Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

LA CRISE GLOBALE ET LE PROJET QANON (1/2)

Qanon et Trump

Avec la pandémie du COVID-19 qui se propage sur l’ensemble de la planète, il est devenu évident que l’économie mondiale est désormais entrée officiellement en récession. Vraie ou fausse pandémie seuls les experts scientifiques peuvent répondre à cette question.

Bien sûr, nous ne rentrerons pas dans les débats qui visent à faire de l’exécutif, un organe au service des lobbys pharmaco-chimiques, et à rappeler le constat cruel de quinze années de destruction de nos services publics.

Ce qui va nous intéresser ici, ce sont les conséquences économiques de cette pandémie, car ce qui est sûr, c’est que cette épidémie mondiale sert et va servir de prétexte et de bouc émissaire, pour désormais officialiser l’effondrement de l’économie mondiale auprès des peuples et des nations du monde.

En France déjà, le combat (la psychose) contre le coronavirus a permis l’adoption de mesures chocs qui ont été prises très rapidement, notamment l’abrogation temporaire et partielle du Code du travail.

Et ne parlons pas des mesures de privations de liberté avec l’instauration d’un confinement généralisé depuis la mi-mars, sur l’ensemble du territoire hexagonal. Il nous faut impérativement comprendre que toutes ces mesures ont été adoptées pour nous sauver d’une mort certaine, et nous devons donc les accepter sans sourciller…

D’ailleurs après la victoire future contre le Coronavirus, il nous faudra faire preuve de la même solidarité et du même « sens de l’effort », pour résister cette fois à la crise financière, conséquence « bien sûr » de cette pandémie mondiale…

Covid-19 et pandémie

 

La récession est déjà là

Depuis quelques jours, plusieurs déclarations de personnalités importantes du monde de la finance vont dans le sens de cette crise financière imminente, tout en rappelant l’objectif principal : vaincre notre ennemi commun le COVID-19.

Notre nouvelle présidente de la Banque centrale européenne Christine Lagarde fut la première à déclarer qu’il fallait s’attendre à une récession « considérable » en zone euro en raison de l’impact de l’épidémie de coronavirus : « Une grande partie de l’économie est temporairement à l’arrêt, par conséquent l’activité économique dans la zone euro va se contracter considérablement », a déclaré l’ancienne directrice du FMI, au lendemain de l’annonce par la BCE d’un plan de soutien massif de 750 milliards d’euros.

De son côté le patron de la Fed, Jérôme Powell, a indiqué, peu avant la publication des inscriptions hebdomadaires au chômage aux États-Unis (établissant le record de 3,283 millions contre un précédent record de 695 000 établi il y a presque 40 ans), que le géant américain  »pourrait bien être en récession », mais que la priorité est de contrôler la propagation de la pandémie de Covid-19. Il a tout de suite ajouté que l’activité devrait reprendre au second semestre 2020 et que la Fed a toujours des marges de manœuvre…

Tandis que la directrice générale actuelle du FMI Kristalina Georgieva, vendredi dernier, l’a, elle aussi, clairement énoncé. Ainsi, soulignant le caractère exceptionnel de la situation actuelle, Madame Georgieva a indiqué qu’elle s’attendait à une récession « assez profonde » en 2020, probablement pire que celle de 2009 qui avait suivi la crise financière. « On n’a jamais eu une économie » qui s’arrête d’un seul coup, a-t-elle ajouté.

« Nous exhortons donc les pays à intensifier les mesures de confinement de manière agressive », a-t-elle dit lors d’une conférence de presse : « Nous pouvons raccourcir la durée de cette crise ». La patronne du Fonds monétaire international s’attend même à une reprise en 2021 à condition que les gouvernements prennent des mesures adéquates et « coordonnées ».

Le point de vue de la directrice générale du FMI est très intéressant, elle a d’ailleurs félicité les USA qui ont promulgué une loi pour apporter une aide de plus de 2.000 milliards de dollars aux ménages et aux entreprises du pays. « C’est une étape très bienvenue, c’est très important pour le peuple américain.

C’est aussi important pour le reste du monde, étant donné l’importance des États-Unis a-t-elle indiqué, soulignant la nécessité d’amortir le choc économique pour la plus grande économie du monde, contrainte comme nombre de pays à faire cesser l’activité des petits commerces, confiner les populations et suspendre l’écrasante majorité des liaisons aériennes internationales.

La patronne du FMI a également loué le fait que ce paquet d’aides massives était « bien ciblé », puisqu’il va renforcer la capacité du système de santé et « aider les travailleurs et leurs familles à être protégés contre une perte soudaine de revenus, afin qu’ils puissent répondre à leurs besoins quotidiens ».

Néanmoins les grandes banques américaines, dont JP Morgan et la Réserve fédérale américaine, n’ont pas tardé à estimer que le chômage pourrait tout de même toucher très rapidement environ 50 millions d’Américains dans les prochaines semaines à venir.

Mais alors comment le président des États-Unis Donald Trump va-t-il faire pour résister politiquement à cette crise gigantesque qui s’annonce ?

 

La crise aux Etats-Unis

La couverture sociale étant plus faible en Amérique qu’en Europe, il lui faudra créer impérativement un effet direct et rapide sur le pouvoir d’achat. Car les États-Unis, présentés depuis quelques mois comme le pays du plein-emploi, viennent d’enregistrer un nombre gigantesque de demandes de chômage (trois millions et demi de personnes en une semaine). Une accélération inédite, quatre fois plus que lors de la Crise des Subprimes de 2008 en l’espace de quelques jours.

Ainsi, une augmentation importante des chômeurs aux États-Unis, cela fait moins de consommateurs, donc moins d’importations, moins d’échanges avec les pays partenaires, donc un ralentissement général de l’économie mondiale. C’est pourquoi, vous vous en doutez, l’impact réel de cette crise financière momentanée aura des conséquences bien au-delà de l’année 2020.

Le CARES Act signé par Donald Trump il y a quelques jours, a validé le plan de sauvetage massif de l’économie américaine. D’un montant supérieur à 2.000 milliards de dollars (1.842 milliards d’euros), il doit soutenir les industries, les petites entreprises et les citoyens affectés par l’épidémie de Covid-19.

Sur son compte Twitter Trump a déclaré : « Je viens de signer le CARES Act, le plan plus grand plan de soutien de l’histoire des États-Unis, deux fois plus important que n’importe quel autre plan de soutien jamais mis en œuvre, « À 2.200 milliards de dollars, ce texte va offrir l’aide dont ont urgemment besoin les familles, les travailleurs et les entreprises de notre nation. »

Le plan de soutien vise à soutenir l’économie américaine par le biais d’une injection massive de liquidités. Parmi les 2.000 milliards de dollars, 500 milliards sont destinés aux entreprises industrielles les plus affectées via des prêts ; 290 milliards sont également prévus pour les aides directes aux citoyens, qui pourront atteindre 3.000 dollars par foyer et devraient être versées dans un délai de trois semaines.

S’y ajoutent 350 milliards de dollars pour les prêts aux petites entreprises, 250 milliards pour les mesures d’aides aux chômeurs, au moins 100 milliards pour les hôpitaux et le système de santé ainsi que des fonds supplémentaires pour les autres besoins de santé. Près de 150 milliards de dollars sont enfin prévus pour aider les États et les autorités locales à combattre l’épidémie.

Comme on l’a indiqué, ce plan n’a malheureusement pas empêché les inscriptions hebdomadaires au chômage d’exploser la semaine dernière ou le record absolu des 3 millions de personnes a été dépassé. Évidemment ce sont les mesures adoptées pour contenir la pandémie de coronavirus ayant brusquement mis à l’arrêt l’activité d’une partie du pays, qui ont déclenché une vague de licenciements sans précédent.

Chômage et Etats-Unis

 

Le projet Q et la Réserve fédérale

Néanmoins d’après Q et la théorie Qanon, cette crise du Coronavirus vient de permettre à Trump de passer une nouvelle étape dans son processus de libération des États-Unis de la mainmise du Deep-State (État profond). Trump et son équipe (supervisé par l’intelligence militaire) seraient même parvenus habilement à s’emparer de la Fed.

Oui vous m’avez bien compris, Donald Trump aurait repris depuis quelques jours le contrôle de la Réserve Fédérale américaine… La célèbre banque centrale américaine, instituée par une loi de décembre 1913, qui comme beaucoup l’ont démontré (Pound, Mullins notamment) sert les intérêts des financiers privés depuis son origine (Citibank, Chase, Chemical Bank, Manufacturers Hanover et Bankers Trust, puis plus tard des établissements comme Citigroup, JP Morgan Chase ou encore Goldman Sachs…),  et ne reçoit pas d’instructions du président des États-Unis ou du Congrès depuis des décennies.

Ce même établissement dont les sept membres du conseil des gouverneurs sont nommés par le président avec l’accord du Sénat pour quatorze ans sur proposition des milieux financiers, viendrait donc d’être mis sous le contrôle du milliardaire de l’immobilier.

Cette même banque centrale qui a permis aux banques privées de contrôler l’émission monétaire américaine et de bénéficier de divers prêts gagés sur des fonds publics, et qui a entrainé le système mondial international à se détacher de l’étalon-or par phases successives (1914-1944-1971).

Ainsi, le 27 mars, d’après l’économiste Jim Bianco dans un de ces articles pour le média économique très conformiste Bloomberg estimait que « la récente annonce (du 23 mars) de la Réserve fédérale donne un contrôle énorme sur ses opérations au département du Trésor » de l’administration Trump. 

Il s’agit d’un plan de la Réserve fédérale pour le rachat sans limites, avec l’expertise stratégique de BlackRock, de toutes sortes de créances publiques pour amortir les effets de la crise du coronavirus.

En résumé cela implique que « la Réserve fédérale va financer un véhicule à usage spécial (SPV) pour chaque acronyme pour mener ces opérations. Le Trésor, en utilisant le Fonds de stabilisation des changes, fera un investissement en fonds propres dans chaque SPV et sera en position de « première perte ». Qu’est-ce que cela signifie selon Bianco ? En réalité, c’est le Trésor, et non la Fed, qui achète tous ces titres et appuie les prêts ; ainsi la Fed agit en tant que banquier et fournit du financement.

Ce qui expliquerait pourquoi la Banque centrale américaine a pris l’attache de BlackRock Inc. pour acheter ces titres et gérer l’administration des véhicules à usage spécial (SPV) au nom du propriétaire, c’est-à-dire le Trésor américain.

Pour résumer de manière encore plus simple l’analyse de Bianco : le gouvernement fédéral de Trump nationalise de larges pans des marchés financiers. Et la Réserve fédérale est contrainte de fournir de l’argent pour le faire, et d’après lui c’est BlackRock qui fera les échanges.

Cette conclusion de Bianco, a d’ailleurs été très partagée par la base et les pro-Trump sur les différents réseaux sociaux.  La base militante de Donald Trump estime que si le Trésor contrôle les SPV, ce système fusionne de fait la banque de la Réserve fédérale et le Trésor américain en une seule organisation.

C’est pourquoi depuis quelques jours de nombreux tweets et statut Facebook partagent une image du Président avec cette mention : « Alors, rencontrez votre nouveau président de la Fed, Donald J. Trump. »

Ainsi, l’une des phases les plus importantes du projet Q serait en voie de réalisation :

En effet, dans le projet Q qui postule que le 45e président des États-Unis travaille secrètement à « rendre le pouvoir au peuple américain ». Dans ce complot au profit du peuple, il est prévu d’abolir le système de la Réserve fédérale et le rétablissement progressif du standard or.

Géopolitique et guerre de l'or

Pour les non-initiés, le projet Q vise à démanteler l’État profond américain. En effet, un certain Q (lettre désignant toute personne habilitée au secret défense aux États-Unis) par des déclarations cryptiques faites sur le forum anonyme américain 4chan puis 8chan et maintenant 8kun, informe le peuple sur l’avancement du projet.

Ces messages sont souvent écrits sous forme de suites de questions et ils utilisent la guématrie (exégèse hébraïque dans laquelle on additionne la valeur numérique des lettres et des phrases afin de les interpréter) et ils invitent les Anons (suiveurs) à faire leurs propres recherches tout en les guidant.

Ce projet aurait été planifié minutieusement pendant des années et continuerait à s’adapter aux évènements. Des membres éminents de l’intelligence militaire américaine auraient sélectionné Trump pour devenir président des États-Unis pour diverses raisons, notamment sa connaissance des hautes sphères américaines et son patriotisme inaltéré.

Ainsi, le projet se déroule sous nos yeux, à travers plusieurs points, notamment :

Le passage en justice de très nombreux politiciens américains qui auraient bénéficié grâce aux réseaux organisés de couverture de leurs crimes depuis des décennies. 

Ensuite le contournement des médias traditionnels « mainstream » pour informer le peuple directement (Q donnant l’essentiel des informations pour les initiés sur 8kun, Donald Trump donnant les informations de manière plus lente et progressive au grand public sur Twitter principalement), la dissémination de la vérité concernant des sujets connus uniquement des hautes sphères mondiales. 

Mais aussi l’abolition de la CIA « agence scélérate hors de contrôle et irréparable ». Ou encore le rétablissement de régimes politiques stables et indépendants dans les pays en situation particulière comme la Corée du Nord, l’Iran et Israël qui auraient tous trois des liens avec la CIA. Mais comme on l’a déjà indiqué, l’une des premières étapes du « plan » serait l’abolition du système de la Réserve fédérale pour permettre le retour du Standard Or.

Et il est vrai que depuis plusieurs années, les grandes puissances comme la Russie ou encore la Chine se préparent à un éventuel retour à l’étalon-or.  L’ours russe a en effet, multiplié son stock d’or par 4 en dix ans, des rumeurs persistantes prêtent à la Chine une stratégie visant à dépasser les réserves officiellement détenues par les États-Unis. D’autres nations – la Turquie, l’Inde, l’Indonésie, la Pologne, etc. – se sont mises à racheter de l’or ces dernières années après avoir longtemps été absentes du marché.

Mieux : des gouvernements possédant de l’or stocké à l’étranger ont demandé le rapatriement de leurs lingots afin d’en avoir la pleine propriété. C’est ainsi que l’Allemagne a réussi (difficilement et progressivement) le retour de son or entreposé aux États-Unis. L’Autriche, les Pays-Bas, la Hongrie ou encore la Pologne réclament le rapatriement de leur or stocké dans des coffres longtemps jugés sûrs, aux États-Unis ou en Grande-Bretagne. C’était déjà un signe de défiance il y quelques mois à l’encontre du système financier sous domination américaine. Et ce phénomène se justifie encore davantage avec la crise financière programmée post Coronavirus.

Il n’y a que la France sous la présidence du banquier Macron que la gestion de l’or français a été désanctuarisée et que la Banque de France a établi un partenariat avec la société américaine JP Morgan, le colosse américain, l’un des plus gros spéculateurs sur le marché de l’or.  Cette opération a servi à « hypothéquer » une partie des réserves contenues dans les coffres français.

L’opération menée par la très européiste Sylvie Goulard sous-gouverneur de la banque centrale française, serait peut-être destinée à renflouer les fonds propres de l’oligopole bancaire européen, c’est-à-dire la BCE et l’Union européenne.

Car à supposer que le plan Q se réalise et que les analyses de Jim Bianco de Bloomberg soient également correctes. Est-il possible que nous assistions au retour de l’étalon-or via les États-Unis d’Amérique ?

A suivre dans une seconde partie.

Marc Gabriel Draghi

Le règne des marchands
Facebook
Twitter
Telegram

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *