Le 15 novembre à 12h30, Mike Borowski vous donne rendez-vous pour un direct sur un sujet d’actualité sur Géopolitique Profonde.
En France, la mascarade démocratique continue, mais cette fois, elle a trouvé un nouveau visage : Jordan Bardella. Sous les feux des projecteurs, encensé par des médias qui, depuis un an, semblent prêts à tout pour le propulser, Bardella marche dans les pas d’Emmanuel Macron, dix ans plus tard.
Après la promotion effrénée de l’ancien président, c’est aujourd’hui Bardella qui devient le « chouchou » des plateaux, le « phénomène » à suivre. Entre les éditos bienveillants et les algorithmes qui le propulsent sur TikTok, la question s’impose : à qui profite cette soudaine ferveur médiatique ?
Les coulisses de la création d’un président
Les Français ne doivent pas se laisser berner : ce battage médiatique n’a rien d’une coïncidence. Alors que la justice a rendu Marine Le Pen inéligible pour 2027, le champ est libre à droite, écartant celle qui incarnait une opposition jugée « dangereuse » pour l’ordre établi. Et à gauche, où l’indigence politique règne, aucun leader ne se distingue comme un réel adversaire.
Le décor est planté : Bardella devient ainsi le candidat idéal, un « produit » façonné pour être vendu aux électeurs en quête de renouveau. Jeune, dynamique, il capte l’attention d’une génération désabusée. Mais ce vernis cache-t-il autre chose qu’un nouveau Macron ? Un Macron 2.0, formaté pour le même rôle et les mêmes missions ?
Jordan Bardella : un pion ou un meneur ?
La question est cruciale : sommes-nous témoins d’une énième manœuvre orchestrée par le système pour offrir aux Français une illusion de choix ? À mesure que le narratif médiatique se déploie, le doute s’installe. Les postures de Bardella, ses discours calibrés, ses gestes soigneusement étudiés semblent suivre un script bien rodé.
En apparence révolté, Bardella s’insère parfaitement dans cette mise en scène, comme s’il incarnait la dernière marionnette d’un système qui, tout en conservant les apparences démocratiques, assure sa continuité sans heurts. En 2027, verrons-nous le même théâtre, avec un acteur plus jeune pour incarner la même comédie électorale ?
La démocratie française : un spectacle sous contrôle ?
Le possible couronnement de Bardella en 2027 serait un coup de maître pour le système : une nouvelle génération séduite, des algorithmes complices, et l’illusion d’une réelle alternative. Est-ce là la fatalité de la France moderne, condamnée à vivre sous une pseudo-démocratie où les rôles sont écrits d’avance ?
Peut-être est-il temps de percer l’écran de cette illusion et de reconnaître que l’ascension de Bardella n’est que la continuité d’un processus où le « changement » est soigneusement contrôlé. Derrière chaque sourire affiché, chaque geste savamment calculé, l’ombre d’une démocratie devenue pure façade.
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