick Rumbaugh, un analyste de données de Twitter, fait partie des employés agacés par le fait qu’Elon Musk soit désormais le plus gros actionnaire de la plateforme.
« Un éminent transphobe achetant une large part de Twitter n’est pas amusant du tout », a-t-elle déclaré.
Et il n’est pas étonnant que la gauche soit ébranlée. Selon Statista, leur plus gros problème avec Twitter est la diffusion « d’informations inexactes ou trompeuses », et non le fait que « Twitter bannisse les utilisateurs ».
There's no need to wonder what the US liberal-left thinks about free speech. Polling data proves: they don't believe in it.
— Glenn Greenwald (@ggreenwald) April 5, 2022
Huge majorities want not only tech oligarchs *but also the state* to censor the internet for them. Can't argue with the data. It's right here: pic.twitter.com/ulJml3MP5s
The Columbia Bugle : Cela prouve que la gauche est terrifiée par un Twitter où leurs adversaires politiques ne sont pas censurés.
Glenn Greewald : Il n’y a pas besoin de se demander ce que pense les libéraux de gauche aux Etats-Unis à propos de la liberté d’expression. Les résultats des sondages le prouvent : ils n’y croient pas. La majeure partie ne souhaite pas seulement que les oligarques censurent internet pour eux, mais aussi l’Etat.
[A gauche, Le sondage montre que les démocrates souhaitent à 65% que l’Etat devrait censurer ce qu’il considère comme une fausse information, en dépit de la liberté d’expression.
A droite, 76% des démocrates souhaitent que les entreprises elles-mêmes censurent.]
Suite :
Is the written word considered speech? The ease of anonymity and removal of public social norms seems that it might not be.
— Mario (@Heyitsamemario) April 5, 2022
Mario : Les mots écrits sont-ils considérés comme des discours ? L’anonymat et la suppression des normes sociales publiques semblent indiquer que ce n’est pas le cas.
"And I still dislike him [Elon Musk]."
— Andy Ngô 🏳️🌈 (@MrAndyNgo) April 4, 2022
Haraldur Thorleifsson, who directs creative services for Twitter, states his dislike for @elonmusk after the billionaire became the company's largest stakeholder. pic.twitter.com/lvSSdlTtmY
Andy Ngo : « Et je ne l’aime toujours pas [Elon Musk] ». Haraldur Thorleifsson, qui dirige les services de création pour Twitter, a déclaré qu’il n’aimait pas Elon Musk après que le milliardaire soit devenu le plus gros actionnaire de la société.
Il semble que les wokerati (personne suivant la tendance woke) soient plus qu’heureux d’autoriser la « liberté d’expression » quand c’est leur discours, mais lorsque la « liberté d’expression » est envisagée pour tous les discours, la tolérance passe par la fenêtre et les crises de colère surviennent (jusqu’à ce qu’ils finissent par penser de la même façon). Peut-être que le véritable moteur de cette « peur » suscitée par Elon renvoie à ses commentaires (paraphrasés) selon lesquels « l’éveil… donne essentiellement aux méchants un bouclier pour être méchants et cruels, blindés de fausse vertu ».
Imaginez la dissonance cognitive qui traverse la nation alors que la réalité rattrape les citoyens (comme si l’Etat déclarait qu’il n’était pas nécessaire de porter un masque dans une voiture lorsque vous étiez seul).
Ne soyons tout de même pas dupes. Bien qu’Elon Musk puisse représenter un caillou dans la chaussure du nouvel ordre mondial, il ne sera en aucun cas en mesure d’arrêter à lui seul la machine. C’est pourquoi, à notre petit niveau, nous devons nous émanciper des tutelles qui nous sont imposées, et cela commence d’abord financièrement :
Source : ZeroHedge