QUE VA T-ON DEVENIR AVEC LE RETOUR DE LA TOUTE-PUISSANCE DES GAFAM ? | MAÎTRE CUIGNACHE | GPTV

QUE VA T-ON DEVENIR AVEC LE RETOUR DE LA TOUTE-PUISSANCE DES GAFAM ? | MAÎTRE CUIGNACHE | GPTV

Le 3 janvier à 19h, Maître Cuignache, Sylvain Baron et Stéphanie Reynaud sont les invités de La Grande Émission animée par Mike Borowski en direct sur Géopolitique Profonde.

Maître Alexandre Cuignache, avocat au barreau de Paris depuis 2012, est associé au cabinet ILION. Engagé en politique, il a été membre du CNIP et de Reconquête, se présentant aux législatives de 2022. Connu pour ses chroniques étymologiques, il allie expertise juridique et passion pour la langue française. Il est également chroniqueur pour Tocsin. Il s’est illustré en traînant Facebook en justice pour censure, remportant une victoire marquante contre le géant du numérique.

Sylvain Baron est un activiste politique et Gilet jaune, auteur de Révolte : Essai sur la légitimité et la planification de l’insurrection populaire en France.

Stéphanie Reynaud est comédienne. Elle est également passionnée par les médias et la communication, et anime la chaîne YouTube nommée Tribune Libre, où elle interviewe des personnalités diverses sur des sujets d’actualité.

La crise sanitaire a marqué l’apogée de la censure numérique

Les GAFAM ont exercé un contrôle total sur l’information durant la crise sanitaire. Facebook, YouTube et Twitter ont banni des milliers de comptes, supprimé des vidéos et censuré toute critique des mesures officielles. Les arguments contraires, même appuyés par des scientifiques, étaient systématiquement qualifiés de « désinformation ».

Les preuves s’accumulent : ces plateformes ont coordonné leurs actions avec les gouvernements et les agences de renseignement. Des courriels internes révèlent que Facebook et Twitter recevaient des consignes directes des autorités pour censurer certains sujets. Sous prétexte de lutter contre les « fake news », les GAFAM ont étouffé tout débat public, imposant un narratif unique.

La justice s’oppose aux GAFAM et impose un premier revers

La machine de censure des GAFAM n’est pas infaillible. Maître Jérôme Cuignache a remporté un procès historique contre Facebook, prouvant que la plateforme ne peut supprimer arbitrairement des contenus sans justification. Cette victoire judiciaire pose un précédent majeur : les réseaux sociaux ne sont pas au-dessus des lois.

Ce jugement ouvre une brèche. De plus en plus de citoyens et d’organisations intentent des actions en justice contre les suppressions abusives de comptes et de publications. Les GAFAM, qui se croyaient intouchables, commencent à vaciller face à l’offensive judiciaire.

Mark Zuckerberg fait volte-face et imite la stratégie de Twitter/X

Mark Zuckerberg, autrefois champion de la censure algorithmique, change de cap. Meta adopte désormais un système de « Notes de la communauté », directement inspiré de Twitter/X. Plutôt que d’effacer des contenus, Facebook propose une contextualisation, laissant les utilisateurs juger par eux-mêmes.

Ce revirement n’est pas anodin. Zuckerberg comprend que la censure aveugle a détruit la crédibilité des réseaux sociaux. Les utilisateurs désertent Facebook et Instagram, lassés de voir leurs opinions supprimées. Ce changement de politique est une tentative désespérée pour regagner la confiance du public et éviter d’autres poursuites judiciaires.

Le DSA donne à l’Union Européenne un pouvoir de censure absolu

Si les GAFAM reculent sur la censure, l’Union Européenne prend le relais avec le Digital Services Act (DSA). Présenté comme un outil de régulation des plateformes, ce texte permet en réalité une censure centralisée et institutionnalisée.

Le DSA impose aux réseaux sociaux de supprimer tout contenu jugé « illicite » sous peine de sanctions massives. Ce qui est considéré comme « illicite » reste flou et peut inclure des opinions critiques sur les gouvernements, les institutions ou certaines politiques. Bruxelles s’arroge ainsi le droit de dicter ce qui peut être dit sur Internet.

Mais ce n’est pas tout : l’UE peut interdire purement et simplement une plateforme si elle ne se plie pas aux exigences du DSA. Cette loi donne aux bureaucrates européens un pouvoir inédit pour faire taire toute opposition. La menace n’est plus seulement les GAFAM, mais un appareil politico-administratif qui veut contrôler l’espace numérique.

La censure numérique évolue, mais son objectif reste le même : étouffer les voix dissidentes. Les GAFAM reculent sous la pression judiciaire, mais l’UE reprend la main avec le DSA. La lutte contre cette emprise ne peut plus être ignorée.

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