Selon le Kremlin, la guerre en Ukraine a été conçue par Washington et la Russie est confrontée à l’axe Anglo- Américain
Le secrétaire du Conseil de sécurité russe, Nikolay Patrushev, a tenu des propos ultra-provocateurs, affirmant que ce n’est pas fondamentalement avec l’Ukraine que la Russie est en guerre, mais que l’armée russe affronte toute l’OTAN à l’intérieur de l’Ukraine.
« Les événements en Ukraine ne sont pas un affrontement entre Moscou et Kiev.
C’est une confrontation militaire de l’OTAN, en premier lieu des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne, avec la Russie. Craignant un engagement direct, les instructeurs de l’OTAN poussent les Ukrainiens vers une mort certaine », a-t-il déclaré dans une nouvelle interview accordée au journal d’État aif.ru.
Patrushev a poursuivi en décrivant l’armée russe comme étant orientée vers la recherche de « la libération de ses régions de l’occupation et doit mettre fin à l’expérience sanglante de l’Occident visant à détruire le peuple fraternel d’Ukraine ».
« Nous ne sommes pas en guerre contre l’Ukraine car nous ne pouvons pas avoir de la haine pour les Ukrainiens ordinaires par défaut », a-t-il souligné.
Il a ensuite présenté l’héritage russe et ukrainien, étroitement liés l’un à l’autre, selon les médias d’État :
« Comprenez bien : la langue ukrainienne est l’une des langues officielles de la Crimée. Des centres culturels ukrainiens, des groupes de chant et de danse folkloriques ukrainiens continuent d’exister dans de nombreuses villes.
Un nombre considérable de personnes dans le sud de l’Extrême-Orient considèrent la culture ukrainienne comme la leur, étant donné une forte proportion de migrants de l’époque de Stolypine », a-t-il déclaré, en référence à Pyotr Stolypine, premier ministre de l’Empire russe au début des années 1900, qui a supervisé une politique de réinstallation.
« Plus vite le peuple ukrainien comprendra que l’Occident se sert de lui pour mener une guerre contre la Russie, plus il y aura de vies sauvées », a ajouté M. Patrushev.
« Beaucoup l’ont compris depuis longtemps, mais ils ont peur de le dire publiquement par crainte de représailles. Cela ne fait pas partie des plans de l’Occident de sauver la vie de quelqu’un au détriment de son enrichissement et de ses autres ambitions. Malgré cela, les Américains, les Britanniques et les autres Européens créent souvent l’illusion qu’ils protègent la civilisation des barbares. »
Il a ensuite fait référence aux tentatives actuelles de Kiev, soutenues par l’Occident, de rendre la langue et la culture russes illégales, ce qui a un impact direct sur des millions de personnes dans la région :
« Toute cette histoire avec l’Ukraine a été conçue par Washington pour répéter les techniques de division d’un peuple qui est uni et semer la discorde », a-t-il déclaré.
Les transferts de chars et de véhicules encouragés par E.Macron
Entre-temps, les principaux pays de l’OTAN s’apprêtent à transférer des chars et des véhicules de transport de troupes occidentaux sur le champ de bataille ukrainien.
Depuis la semaine dernière, la France a commencé à montrer la voie, ce qui a entraîné une réaction féroce du Kremlin…
Traduction:
Le président français Emmanuel Macron, en acceptant d’envoyer des chars à roues AMX-10 RC à l’Ukraine, a franchi une ligne rouge et brisé un tabou militaire, devenant ainsi le premier dirigeant occidental à franchir le pas, selon le Daily Telegraph. (Article Tass– Média Russe)
Mais après cet avertissement qu’une « ligne rouge » a été franchie, l’administration Biden a approuvé l’envoi de véhicules de combat Bradley, et maintenant la Grande-Bretagne est la prochaine à envisager l’envoi de chars aux forces ukrainiennes, comme le rapporte Sky News lundi :
Le Royaume-Uni envisage de fournir à l’Ukraine des chars britanniques pour la première fois afin de combattre les forces d’invasion de la Russie, selon Sky News.
Des discussions ont lieu « depuis quelques semaines » sur la livraison d’un certain nombre de chars de combat Challenger 2 de l’armée britannique aux forces armées ukrainiennes, a déclaré une source occidentale ayant connaissance de ces conversations.
Un responsable ukrainien a été cité dans le rapport comme ayant déclaré que l’envoi de chars par le Royaume-Uni « encouragerait à son tour les autres à donner des chars ».
Le président Zelensky, lors de son discours en personne devant le Congrès américain en décembre, a mentionné que son pays avait un besoin urgent de chars, et il a spécifiquement demandé à plusieurs reprises à Washington des chars M1 Abrams.
Les États-Unis sont cependant restés réticents, principalement par crainte qu’un excès d’armes lourdes trop rapidement ne conduise à une confrontation directe OTAN-Russie, du moins en apparence.
Traduction:
Utilisation possible du FAB-500 à Bakhmut.
Mais si l’on en croit les propos du secrétaire du Conseil de sécurité russe, M. Patrushev, il semble que la Russie considère de plus en plus que la confrontation militaire avec l’OTAN est déjà en cours.
Après tout, la perte massive de troupes russes lors de l’attaque de la caserne de Makiivka aurait été accomplie grâce à des systèmes de missiles HIMARS fournis par les États-Unis.
Source: Zero Hedge
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