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DÉCOUVERTE EXCEPTIONNELLE ! LA FUSION NUCLÉAIRE ARRIVE POUR RÉSOUDRE LA CRISE ÉNERGÉTIQUE

Fusion Nucléaire

Les percées scientifiques associées aux financements publics et privés transforment la fusion nucléaire commerciale

  • Les perspectives de la fusion nucléaire commerciale ont radicalement changé ces dernières années, avec des investissements croissants, des percées plus nombreuses et un soutien gouvernemental important.
  • La percée la plus importante a eu lieu en décembre, lorsqu’une équipe de chercheurs a finalement créé une énergie positive nette à partir d’une réaction de fusion.
  • Il reste encore de nombreux obstacles à surmonter, notamment le coût de la fusion nucléaire et les retards constants dans les projets.

Une puissante combinaison de percées scientifiques, de financements privés et publics et de soutien gouvernemental a radicalement changé les perspectives de la fusion nucléaire commerciale.

Il y a dix ans à peine, les journalistes et les experts de l’industrie plaisantaient encore en disant que « la fusion nucléaire, c’est pour dans 30 ans… et ce sera toujours le cas« .

Aujourd’hui, de façon apparemment très soudaine, on est passé d’une conversation sur le « si » à une conversation sur le « quand ».

Au lieu de postuler que nous pourrions peut-être assister à un allumage fiable et évolutif au cours de notre vie, les experts affirment aujourd’hui que nous pourrions voir des centrales nucléaires pilotes d’ici une décennie.

Des évolutions technologiques importantes

Au cours des trois dernières années, tout a changé. Les percées scientifiques se sont multipliées de manière exponentielle en une nuit.

Toutes ont joué un rôle essentiel dans l’évolution de la technologie naissante, mais trois d’entre elles en particulier se sont combinées pour faire passer la fusion nucléaire commerciale de l’état de rêve à celui de possibilité.

  • Tout d’abord, en 2021, les chercheurs du tokamak supraconducteur expérimental avancé (EAST) de Hefei, en Chine, ont pulvérisé les précédents records de réaction de fusion en régime permanent, en réalisant la fusion pendant 1 056 secondes, soit près de 20 minutes.
  • Quelques mois plus tard, le Joint European Torus (JET), à Oxfordshire, a plus que doublé son précédent record de fusion (établi en 1997) en produisant 59 mégajoules d’énergie de fusion en une seule expérience.
  • Mais la percée la plus importante a eu lieu en décembre dernier, lorsque des chercheurs du National Ignition Facility (NIF), en Californie, ont réalisé une percée massive en devenant la première équipe à surmonter ce qui reste l’obstacle le plus important de la fusion nucléaire : la création d’une énergie positive nette à partir de la réaction de fusion.

L’expérience désormais légendaire a envoyé un faisceau laser de 2,05 mégajoules de lumière sur une quantité de combustible de fusion de la taille d’un grain de poivre, déclenchant une explosion impressionnante produisant 3,15 MJ d’énergie, soit l’équivalent de trois bâtons de dynamite.

Des financements gouvernementaux et privés massifs

L’élan croissant des percées scientifiques a été rendu possible par une augmentation massive du financement, qui a elle-même été rendue possible.

Historiquement, la grande majorité des expériences de fusion ont été financées par des fonds publics, car les gouvernements étaient plus ou moins les seules entités ayant les poches assez profondes pour se permettre ces expériences extrêmement ambitieuses.

Mais ces dernières années, le secteur privé s’est de plus en plus impliqué dans le financement de la fusion, en grande partie grâce à un véritable afflux de capital-risque, avec un succès considérable.

La liste des investisseurs privés comprend des poids lourds tels que Jeff Bezos, Peter Thiel, Lockheed Martin, Goldman Sachs, Legal & General et Chevron.

Mais le secteur public a lui aussi suivi le mouvement.

Pourtant, la majorité des réacteurs de fusion les plus importants sont financés et gérés par le secteur public, et certains des nouveaux projets de fusion les plus prometteurs sont effectivement des entreprises publiques.

La Commission de l’énergie atomique et le ministère américain de l’énergie se sont récemment associés à des entreprises privées telles que General Atomics, marquant ainsi une évolution importante dans le mariage des secteurs privé et public.

Les mesures politiques visant à soutenir l’avancement de la recherche et de l’expérimentation en matière de fusion nucléaire se sont également multipliées au cours des dernières années.

La loi sur la réduction de l’inflation de l’administration Biden, par exemple, a affecté 280 millions de dollars à des projets de fusion.

Des obstacles financiers et technologiques subsistent

Mais il n’y a pas que des bonnes nouvelles.

La fusion reste extrêmement coûteuse et la production nette d’énergie reste difficile à atteindre.

Même ITER, la plus grande expérience de fusion au monde (et la plus prometteuse, selon certains) cofinancée par 35 pays dans le sud de la France, a largement dépassé son budget et pris du retard.

Sans surprise, le Covid n’a pas aidé. À l’origine, ITER prévoyait que le premier plasma serait obtenu en 2025. Cette date a été repoussée d’une année entière, au bas mot.

En outre, le secteur est confronté à d’importants défis réglementaires.

« Au-delà des questions techniques et financières, la fusion aura également besoin d’un cadre réglementaire »a récemment indiqué Power, avant de noter qu’à l’heure actuelle, « l’industrie et la NRC [Nuclear Regulatory Commission] s’accordent à dire que le cadre actuel conçu pour les réacteurs à fission n’est pas approprié pour les centrales à fusion ».

Malgré les revers et les défis importants auxquels est confrontée la fusion nucléaire évolutive, les perspectives sont définitivement meilleures qu’elles ne l’ont jamais été.

Selon M. Power, « le grand nombre de projets menés en parallèle suggère que l’énergie nette pourrait être obtenue par fusion magnétique à la fin des années 2020, ce qui coïnciderait idéalement avec le prochain cadre réglementaire de la NRC.

Dans ce cas, il est probable que des fonds seront disponibles pour les premières centrales nucléaires de fusion, qui pourraient être mises en service dès le début des années 2030.

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Source:  Haley Zaremba via OilPrice.com

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Une réponse

  1. Bonjour, je voulais simplement dire que cette semaine on a volé les données de ma carte bancaire, on m’a d’ailleurs volé ce que j’avais sur mon compte courant ,ma banque m a alors dit que ces données sont stockées chez toutes entreprises en ligne ,etc..et là vous proposez directement un document pour être plus autonomes et se sauver du système, ce qui est génial je vous l accorde mais mettre mes données bancaires sur un document avec les 3 chiffrés SECRET m’est complètement impossible et je ne sais oas si c’est légale !! Pourquoi pas un bancontact ??

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