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RÈGNE TOTAL DE LA FINANCE CRIMINELLE : LE VÉRITABLE ENNEMI DES NATIONS ! | GÉOPOLITIQUE PROFONDE

Le 20 Octobre à 19h, Maitre Roland Sanviti et Charles Emmanuel de Bourbon Parme sont les invités du Monde Réel animé par Nicolas Stoquer, sur Géopolitique Profonde.

Maitre Roland Sanviti est un avocat au barreau de Paris, fondateur de l’association « Justice et Démocratie » et cofondateur du prix Falcone. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont Essai sur la démocratie au pouvoir (1994), L’avocat face à deux mondialisations (2001), et plus récemment Guerre de conquête à l’aube du troisième millénaire (Éditions Bernard Giovanangeli). Il s’intéresse particulièrement aux relations entre les entreprises multinationales et les réseaux mafieux qui structurent l’économie mondiale.

Charles Emmanuel de Bourbon Parme, prince capétien, est un descendant direct de Louis XIV. Il s’engage politiquement avec son ouvrage Le bon sens au pouvoir : Pour que la France retrouve sa place au soleil (Éditions Lacour-Ollé), où il milite pour une réinvention de la France sur la scène internationale, en s’appuyant sur une vision monarchiste et conservatrice des institutions.

Le rappel historique de l’impôt à l’ère féodale

Dans l’histoire, le lien entre impôts et pouvoir a toujours été central. À l’époque féodale, les impôts étaient directement liés à la protection militaire. Le seigneur prélevait des taxes sur ses vassaux pour financer ses armées et assurer la sécurité de son territoire. En échange, les paysans bénéficiaient d’une relative stabilité et protection, bien que sous un système souvent perçu comme injuste. Ce modèle a façonné les premières structures économiques où les rapports de force étaient aussi financiers que militaires.

Par exemple, les paysans sous l’Ancien Régime devaient payer le taille, un impôt direct qui représentait souvent plus de 30 % de leurs revenus annuels. Ce prélèvement lourd et disproportionné constituait une des principales causes des révoltes paysannes à la fin du Moyen Âge et au début de l’époque moderne.

Cependant, à mesure que les monarchies centralisées ont pris le dessus, notamment sous les Bourbons, l’impôt est devenu un instrument de domination de l’État, créant un lien de dépendance entre le souverain et ses sujets. Cette dynamique s’est étendue avec le développement des premières banques et des échanges internationaux, où l’impôt a joué un rôle clé dans la consolidation des États modernes. Par exemple, la création de la Banque de France en 1800 a permis à Napoléon de financer ses campagnes militaires en s’appuyant sur un système de crédit public alimenté par les impôts.

Finance criminelle et guerres modernes : un nouveau visage

Dans les guerres passées, les nations affichaient ouvertement leurs ambitions de conquête. Aujourd’hui, ces guerres sont menées différemment, avec des acteurs économiques cachés derrière des réseaux de finance criminelle. Ces réseaux utilisent des outils sophistiqués pour financer des conflits dans l’ombre, en créant une façade de légitimité tout en détournant des fonds publics et privés pour soutenir des agendas criminels.

L’exemple de la guerre en Syrie, où des milliards de dollars de fonds illicites ont transité par des paradis fiscaux tels que le Luxembourg ou les Îles Caïmans, illustre parfaitement ce phénomène. En 2016, un rapport du Global Financial Integrity estimait que chaque année, environ 1 000 milliards de dollars sont blanchis à travers ces circuits financiers pour financer des activités criminelles, y compris des conflits armés.

Les guerres actuelles, comme celles qui opposent les grandes puissances économiques et leurs vassaux, reposent sur des mécanismes complexes, notamment via des paradis fiscaux et des montages financiers. Les véritables instigateurs de ces conflits préfèrent rester dans l’ombre, laissant les nations s’entretuer pour leurs propres intérêts économiques. Contrairement aux guerres du passé, les responsables de ces nouvelles guerres économiques refusent d’assumer leur rôle, préférant agir dans l’opacité.

Le citoyen : juge et soldat d’une nouvelle ère

Dans cette nouvelle forme de guerre, chaque citoyen doit devenir à la fois juge et soldat. L’époque où l’on pouvait simplement déléguer la protection de la nation à des élites est révolue. Désormais, les citoyens doivent apprendre à identifier les instigateurs derrière les conflits, qu’ils soient économiques ou militaires. Le rôle des institutions doit également être repensé pour répondre à ces enjeux globaux.

La finance criminelle, en tant que nouvelle forme d’esclavage, soumet les peuples à des pouvoirs invisibles. Les dettes souveraines, les fonds de pension détournés, et les réseaux mafieux créent des chaînes modernes invisibles, mais tout aussi oppressantes que celles du passé. Par exemple, en 2020, la dette publique mondiale a atteint un niveau record de 88 000 milliards de dollars, asservissant des États entiers aux grandes banques internationales et aux fonds spéculatifs. Elle devrait dépasser 100 000 milliards de dollars, soit 93 % du produit intérieur brut mondial, d’ici à la fin de cette année, pour s’approcher de 100 % du PIB d’ici à 2030.

Seule une vigilance collective et une action concertée peuvent briser ces chaînes. Des initiatives telles que l’accord d’échange automatique d’informations fiscales lancé par l’OCDE en 2017 ont permis d’exposer certains réseaux criminels, mais il reste encore beaucoup à faire pour contrer ces forces obscures.

Regard croisé entre République et Monarchie

Cette émission propose un regard croisé unique entre un avocat républicain, Maître Sanviti, qui milite pour une démocratie directe, et un prince de sang, Charles Emmanuel de Bourbon Parme, qui souhaite sauver la France de la faillite en réinstaurant une vision monarchiste du pouvoir.

Dans cette optique, le retour à un modèle plus transparent de gestion publique, où le citoyen contrôle directement l’usage des impôts, devient essentiel pour éviter la dérive actuelle, où l’argent public est trop souvent détourné par des intérêts privés.

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Une réponse

  1. Un pro israélien qui donne son avis sur les valeurs du nationalisme Français, ensensé par un avocat au barreau de paris 🙂

    On passera sur le fait qu’Israel ne respecte pas le droit international, bombarde sa propre population et attaque ses voisins ! Quelle magnifique comparaison à la gloire de la France.

    Très bon le présentateur sur le coup.

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