Le 21 novembre à 7h, Finn Andreen et François Martin sont les invités de La Matinale animée par Nicolas Stoquer et Raphaël Besliu, sur Géopolitique Profonde.
Finn Andreen est un entrepreneur et auteur suédois basé en France, spécialisé dans les questions géopolitiques et économiques. Connu pour ses analyses percutantes sur les rapports de force mondiaux, il intervient régulièrement dans des publications et médias pour décrypter les enjeux globaux et les dynamiques internationales.
François Martin est un géopolitologue, journaliste et essayiste français, diplômé de l’ESSEC et de l’EMBA HEC, et auditeur de l’IHEDN et de l’INHESJ. Avec une carrière de 40 ans dans le commerce international de l’alimentaire, il a acquis une expérience considérable sur plus de 100 pays et maîtrise six langues et est connu pour ses analyses pénétrantes sur des sujets internationaux complexes.
Une menace venue de l’intérieur
Les menaces qui pèsent sur l’Occident ne se trouvent pas toujours là où on les imagine. Bien que certains désignent le communisme, l’idéologie woke ou l’Islam comme des dangers majeurs, ces discours peuvent détourner l’attention des véritables enjeux. L’ennemi le plus insidieux et omniprésent est l’État profond, cette oligarchie mondiale échappant aux frontières et aux lois.
Ce système, composé de multinationales, de puissances financières et de réseaux d’influence, exerce une emprise tentaculaire sur les politiques nationales. Résultat : un processus d’autodestruction programmé des peuples occidentaux.
Les outils de déstabilisation de l’oligarchie mondiale
L’élite mondiale agit à travers plusieurs leviers pour affaiblir les nations souveraines. Les guerres économiques, les conflits armés ou encore les manipulations médiatiques en sont les exemples les plus frappants. Ces actions ne sont pas le fruit du hasard, mais d’une stratégie bien huilée. Par exemple, des tensions exacerbées sur des territoires sensibles comme la Russie ou le recours à des sanctions économiques ciblées illustrent ces dérives. L’objectif est clair : instaurer un chaos durable, affaiblir les repères culturels et identitaires, et ouvrir la voie à une gouvernance supranationale échappant à tout contrôle démocratique.
L’attaque n’est pas uniquement extérieure. À l’intérieur même des nations occidentales, l’influence de cette oligarchie se traduit par des politiques favorisant la centralisation des pouvoirs économiques et numériques. Les populations sont maintenues dans un état de dépendance et de fragmentation sociale, rendant toute opposition collective plus difficile.
La quête d’une souveraineté retrouvée
Face à ce danger, l’Occident doit reprendre en main son destin. La clé réside dans la reconquête de la souveraineté nationale, politique et culturelle. Pour cela, une résistance active est nécessaire, reposant sur plusieurs axes :
Lutter contre la centralisation des pouvoirs : les monopoles économiques et technologiques doivent être régulés pour éviter qu’ils ne contrôlent des pans entiers de la société.
Renforcer la démocratie : il est crucial de limiter les ingérences des puissances financières dans les décisions politiques et de rendre le pouvoir aux citoyens.
Préserver les identités culturelles : défendre les langues, traditions et valeurs des peuples est un rempart contre l’uniformisation imposée par cette élite mondiale.
Le rôle des citoyens
Les citoyens sont les premiers acteurs de ce combat. S’informer devient une arme pour ne pas céder aux récits dominants souvent dictés par l’oligarchie. S’organiser localement et s’unir au-delà des clivages idéologiques permet de créer des réseaux de résistance solides. Enfin, il est essentiel de rejeter la fatalité et de se réapproprier les valeurs fondamentales de liberté, d’égalité et de solidarité.
En somme, subir l’État profond n’est pas une fatalité. Par une prise de conscience collective et des actions concrètes, il est possible d’inverser la tendance et de préserver l’autonomie des nations. L’Occident a déjà surmonté des crises majeures dans son histoire. La lutte actuelle pourrait être l’un de ses plus grands défis, mais elle peut aussi être une opportunité de renouveau.
