AUTODESTRUCTION IMMINENTE DE L’EUROPE : LA VAGUE TRUMP ARRIVE | LA MATINAGE GPTV

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Le 16 janvier à 7h, Oskar Freysinger et le Général Dominique Delawarde sont les invités de La Matinale, animée par Nicolas Stoquer et Raphaël Besliu, en direct sur Géopolitique Profonde.

Oskar Freysinger est un homme politique suisse, ancien vice-président de l’UDC (Union Démocratique du Centre) et ex-élu au parlement suisse. Il a également exercé la fonction de Secrétaire d’État. Aujourd’hui, il se consacre à l’écriture, la traduction et partage ses analyses en tant que chroniqueur. Son dernier ouvrage est Animalia, aux éditions Serena.

Le Général Dominique Delawarde, Saint-cyrien de formation, a servi dans les prestigieux chasseurs alpins et la Légion étrangère. Expert en gestion des ressources humaines, il a dirigé des officiers de liaison français aux États-Unis, où il réside régulièrement depuis son départ du service actif. Ayant participé à la crise balkanique de Sarajevo en 1994-1995, il a mené des opérations cruciales à la tête du 7e Bataillon de Chasseurs Alpins (7ème BCA Bourg-Saint-Maurice à l’époque). En tant qu’ancien chef de la « Situation-Renseignement-Guerre électronique » à l’état-major de planification opérationnelle : son expertise militaire est indiscutable.

L’Europe refuse de voir le monde changer

L’Histoire s’accélère à une vitesse vertigineuse. À quelques jours de l’intronisation de Donald Trump comme 47ᵉ président des États-Unis, le paysage géopolitique mondial est en pleine mutation. La Russie s’approche d’une victoire décisive en Ukraine, les BRICS s’élargissent avec l’arrivée de l’Indonésie, et des avancées inédites se dessinent au Proche-Orient, où la question palestinienne semble enfin être intégrée à une dynamique de paix globale.

Face à ces bouleversements, l’Europe se sclérose. Incapable de s’adapter, elle persiste à défendre un ordre transatlantique qui n’a plus lieu d’être. Elle s’isole des grandes puissances et sacrifie son avenir sur l’autel d’une élite déconnectée des réalités mondiales.

Une Union européenne en état de déni

En se coupant de ses partenaires stratégiques – la Russie, la Chine, le Proche-Orient et même l’Afrique – l’Union Européenne se condamne à l’insignifiance. La rupture brutale des relations économiques et diplomatiques avec Moscou a déclenché une cascade de conséquences désastreuses pour les économies européennes, tout en offrant des opportunités aux BRICS de renforcer leur influence.

Pendant ce temps, des tentatives grotesques cherchent à positionner la Pologne de Donald Tusk comme leader de l’Europe. Une farce historique, tant Varsovie ne dispose ni des moyens politiques ni économiques pour endosser ce rôle. L’Union européenne est prise dans une spirale d’autodestruction qu’elle refuse de reconnaître, malgré les signaux alarmants qui s’accumulent.

En choisissant de maintenir un lien transatlantique qui n’a plus aucun fondement avec l’arrivée de Trump au pouvoir, les élites européennes affichent leur déconnexion totale. L’Amérique de Trump tourne la page des néoconservateurs. Elle se recentre sur ses propres priorités, laissant derrière elle des partenaires qui n’ont rien anticipé. Il n’y a plus de pont à maintenir lorsque l’autre rive a disparu.

Une autodestruction industrielle et politique

L’Europe avance à marche forcée vers l’effondrement. Son industrie décline à une vitesse record, étranglée par des choix politiques absurdes. La dépendance énergétique, exacerbée par les sanctions contre la Russie, pousse les entreprises européennes à délocaliser ou à fermer leurs portes. Les politiques monétaires de la Banque centrale européenne achèvent de fragiliser un système déjà vacillant. Résultat : les classes moyennes s’appauvrissent, les inégalités explosent, et la confiance dans les institutions s’effondre.

Alors que le monde se réorganise autour de nouvelles alliances, l’Europe persiste à croire à sa centralité. Le réveil sera brutal, car les BRICS, renforcés par l’intégration de l’Indonésie, offrent désormais une alternative économique et diplomatique crédible à une large partie de la planète.

Le Proche-Orient, longtemps vu comme une région instable, montre des signes d’apaisement grâce à l’implication active de puissances comme la Russie et la Chine. Même la question palestinienne, longtemps bloquée, semble pouvoir trouver une place dans cette nouvelle dynamique. Et l’Europe, absente de toutes ces discussions, ne sera qu’un spectateur impuissant de ce basculement historique.

Le modèle Musk : un exemple que l’Europe refuse de suivre

Aux États-Unis, des figures comme Elon Musk incarnent une résistance active contre les élites traditionnelles. En s’attaquant frontalement aux structures corrompues, Musk dévoile un modèle de rupture avec un système défaillant. Ce modèle devrait inspirer l’Europe, mais le Vieux Continent préfère rester figé dans une inertie suicidaire.

Les populations européennes, prises en otage par leurs gouvernements, regardent leur avenir se détériorer. Les élites continuent de nier la réalité, même face à l’évidence. La montée des BRICS, la recomposition au Proche-Orient et le désengagement américain devraient pousser l’Europe à se réinventer. Au lieu de cela, elle s’accroche à un ordre mondial en ruine.

Une Europe sans avenir, sauf sursaut improbable

L’Union européenne ne peut pas survivre en continuant sur cette trajectoire. Son isolement, son aveuglement face aux transformations mondiales et son incapacité à agir de manière cohérente la condamnent. Si les populations ne prennent pas conscience de l’ampleur du déclin, l’Europe continuera à sombrer, jusqu’à perdre toute pertinence géopolitique.

Les choix doivent être faits maintenant. Saisir les opportunités offertes par un monde multipolaire ou s’effondrer en restant accroché à un passé révolu. Les BRICS, la Russie, la Chine et même le Proche-Orient avancent. L’Europe, elle, s’enfonce.

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