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LE GAZ RUSSE CESSE D’ÊTRE ACHEMINÉ VERS L’ITALIE APRÈS UN « PROBLÈME » EN AUTRICHE !

Les livraisons de gaz russe à Eni par le point d’entrée de Tarvisio seront à zéro

Le géant russe de l’énergie Gazprom PJSC a suspendu samedi ses livraisons de gaz naturel à Eni SpA, la plus grande compagnie pétrolière italienne, rapporte Bloomberg.

« Gazprom a informé qu’il n’est pas en mesure de confirmer les volumes de gaz demandés pour aujourd’hui, indiquant qu’il n’est pas possible de fournir du gaz via l’Autriche. Par conséquent, les fournitures de gaz russe d’aujourd’hui à Eni par le point d’entrée de Tarvisio seront à zéro. Eni fournira des mises à jour au cas où les approvisionnements seraient rétablis », a écrit Eni dans une déclaration sur son site Web.

Un porte-parole d’Eni a déclaré à Bloomberg que l’Autriche recevait toujours du Gaz Naturel de Gazprom :

« Nous travaillons pour vérifier avec Gazprom s’il est possible de réactiver les flux vers l’Italie ».

Gazprom a déclaré que les flux de Gaz Naturel de l’Autriche vers l’Italie ont été suspendus parce que l’opérateur autrichien a refusé de confirmer les « nominations de transport » après les récents changements réglementaires dans le pays enclavé dans la partie sud de l’Europe centrale.

Il est important de noter que la plupart du gaz naturel russe livré à l’Italie transite par l’Ukraine via le gazoduc Trans-Autriche jusqu’à Tarvisio, dans le nord de l’Italie, à la frontière avec l’Autriche.

Avant l’invasion de l’Ukraine par la Russie, l’Italie importait 95 % de son gaz naturel, dont 45 % en provenance de Russie.

Ces chiffres sont radicalement différents aujourd’hui, car l’Italie réorganise sa chaîne d’approvisionnement énergétique en s’éloignant de la Russie et en trouvant d’autres sources d’approvisionnement en gaz naturel en Afrique du Nord.

Avant ce week-end, le gaz naturel russe ne représentait que 10 % des importations italiennes. Les nouveaux fournisseurs aideront l’Italie à renforcer les niveaux de stockage avant l’hiver.

« Le Premier ministre sortant, Mario Draghi, a parcouru le monde pour s’assurer des approvisionnements en gaz afin de protéger l’Italie d’éventuelles interruptions d’approvisionnement de la part de la Russie, qui a fait pression sur l’Union européenne en raison de plusieurs séries de sanctions en réponse à l’invasion. L’Italie est l’un des pays qui a le mieux réussi à trouver des sources d’approvisionnement alternatives », note Bloomberg.

La semaine dernière, Gazprom a déclaré que l’un des deux itinéraires restants pour le transport du gaz naturel vers l’Europe, via l’Ukraine, était menacé en raison de problèmes juridiques.

Les nouvelles d’aujourd’hui surviennent quelques jours après que des explosions sous-marines ont endommagé le système Nord Stream de Gazprom en mer Baltique. Et moins d’un jour après l’annexion par la Russie de quatre régions en Ukraine, ainsi que la demande d’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN.

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Source: ZeroHedge

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Une réponse

  1. Sur ce sujet Philippe Fabry dans son « OSINT #70 | POUTINE : LA RÉVOLTE DU VASSAL » m’aura fait rire .

    Il prétend que les trois explosions pourraient être dues à une surpression de la responsabilité du gestionnaire Russe. (mdr il faut oser)
    C’est de la mauvaise foi évidente puisque la logique la plus élémentaire dit :

    1- Si surpression il y avait, les sismographes n’auraient pas enregistré des secousses de force 5

    2- Si surpression, cela cède à l’endroit le plus faible, et pas en trois endroits différents .

    3- En cas d’explosion par surpression, la première explosion agit comme une soupape, la pression du gazoduc chute immédiatement donc il n’y a pas d’explosions 2 et 3 possibles !

    4- En cas de surpression, l’explosion unique se serait faite hors de la mer et à l’air libre.
    La cause est simple, la pression extérieure au gazoduc enfoui, que ce soit de la terre, de la roche ou de l’eau agit en contre-pression.
    Au final à ces endroits le gazoduc peut encaisser plus de surpressions que celles pour lequel il est prévu (pression interne partiellement annulée par la pression externe)
    Ce qui n’est pas du tout le cas pour les parties aériennes de ce gazoduc.

    5- Toute personne ayant une formation scientifique et technique sait que de telles installations sont protégées par des soupapes redondantes et mécaniques (non pilotables)
    Donc toute surpression est impossible, ces soupapes feraient mécaniquement baisser la pression avant l’explosion.
    Si on met une soupape à une simple cocotte minute à 60€ on ne s’en prive jamais pour une installation qui coûte des dizaines de milliards d’euro.

    On peut écouter Fabry pour avoir du relief dans la réflexion et garder un certain esprit critique.
    C’est là où Fabry sous-estime les internautes et c’est dramatique pour l’avenir de sa chaîne, car personne n’aime réaliser que le type qui vous parle depuis des années vous a pris pour le dernier des imbéciles.
    Tôt ou tard, à force de répétition ces petites manips finissent par se voir, là elle n’est que trop évidente.

    (pour ma part c’est peine perdue que d’essayer de m’enfumer, j’écoute tout le monde toujours avec l’esprit critique et du recul, qu’ils pensent comme-moi ou pas ne change rien à ce principe de base… je ne suis pas un gauchiste qui avale n’importe quelle énormité pourvu qu’elle sorte de ma secte ^^ )

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